Au tout début de l’aventure Sounding Shivers, nous vous avions parlé du nouvel album des français de HighWay. Pour continuer à parler de THE JOURNEY, j’ai pu poser quelques questions au groupe pour en savoir plus sur eux et sur la genèse de cet album. Un grand merci à Ben Chambert (Guitare), Ben Folch (chant) et Sam Marshal (basse) pour leur réponses!
Propos recueillis par Victor BRUNERIE
English version below
Pouvez-vous présenter rapidement le projet HighWay?
Ben Chambert : HighWay c’est une histoire de famille. Nous avons monté ce groupe mon frère et moi dès que nous avons décidé de faire de la musique, nous étions à peine ado. Nous étions fans de Hard-Rock et on s’est dit pourquoi pas nous ! On a toujours eu cet objectif de créer notre propre musique, nos albums et de tourner. Ce groupe c’est l’histoire et la bande son de notre vie. Très vite, dès les premières semaines de la formation, nous avons été rejoints par notre chanteur Ben Folch. Depuis nous avons appris et grandit ensemble au fil de nos albums, de nos tournées à travers l’Europe. Le line up est stable depuis 2011 et on n’est pas près de s’arrêter. C’est une grande fierté d’avoir un groupe solide qui dure depuis tant d’années. Chaque album nous fait franchir ensemble des étapes. Vivement de voir ce que l’avenir nous réserve avec cet album THE JOURNEY !
Ben Folch : Et oui, HighWay c’est un groupe qui a fêté récemment ses 20 ans. Au départ les frères Chambert (Ben et Romain) se sont lancés là-dedans en tant que passionnés avec l’envie de reproduire par eux-mêmes ce que leur inspirait leurs groupes favoris AC/DC, les Guns N’ Roses, Whitesnake et j’en passe. Je les ai rejoint très rapidement pour poser ma voix sur les reprises et les premières compos. Sam, fan du groupe, nous a ensuite rejoins au départ de notre premier bassiste pour compléter le quatuor. Et les résultats, en attendant la suite, c’est 5 albums et de nombreux concerts sur les scènes françaises et européennes.
Sam Marshal : Exactement ! Pour ma part je suis arrivé dans le groupe en 2010/2011. United States of Rock’N’Roll était déjà enregistré je n’ai eu qu’à poser pour les photos du livret. Et apprendre les morceaux bien sûr ! Pour l’anecdote, avant d’être dans le groupe, je le suivais depuis un petit moment déjà et donc connaissais leur musique. J‘avais un groupe de Hard Glam au lycée et c’était un peu les rockstars locales pour nous même si on trouvait qu’ils manquaient encore un peu de look à l’époque haha! On essayait de les suivre en live dès qu’on pouvait. On a d’ailleurs partagé l’affiche une paire de fois il me semble. J’étais comme un fou quand j’ai reçu le coup de fil pour me proposer le poste de bassiste !!
Votre album IV vous a permis de faire beaucoup de dates, dont une tournée en première partie de Michael Schenker Group, que vous ont apporté toutes ces expériences en tant que groupe et quels souvenirs en gardez vous?
Sam : C’était top évidemment ! On a été propulsés dans la dimension supérieure et c’est à la fois gratifiant et enrichissant. Ça nous a permis de mieux nous connaître sur la route et sur scène. Et voir Schenker et ses musiciens chaque soir était super ! C’est vraiment un maître de la guitare ! Personnellement je ne connaissais pas trop ce qu’il faisait mais après cette tournée je me suis procuré ses premiers albums en vinyles (of course) et je suis maintenant archi fan. Il a vraiment un touché à part et fait désormais parti de mes guitaristes favoris.
Ben Chambert : Dingue de tourner avec nos idoles. Je me revois en train de décortiquer les album d’UFO ou de Scorpions en regardant Michael Schenker chaque soir depuis le côté de la scène. Ce fut beaucoup d’émotions et de gratitude!
Ben Folch : Des moments géniaux, de partage et de passion, de communion même que ce soit entre nous ou avec les publics allemand et espagnol pour ne citer qu’eux. Ça permet de toucher du bout de doigts, d’effleurer les contours de la vie de rockstar et de se rendre compte du chemin qu’il reste à parcourir.
Vous avez signé avec le nouveau label Rock City Music pour votre nouvel album, comment s’est formée cette collaboration ?
Ben Chambert : C’est eux qui nous ont contacté directement au moment où ils montaient le label (un peu avant le 1er confinement de 2020). Ils cherchaient des groupes Français solides, qui tournent et avec des projets d’albums…on cochait donc toutes les cases. Après discussion avec l’équipe, nous n’avons pas hésité à signer car nous étions sur la même longueur d’onde. C’est un label indépendant géré avec passion, dans le respect des traditions discographiques CD/vinyles auxquelles restent très attachés les hardos que nous sommes, mais aussi avec un pas bien ancré dans la modernité, le digital, les réseaux sociaux etc… Laurent Sage, l’actuel président du label est très impliqué dans la promotion digitale et ça se ressent sur notre visibilité numérique. Nous sommes ravis de cette collaboration.
Quand avez-vous décidé que ce nouvel album serait un album Unplugged et pourquoi avez-vous pris cette décision ?
Sam : Ça fait quelques années que ça nous trottait dans la tête. Les premières ébauches de « In The Circus of Madness » et « Have a Beer ! » en format acoustique datent d’au moins 6 ou 7 ans. On a fait pas mal de concerts unplugged en trio à un moment avec beaucoup de reprises mais aussi quelques morceaux à nous revisités pour l’occasion. Donc on savait qu’on y viendrait un jour.
Ben Folch : Oui c’est un projet que nous avions depuis très longtemps. Je n’ai pas de date exacte en tête. Au départ nous nous sommes lancés Ben et moi dans l’acoustique pour pouvoir assurer des petites dates où Romain et Sam ne pouvaient pas se libérer. On savait que ça pouvait marcher. J’ai en tête de live acoustiques des Eagles ou de Whitesnake incroyables. Du coup on a essayé et quand on s’est rendu compte que ça fonctionnait bien, Sam s’est rajouté pour former un trio acoustique qui a vite trouvé son public. De la est née l’idée de sortir « un jour » un album acoustique. Et ça a enfin pris forme pendant l’épidémie de Covid. On avait un peu plus de temps pour bosser, réadapter les morceaux, Romain a composé les parties Cajon au moment où nous écrivions les nouvelles compos.
Sur cet album figurent des inédits mais aussi des titres retravaillés pour l’unplugged. Comment s’est fait le choix des titres remis au goût du jour sur cet album ?
Sam : On a choisi les morceaux qui déjà se prêteraient le mieux à l’exercice de l’acoustique mais aussi ceux dont l’ambiance dégageait de base un côté cinématographique évident. « In The Circus of Madness » par exemple tombait sous le sens de par sa référence directe au film « In the mouth of madness » (« L’antre de la folie « en Français) de John Carpenter. « Motel in Alabama » et son histoire de vampire fut une évidence également. Tous les morceaux choisis ainsi que les inédits ont étés travaillés et arrangés comme si nous faisions une B.O. Chaque chanson nous plonge dans une ambiance différente et les visuels de la pochette et du livret on d’ailleurs été réalisés dans cette optique aussi.
Ben Folch : Comme je le disais on a eu l’occasion de faire tourner pas mal de nos compos en acoustiques. Nous avons choisi celles qui nous semblaient le mieux sonner et surtout celles pour lesquelles l’acoustique amenait vraiment quelque chose de nouveau, de différent par rapport à l’original. On aurait pu en choisir d’autres, je pense notamment à « Gasoline », « I like it » ou « Concession time » qui marchent très bien en acoustique mais il y avait un choix à faire. On a de la matière en tout cas. Qui sait ? Peut-être qu’un autre album acoustique verra le jour plus tard, quand Romain sera trop vieux pour frapper sur ses toms ou peut être quand ma voix me dira qu’il est temps d’arrêter de hurler à tout bout de champ/chant!
Pouvez-vous nous parler de la composition des inédits, est ce que cela a modifié votre manière de travailler ?
Sam : Pas vraiment. La plupart du temps, en électrique comme en acoustique, c’est Ben Chambert qui amène les morceaux en mode guitare / voix à l’ancienne. On écoute, on propose nos parties en répète et on arrange au fur et à mesure. C’est ce qui s’est passé pour « Like a Rockstar » et « One ». En revanche « The Journey » vient de mes tiroirs. C’est un morceau que j’ai écrit il y a quelques années en pensant à une proche qui partait vivre en Irlande. L’idée de l’orchestration est venue très rapidement à l’écoute de la maquette du morceau. Le rendu signé Damien Maurel est épique à souhait ! Pour résumer, le mode opératoire est globalement le même en ce qui concerne la composition. Mais en ce qui concerne les arrangements on est allés beaucoup plus loin que sur les précédents albums. Brett Caldas Lima notre producteur (du Tower Studio à Saint Martin De Londres dans l’Hérault) y a fortement contribué. C’est grâce à lui qu’on peut entendre des cuivres sur « Like a Rockstar », du piano sur « Have a Beer » et qui nous a orienté vers Damien pour l’orchestration de « The Journey ». Il a le bras long dans le milieu de la musique à l’échelle internationale. C’est un super atout, gloire à lui !
Est ce que les unplugged très connus de différentes formations rock vous ont inspiré pour cette nouvelle sortie ?
Sam : De manière consciente je ne pense pas. On avait vraiment à l’idée ce concept cinématographique avant tout. Mais forcément, on a tous baigné dans le rock, et les MTV Unplugged de Kiss, Aerosmith ou Nirvana nous ont marqué. Personnellement j’ai une affection particulière pour les albums de John Corabi (« Unplugged ») et de Night Ranger (« 24 strings and a drummer »). Nous sommes aussi très fans de folk et de country, de Neil Young à Chris Stapleton en passant par les Eagles évidemment. Et de mon côté j’aime beaucoup le flamenco de Paco de Lucia ou Vicente Amigo. Ce qui m’a inspiré les arrangements hispanisant de « In The Circus of Madness ».
“Chemical Trip” est un enregistrement live, pouvez-vous nous parler de cet enregistrement en particulier ?
Sam : Ce titre apparaissait sur IV de manière un peu plus produite. Un clip animé à d’ailleurs été réalisé par Christian de Vita et son équipe (responsable du clip de « Bad Rain » de Slash entre autres). Mais en 2021, nous avons été invités à participer aux « Stay in a live session » durant lesquelles nous avons interprété « Chemical Trip » en live filmé. Ces sessions sont un format live YouTube organisé par feu le « Southhill Studio » proposant de découvrir des artistes de la région de Montpellier. Je vous conseille chaudement d’aller écouter et voir les vidéos du groupe Yver notamment. La chanteuse Morgane Cadre nous prête sa magnifique voix et ses idées d’arrangements pour les chœurs depuis IV . La vidéo de cette session devrait sortir très prochainement. Big up à Fred, Lucas et Léa (et Maya) pour l’accueil et la réalisation au passage.
Ben Folch : Enregistrer en live est toujours un exercice difficile ou la moindre erreur se paye cash avec une prise à refaire en intégralité. C’est un exercice délicat mais qui permet de retranscrire une sensation différente de l’enregistrement studio classique souvent plus chaleureuse je trouve. Le « Southill studio » tenu par des amis à nous avait une ambiance cozy parfaite pour ce genre d’exercice, il ne manquait que le feu de cheminée.
The Journey est un album emprunt d’influences très américaines, quels sont les artistes ou groupes qui vous ont inspiré pour la composition de cet album ?
Sam : Les groupes cités plus haut font forcément partie de l’équation. Mais pour cet album ce sont aussi des références cinématographiques qui nous sont venues. Carpenter, Hitchcock mais aussi Rodriguez/Tarantino par exemple. Ou encore le côté comédie romantique pour « One ». On fait les bonhommes comme ça mais on chiale comme tout le monde devant « Love Actually » ! « Like a rockstar » quant à lui est un hommage aux clips de groupes comme Van Halen ou plus spécialement David Lee Roth ou encore Warrant ou Mötley Crüe dans lesquels la démesure et l’excentricité étaient de mise. Bien loin des standards actuels de sobriété morbide j’ai l’impression…
Ben Folch : Assez étonnamment, ou pas, des influences différentes des habituelles. Bien sûr je reste fidèle à mon style de chant à la fois dans l’émotion et dans la puissance mais là je suis allé chercher des trucs chez Michael Jackson, Aretha Franklyn, David Bowie, Joe Elliot (Def Leppard) ou encore les Gipsy Kings voire Kenji Girac, oui j’avoue, pour un morceau en particulier (« In the circus of madness »).
Quels sont vos projets suite à la sortie de l’album ?
Sam : Eh bien on aimerait remplir le calendrier en concerts évidemment. On espère que cette facette acoustique permettra de faire découvrir notre musique à un plus grand nombre. Sinon un album full électrique est dors et déjà dans les rails et on espère pouvoir le sortir d’ici à 2024.
Ben Folch : Du live, du live et encore du live. Électrique ou acoustique, du HighWay à toutes les sauces pour prêcher la bonne parole. Et poursuivre l’écriture puis l’enregistrement d’un nouvel album, électrique cette fois, histoire de ne pas se reposer sur nos lauriers.
Quels premiers retours avez-vous eu sur cet album de votre public?
Ben Folch : Des retours ultra-positifs ! Tout le monde est surpris puis conquis. A la fois des gens qui nous connaissaient comme des néophytes. Des fans de la première heure, des purs métalleux, nous ont même avoué que c’était leur album préféré.
Sam : Pour l’instant les retours médias et public sont excellents ! Mais j’ai été étonnés de retours de certains proches ou de promoteurs de spectacles même, qui ont dit avoir été « surpris » par cette approche, et qui n’ont pas aimés être « surpris » … De notre côté c’était justement ce qu’on voulait susciter chez l’auditeur. Et pour moi c’est là tout l’intérêt de faire de la musique. Aller chatouiller là où on ne s’y attend pas. Mais certains sont trop étriqués, si on sort de ce à quoi on les avait habitués, ils tournent le dos. Tant pis pour eux, ils passent à côté d’un beau voyage musical.
Pour terminer, quels sont les derniers artistes et groupes qui vous ont fait vibrer l’an dernier ?
Sam : Houla !! La liste peut s’avérer longue donc je vais essayer de synthétiser un max. Pour l’anecdote, avec Ben, nous animons une émission sur une radio locale de la région de Montpellier depuis 5 ans maintenant. L’émission Route 666 sur Radio Clapas dédiée au Hard Rock et Metal. Autant te dire qu’on en à découvert des groupes !! Mais personnellement j’ai poncé les albums de Crobot (Feel This) , Molybaron (The Mutiny), Voivod (Synchro Anarchy) m’a retourné le cerveau… le dernier Skid Row (The gang ‘s all here) aussi ! Quel plaisir de les retrouver en si grand forme après une longue traversée du désert. Le dernier Iggy Pop m’a surpris car il retrouve l’énergie rock/punk mise de côté ces dernières années. À 76 ans je dis : chapeau l’iguane !! Côté français j’ai découvert Malemort et leur album Château-chimères , Need some mo’ de Ko Ko Mo m’a bien plu également. Et un groupe de chez nous qui s’appelle Headkeyz qui a sorti The cage & the crown dans un registre rock alternatif / post grunge tout simplement excellent ! Pour finir j’attends avec impatience les sorties de Dance devil dance d’Avatar et du prochain Royal Republic.
Ben Folch : Personnellement j’ai eu un gros faible pour Royal Republic ! C’est sans doute le groupe que j’au le plus écouté en 2021 et 2022. Je suis fan de ce que font ces gars ! Et ils mettent une ambiance de malade en live! Sinon je suis pas mal revenu sur des classiques, j’ai pas mal écouté Creedence Clearwater Revival et de Toto l’an dernier, c’est apaisant. En fait, je crois que je vieillis!
Un grand merci à Roger et Replica Promotion pour cette opportunité.
At the very beginning of the Sounding Shivers adventure, we talked to you about the new album of the French band HighWay. To continue talking about THE JOURNEY, I was able to ask the band a few questions to find out more about them and the genesis of this album. A big thanks to Ben Chambert (guitar), Ben Folch (vocals) and Sam Marshal (bass) for their answers!
Can you quickly present the HighWay project?
Ben Chambert : HighWay is a family story. My brother and I started this band as soon as we decided to make music, we were just teenagers. We were fans of hard rock and we thought why not us! We always had this goal of creating our own music, our own albums and touring. This band is the story and the soundtrack of our lives. Within weeks of forming, we were joined by our singer Ben Folch. Since then we have learned and grown together through our albums and tours across Europe. The line up has been stable since 2011 and we’re not about to stop. It’s a great pride to have a solid band that lasts for so many years. Each album takes us to new heights together. Can’t wait to see what the future holds with this album THE JOURNEY!
Ben Folch : Yes, HighWay is a band that recently celebrated its 20th anniversary. The Chambert brothers (Ben and Romain) started out as enthusiasts with the desire to reproduce by themselves what their favourite bands AC/DC, Guns N’ Roses, Whitesnake and so on inspired them to do. I joined them very quickly to put my voice on the covers and the first compositions. Sam, a fan of the band, then joined us when our first bass player left to complete the quartet. And the results, while waiting for the continuation, it is 5 albums and many concerts on the French and European scenes.
Sam Marshal : Exactly! I joined the band in 2010/2011. United States of Rock’N’Roll was already recorded, I just had to pose for the pictures in the booklet. And learn the songs of course! For the record, before I joined the band, I had been following them for a while and therefore knew their music. I had a hard glam band in high school and they were kind of the local rock stars for us even if we thought they still lacked a bit of look at the time haha! We tried to follow them live whenever we could. We actually shared the bill a couple of times I think. I was like crazy when I got the phone call to offer me the bass position!
Your album IV allowed you to do a lot of dates, including a tour as a support act for Michael Schenker Group, what did you get out of all these experiences as a band and what memories do you keep?
Sam : It was great of course! We’ve been thrust into the next dimension and it’s both rewarding and enriching. It gave us a chance to get to know each other better on the road and on stage. And seeing Schenker and his musicians every night was great! He’s really a master of the guitar! Personally I didn’t know much about what he was doing but after this tour I bought his first albums on vinyl (of course) and I’m now a big fan. He really has a touch of his own and is now one of my favourite guitarists.
Ben Chambert : Crazy to tour with our idols. I can remember going through UFO and Scorpions albums and watching Michael Schenker every night from the side of the stage. It was a lot of emotion and gratitude!
Ben Folch : Great moments, sharing and passion, communion even between us and the German and Spanish audiences to name a few. It allows you to touch with your fingertips the contours of a rockstar’s life and to realise how far you still have to go.
You have signed with the new label Rock City Music for your new album, how did this collaboration come about?
Ben Chambert : They contacted us directly when they were setting up the label (a little before the first lockdown in 2020). They were looking for solid French bands that were touring and had album projects…so we ticked all the boxes. After discussions with the team, we didn’t hesitate to sign because we were on the same page. It’s an independent label managed with passion, respecting the CD/vinyl recording traditions to which we as hardcore fans are still very attached, but also with a firm grasp of modernity, digital, social networks etc… Laurent Sage, the current president of the label is very involved in digital promotion and this is reflected in our digital visibility. We are delighted with this collaboration.
When did you decide that this new album would be an Unplugged album and why did you make this decision?
Sam : It’s been on our minds for a few years. The first drafts of « In The Circus of Madness » and « Have a Beer! » in acoustic format were done at least 6 or 7 years ago. We did quite a few unplugged shows as a trio at one point with a lot of covers but also some of our own songs revisited for the occasion. So we knew we’d get there one day.
Ben Folch : Yes, it’s a project we’ve had for a long time. I don’t have an exact date in mind. At the beginning, Ben and I started playing acoustics to be able to play some small dates where Romain and Sam couldn’t make it. We knew it could work. I can think of some amazing Eagles or Whitesnake live acoustic shows. So we gave it a try and when we realised that it worked well, Sam joined in to form an acoustic trio that quickly found its audience. From this came the idea of releasing an acoustic album « one day ». And it finally took shape during the Covid pandemic. We had a little more time to work, to readapt the songs, Romain composed the Cajon parts while we were writing the new compositions.
This album includes unreleased tracks but also tracks that have been reworked for the unplugged. How did you choose the songs that were reworked for this album?
Sam : We chose the tracks that would lend themselves best to the acoustic exercise, but also those that had an obvious cinematic feel to them. « In The Circus of Madness » for example was a direct reference to John Carpenter‘s film « In the mouth of madness ». « Motel in Alabama’ and its vampire story was also an obvious choice. All the songs chosen as well as the unreleased ones were worked and arranged as if we were making a soundtrack. Each song plunges us into a different atmosphere and the visuals of the cover and the booklet were also made with this in mind.
Ben Folch : As I said, we had the opportunity to play a lot of our songs acoustically. We chose the ones that we thought sounded the best and especially the ones where the acoustic really brought something new, something different compared to the original. We could have chosen others, I’m thinking in particular of « Gasoline », « I like it » or « Concession time » which work very well acoustically, but there was a choice to make. We have some material anyway. Who knows? Maybe another acoustic album will come out later, when Romain is too old to hit his toms or maybe when my voice tells me it’s time to stop screaming all the time!
Can you tell us about the composition of the unreleased material, did it change the way you work?
Sam : Not really. Most of the time, in both electric and acoustic, Ben Chambert brings the songs to the table in the old-fashioned guitar/vocal mode. We listen, come up with our parts in rehearsal and arrange them as we go along. That’s what happened with « Like a Rockstar » and « One ». On the other hand, « The Journey » comes from my drawers. It’s a song I wrote a few years ago about a relative who was moving to Ireland. The idea of the orchestration came very quickly when I heard the demo of the song. The rendering by Damien Maurel is as epic as you could wish! To sum up, the modus operandi is globally the same as far as the composition is concerned. But as far as the arrangements are concerned, we went much further than on the previous albums. Brett Caldas Lima, our producer (from the Tower Studio in Saint Martin De Londres in the Hérault region of France), has contributed greatly to this. It’s thanks to him that you can hear brass on « Like a Rockstar », piano on « Have a Beer » and who directed us to Damien for the orchestration of « The Journey ». He has influence in the international music business. He’s a great asset, glory to him!
Were you inspired for this new release by the very famous unplugged albums of different rock bands?
Sam : Consciously I don’t think so. We really had this cinematic concept in mind first. But of course, we’ve all been around rock music, and MTV Unplugged by Kiss, Aerosmith or Nirvana have left their mark on us. Personally, I have a particular affection for John Corabi‘s Unplugged and Night Ranger‘s 24 strings and a drummer albums. We’re also big fans of folk and country, from Neil Young to Chris Stapleton and of course the Eagles. And I love the flamenco of Paco de Lucia or Vicente Amigo. This inspired the Hispanic arrangements of « In The Circus of Madness ».
« Chemical Trip » is a live recording, can you tell us about this particular recording?
Sam: This track appeared on IV in a more produced way. An animated video was made by Christian de Vita and his team (responsible for the video for Slash‘s « Bad Rain » among others). But in 2021, we were invited to participate in the ‘Stay in a live session’ during which we performed ‘Chemical Trip’ live on camera. These sessions are a live YouTube format organised by the late ‘Southill Studio’ to discover artists from the Montpellier area. I warmly advise you to go and listen to the videos of the band Yver in particular. The singer Morgane Cadre has been lending us her beautiful voice and her ideas of arrangements for the chorus since IV. The video of this session should be out very soon. Big up to Fred, Lucas and Léa (and Maya) for hosting and directing the session.
Ben Folch : Recording live is always a difficult exercise where the slightest mistake is paid for in cash with a whole new take. It’s a delicate exercise, but it allows us to capture a different feeling than the classic studio recording, which I think is often warmer. The « Southill studio » run by friends of ours had a cozy atmosphere perfect for this kind of exercise, the only thing missing was the fireplace.
The Journey is a very American influenced album, which artists or bands inspired you to write this album?
Sam : The bands mentioned above are obviously part of the equation. But for this album, it’s also cinematographic references that came to us. Carpenter, Hitchcock but also Rodriguez/Tarantino for example. Or the romantic comedy aspect for « One ». We are good men like that but we cry like everyone else in front of « Love Actually »! As for « Like a rockstar », it is a tribute to the clips of bands like Van Halen or more especially David Lee Roth or even Warrant or Mötley Crüe in which excess and eccentricity were the order of the day. A far cry from today’s standards of morbid sobriety I think…
Ben Folch : Surprisingly enough, or not, different influences from the usual ones. Of course I remain faithful to my style of singing, both in emotion and in power, but here I went looking for stuff from Michael Jackson, Aretha Franklyn, David Bowie, Joe Elliot (Def Leppard) or even the Gipsy Kings, or even Kenji Girac, yes I admit, for one track in particular (« In the circus of madness »).
What are your plans following the release of the album?
Sam : Well, we’d like to fill the calendar with gigs of course. We hope that this acoustic side of the band will allow more people to discover our music. Otherwise a full electric album is already in the pipeline and we hope to release it by 2024.
Ben Folch : Live, live and more live. Electric or acoustic, HighWay in any shape or form to preach the good word. And to continue writing and recording a new album, electric this time, so we don’t rest on our laurels.
What is the first feedback you had on this album from your audience?
Ben Folch : Very positive feedback! Everyone is surprised and won over. Both people who knew us and newcomers. Some of the original fans, pure metalheads, have even admitted that it was their favourite album.
Sam : So far the media and public feedback is excellent! But I have been surprised by some feedback from people close to me or even from promoters of shows, who said they were « surprised » by this approach, and who didn’t like being « surprised » … On our side, it was precisely what we wanted to arouse in the listener. And for me that’s the whole point of making music. To go and tickle where you don’t expect it. But some people are too narrow-minded, if you go outside what they’re used to, they turn their backs. Too bad for them, they miss out on a beautiful musical journey.
Finally, what are the latest artists and bands that have thrilled you in the last year?
Sam: Wow! The list can be long so I’ll try to synthesize as much as possible. For the record, Ben and I have been hosting a show on a local radio station in the Montpellier area for 5 years now. The show Route 666 on Radio Clapas is dedicated to Hard Rock and Metal. I might as well tell you that we have discovered some bands! But personally I’ve sanded the albums of Crobot (Feel This), Molybaron (The Mutiny), Voivod (Synchro Anarchy) has turned my brain upside down… the last Skid Row (The gang ‘s all here) too ! What a pleasure to see them back in such great shape after a long desert crossing. The last Iggy Pop surprised me because it recovers the rock/punk energy put aside these last years. At 76 years old, I say: hats off to the iguana! On the French side, I discovered Malemort and their album Château-chimères , Need some mo’ by Ko Ko Mo also pleased me. And a band from our country called Headkeyz who released The cage & the crown in an alternative rock / post grunge register which is simply excellent! Finally, I’m looking forward to the release of Avatar‘s Dance Devil Dance and the next Royal Republic.
Ben Folch : Personally I had a big soft spot for Royal Republic! They’re probably the band I’ve listened to the most in 2021 and 2022. I’m a fan of what these guys do! And they put a sick atmosphere in live! Otherwise I’ve been back to the classics quite a bit, I’ve been listening to Creedence Clearwater Revival and Toto last year, it’s soothing. In fact, I think I’m getting old!
A huge thanks to Roger and Replica Promotion for this opportunity!
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