Jethro Tull, groupe de rock progressif culte des années 60 et 70 ont entamé un retour sur le devant de la scène en 2022 avec The Zealot Gene. Cette année marque la sortie de leur 23ème album intitulé RökFlöte. Il sera disponible le 21 avril via InsideOut Music. Qu’attendre de cette nouvelle sortie du groupe mené par Ian Anderson?
Par Victor BRUNERIE
English version below
Cet album explore non seulement la flute rock, instrument qui a fait la légende de Jethro Tull, mais aussi l’ancien folklore nordique. On commence en douceur avec « Volupso » qui démarre avec une voix féminine en langue nordique qui nous conte une histoire, avant que la flute vienne faire son apparition. On rentre directement dans cet univers prog rock en quelques secondes avec des instrumentations magistrales. La batterie de Scott Hammond accompagne l’arrivée de la voix de Ian Anderson, qui continue de nous conter cette histoire en anglais. Comme toujours plusieurs flutes différentes sont utilisées par Ian, ce qui nous permet de profiter pleinement de son talent. Arrive ensuite le single « Ginnungagap » évoquant Ymir, divinité ayant vécu avant même la création de la terre par Odin. Ce titre est bien évidemment marqué par un duo de solo entre la flute et la guitare de Joe Parrish-James. On ressent dans ces deux premiers titres toute l’envie du groupe de nous proposer quelque chose de toujours innovant dans ce nouvel album.
« The Feathered Consort » ou encore « Wolf Unchained » ne sont que de nouvelles preuves que la musique de Jethro Tull est intemporelle et que les années n’ont que peu d’emprise musicale sur Ian Anderson. La basse de David Goodier résonne dans chaque morceau avec un talent certain du bassiste pour des lignes dansantes et toujours très variées. Arrivé en milieu d’album je peux déjà vous dire qu’il tiens toutes ses promesses.
L’intro de « Trickster (And The Mistletoe) » donne une furieuse envie de danser avec la flute qui se retrouve très bien accompagnée par les claviers de John O’Hara. La douceur reprend ses droits avec le morceau « Cornucopia », morceau lent et porté par une longue partie instrumentale laissant tout loisir aux musiciens de nous exprimer tout leur talent. On arrive déjà bientôt en fin d’album mais il nous reste trois titres pour profiter de la musique si unique de Jethro Tull. « Ithavoll » clôture d’ailleurs parfaitement ce nouvel album du groupe avec une dernière dose de flutes toujours bienvenue, et toujours avec la présence non moins importante de tous les autres musiciens. Cette dernière pièce sonne comme un beau résumé de tout ce qui nous a été proposé dans ce nouveau projet des anglais.
Jethro Tull ont prouvé, bien qu’ils n’avaient pas à le faire, que leur retour sur le devant de la scène est fait pour durer. Les nouvelles compositions viennent parfaitement compléter une discographie déjà bien fournie. Tous les musiciens impliqués dans ce nouvel album donnent leur meilleur pour un album de prog rock qui marquera autant les fans que les curieux.
Tracklist :
01. Voluspo
02. Ginnungagap
03. Allfather
04. The Feathered Consort
05. Hammer On Hammer
06. Wolf Unchained
07. The Perfect One
08. Trickster (And The Mistletoe)
09. Cornucopia
10. The Navigators
11. Guardian’s Watch
12. Ithavoll
Jethro Tull, the cult progressive rock band of the 60s and 70s, began a comeback in 2022 with The Zealot Gene. This year marks the release of their 23rd album entitled RökFlöte. It will be available on 21 April via InsideOut Music. What can we expect from this new release from the band led by Ian Anderson?
By Victor BRUNERIE
This album explores not only the rock flute, the instrument that made Jethro Tull legendary, but also ancient Nordic folklore. We start off gently with « Volupso » which starts with a female voice in the Nordic language telling us a story, before the flute makes its appearance. We enter directly into this prog rock universe in a few seconds with masterful instrumentations. Scott Hammond‘s drums accompany the arrival of Ian Anderson‘s voice, which continues to tell us the story in English. As always, Ian uses several different flutes, allowing us to fully enjoy his talent. Next comes the single « Ginnungagap », about Ymir, a deity who lived before the creation of the earth by Odin. This track is of course marked by a duet of solo between the flute and the guitar of Joe Parrish-James. We can feel in these two first tracks all the desire of the band to offer us something always innovative in this new album.
« The Feathered Consort » and « Wolf Unchained » are just further proof that Jethro Tull‘s music is timeless and that the years have little musical influence on Ian Anderson. David Goodier‘s bass resonates in each track with a certain talent of the bassist for dancing lines and always very varied. Having arrived in the middle of the album, I can already tell you that it keeps all its promises.
The intro of « Trickster (And The Mistletoe) » gives a furious desire to dance with the flute which is very well accompanied by John O’Hara‘s keyboards. The softness takes over with the track « Cornucopia », a slow track carried by a long instrumental part that gives the musicians the opportunity to express their talent. We’re already coming to the end of the album but we still have three tracks to enjoy the unique music of Jethro Tull. « Ithavoll » closes this new album perfectly with a final dose of flutes, always welcome, and always with the presence of all the other musicians. This last piece sounds like a nice summary of everything that was proposed to us in this new project of the English band.
Jethro Tull have proved, although they didn’t have to, that their return to the forefront is here to stay. The new compositions are a perfect addition to an already extensive discography. All the musicians involved in this new album give their best for a prog rock album that will mark fans as well as the curious.
Sounding Shivers 