#Live : SU!C!DE COMMANDO + TREPONEM PAL + HORSKH @ The Black Lab, Wasquehal – 13/05/2023

Un samedi soir au lueurs de l’indus s’ouvre sur The Black Lab pour cette Industrial Night One. On y voit arriver une armée de drôles de loustics vêtues de noir, et portant divers accessoires comme des chaines et des bas resilles. On se croirait dans un bon vieux Mad Max, et y’a pas à dire, ça fait du bien à voir car c’est le signe annonciateur d’une soirée de folie au rythme des machines et du noir « désespoir »!

Report et photos par Oreÿ

English version below


Les premiers à passer dans ce moulin à grain moulant plus nos cerveaux qu’autre chose s’appellent HORSKH. Le groupe nous vient de Besançon et, une fois tout leur atirail machiniste installé et prêt à dégainer, s’empresse de monter sur scène pour nous décoller les rétines des flash lights cybernetiques ainsi que de leur son saturé en caractère détrempé d’un electronic metal passé à la moulinex !

Le sample d’intro commence avec comme l’impression de se faire aspirer au cœur d’un vortex froid et tranchant, happant nos oreilles comme nos âmes. La machine Horskh s’est mise en marche pour mieux détruire ceux qui osent tenter l’aventure visuelle et auditive d’un electronic metal froid et sans pitié. Côté scénique, ça envoie du lourd. Vétus de cuir, entre machines, guitares noires, pieds de micro plus proche d’un conduit d’aération de chez Alien qu’un truc propre clean et flambant neuf, y a pas à dire, Horskh en live c’est tout un univers. On croirait presque que Mister H.R. Giger, est passé par là…
Il n’y a que Briou, le batteur, entiérement peinturluré de rouge qui se diffère de ses deux compères, pour un côté démoniaque à souhait. Les ryhtmiques agressives sont là, bien présentes et même le plus mort d’entre les morts pourrait entendre ces appels sortant tout droit d’un autre monde, on ne peut plus étrange et cold as fuck. Horskh c’est une machine qui tourne en continue à vitesse grand V en vous happant la tête et tout le reste. Le public vient à peine d’entrer en immersion qu’ils en redemandent déjà et leurs applaudissements font savoir la joie « dark » et pourtant si grandiose qu’éprouve cette masse de jeunes loups noirs des temps modernes. Le temps passe toujours trop vite surtout en la présence de ces criminels délectables que sont Horskh, mais Dieu qu’il est bon de se faire mouliner les oreilles au son de la musique de ces vampires de l’an 2020, jusqu’à ce qu’ils fassent couler notre sang comme du bon vin !

HORSKH @ The Black Lab, Wasquehal - 13/05/2023

Arrivent ensuite les vétérans de l’industrial metal made in France, j’ai nommé TREPONEM PAL. Le groupe de Paris nous balacent ses ondes sonores en pleine face depuis 1986, pour notre plus grand bonheur ou malheur selon la légende Treponem. Au choix, car nos vieux loups de mer de font pas dans la dentelle et c’est pour ça qu’on les aime ! Ceux qui osent mettre un pied dans cette danse lourde et envoutante ne le regretteront pas. Quand à ceux qui n’ont pas trouvé la force de faire face au rouleau compresseur des Treponem, autant retourner se pavaner devant la bande d’AB Prod et son Club Dorothée…!

Ici on reste en mode baguette et camembert avec une bonne p’tite sauce d’Industrial Metal qui sent bon la Capitale. La Tour Eiffel tremble encore à près de 250 km du Black Lab. Après un sample d’intro à tendance mystique, les premières notes de guitares se font entendre. On se laisse aller dans un flot d’étrange lumière verte, vers une rythmique qui nous plonge dans les abymes torturés de notre Mère la Terre. Le rouleau compresseur des Treponem Pal est bien là, et avance au grès des riffs de gratte saturés, entre disto et echos, près à lentement tout briser sur son passage pour faire de nous en ce samedi soir, des hommes et femmes un poil moins sages. L’éléphant du cover de l’album « Higher » à a nouveau frappé pour nous aplatir comme des crêpes suzettes autour d’une petite anisette, et ça c’est chouette ! Les bonhommes sont là et ont fait leurs preuves depuis bien des années, dans la lourdeur d’un Industrial Metal teinté de Dub chamanique qui nous enivre les ouïes, et ont les remercie !

TREPONEM PAL @ The Black Lab, Wasquehal - 13/05/2023

On conclue persiste et signe cette Industrial Night One au Black Lab avec SU!C!DE COMMANDO. C’est aussi en 1986, (la même année que les débuts de Treponem Pal, étrange coïcidence…!) que le projet à vu le jour au détour des ruelles sombres de Belgique. On s’est fait l’honneur de garder le plus barré et malsain pour la fin avec un bon fix d’Aggrotech avant d’aller dormir (pour ceux qui n’auront pas le courage de continuer la soirée avec un p’tit after…), que demande le peuple ?!

Le groupe nous arrive tout droit de chez nos chers voisins Belges, et est un des fer de lance du courant Industrial Electro. Fini les guitares saturées, maintenant on passe à une bonne dose de « BOOM BOOM dans les oreilles » comme dirait les novices. On continue à rester dans l’angoisse stressante mais tout aussi savoureuse de cette nuit si spécial avec un sample d’intro malaisant et entrainant à souhait sur une rythmique frénétique et presque robotique. Le Commando du Suicide est arrivé, et à pris sa place sur scène. Une vidéo tout aussi glauque que fascinante tourne en boucle en arrière plan. La voix de Johan parsemée d’une légère distorsion nous rappelle celle de démons d’outre tombe et autres anges déchus (par chance je n’en ai jamais croisé sur mon chemin…!) mais sa gestuelle nous permet d’avoir un avant-goût sur l’enfer. Les mélodies synthétiques s’enchainent, nous invitant à une danse des plus étrange, et le public conquis, en redemande. On se croirait dans un bon vieux Blade, la crypte des électro vamps nous accueillant à bras ouvert pour mieux accélérer nos fréquences cardiaques, nos fréquences maniaques jusqu’à ce que nos amis de SU!C!DE COMMANDO clôturent leur live par leur titre phare « Blind, Torture, Kill », pseudonyme de Dennis Rader, tueur en série Américain sévissant des 70’s aux 90’s sur le conté du Land of Freedom.

Pour leur seule et unique date en France, le Commando du Suicide à envoyer sévèrement leur sauce spéciale assaisonnée, Made in Belgium et piquante à souhait, pour nous cracher au visage une purée plus digne d’un Snuff Movie complétement barré que celle d’un poulet frites basquaise avec un zest de mayonnaise.

SU!C!DE COMMANDO @ The Black Lab, Wasquehal - 13/05/2023

Un grand merci à Louise pour l’accréditation, à A Gauche de La Lune et The Black Lab pour l’organisation de cette belle soirée et à l’équipe pour l’accueil!


A Saturday night in the glow of indus opens on The Black Lab for this Industrial Night One. We see an army of funny guys dressed in black, wearing various accessories like chains and fishnet stockings. It’s like a good old Mad Max, and it’s good to see because it’s the sign of a crazy night with machines and black « despair »!

Report and pictures by Oreÿ

The first ones to pass through this grinder that grinds our brains more than anything else are called HORSKH. The band comes from Besançon and, once all their machine-like equipment is installed and ready to be drawn, they rush on stage to peel off our retinas with their cybernetic flash lights and their saturated sound in the soggy character of a grinded electronic metal!

The intro sample starts with the impression of being sucked into a cold and sharp vortex, grabbing our ears as well as our souls. The Horskh machine has been set in motion to better destroy those who dare to try the visual and auditory adventure of a cold and merciless electronic metal. On the stage, it’s a heavy one. Dressed in leather, between machines, black guitars, microphone stands closer to an Alien’s air duct than a clean and brand new thing, there’s no denying that Horskh live is a whole universe. You’d almost think that Mister H.R. Giger had been there… Only Briou, the drummer, entirely painted in red, differs from his two companions, for a demonic side as desired. The aggressive rhythms are there, very present and even the deadest of the dead could hear these calls coming straight from another world, as strange and cold as fuck. Horskh is a machine that spins continuously at high speed, taking over your head and everything else. The audience has hardly entered the immersion when they are already asking for more and their applause makes known the « dark » and yet so grandiose joy that this mass of young black wolves of modern times feels. Time always passes too quickly, especially in the presence of those delectable criminals that are Horskh, but God, it’s good to have our ears grind to the sound of the music of these vampires of the year 2020, until they make our blood flow like good wine!

Then came the veterans of industrial metal made in France, TREPONEM PAL. The band from Paris have been throwing their sound waves in our faces since 1986, for our greatest happiness or misfortune according to the Treponem legend. It’s up to you, because our old sea wolves don’t mess around and that’s why we love them! Those who dare to step into this heavy and bewitching dance will not regret it. As for those who haven’t found the strength to face the Treponem steamroller, they might as well go back to strutting in front of AB Prod and its Club Dorothée…! Here we stay in baguette and camembert mode with a good little Industrial Metal sauce that smells like the capital. The Eiffel Tower is still shaking at about 250 km from The Black Lab. After a mystical intro sample, the first guitar notes are heard. We let ourselves go in a stream of strange green light, towards a rhythmic that plunges us into the tortured abyss of our Mother Earth. The Treponem Pal steamroller is there, and moves forward with the saturated scratch riffs, between disto and echoes, ready to slowly break everything in its path to make us, on this Saturday night, a little less wise men and women. The elephant on the cover of the album « Higher » has struck again to flatten us like suzette pancakes around a little anisette, and that’s nice! The guys are there and have proven themselves for many years, in the heaviness of an Industrial Metal tinged with shamanic Dub that intoxicates our ears, and we thank them!

We conclude this Industrial Night One at the Black Lab with SU!C!DE COMMANDO. It was also in 1986 (the same year as Treponem Pal’s debut, strange coincidence…!) that the project was born in the dark alleys of Belgium. We’ve done ourselves the honour of saving the craziest and most unhealthy for the end with a good Aggrotech fix before going to sleep (for those who don’t have the courage to continue the evening with a little after party…), what do you expect? The band comes straight from our dear Belgian neighbours, and is one of the spearheads of the Industrial Electro trend. No more saturated guitars, now it’s time for a good dose of « BOOM BOOM in the ears » as the novices would say. We continue to stay in the stressful but just as tasty anguish of this special night with an unpleasant and catchy intro sample on a frenetic and almost robotic rhythmic. The Suicide Commando arrived, and took their place on stage. A video as gloomy as fascinating runs in the background.

Johan‘s voice, with a slight distortion, reminds us of demons from beyond the grave and other fallen angels (luckily I’ve never come across one…!) but his gestures give us a taste of hell. The synthetic melodies follow one another, inviting us to a very strange dance, and the audience, conquered, asks for more. It’s like in a good old Blade, the crypt of electro vamps welcoming us with open arms to better accelerate our heart rates, our maniac frequencies until our friends from SU!C!DE COMMANDO close their live with their flagship track « Blind, Torture, Kill », pseudonym of dear Dennis Rader, American serial killer who was rampant from the 70’s to the 90’s on the Land of Freedom.

For their one and only date in France, the Suicide Commando severely sent their special seasoned sauce, Made in Belgium and spicy as desired, to spit in our face a mash more worthy of a completely crazy Snuff Movie than a Basque fried chicken with a dash of mayonnaise.

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