#Song : La sélection musicale de nos artistes : Florent Gerbault (chant/guitare) de Nord

Cet été, nous avons décidé de laisser la voix aux artistes dont nous apprécions le travail. Pour cela, nous leur proposons de composer leur playlist musicale des titres qui les font vibrer. Cette semaine, c’est Florent Gerbault, au chant, à la guitare et à l’écriture dans le groupe Nord qui nous fait sa carte blanche. 

A propos de Nord : Nord est un groupe Français de math-rock et post rock avec déjà deux albums à leur actif. Leur musique est un sublime mélange, parfaitement dosé de rock, post-hardcore, math-rock, post-rock ou même parfois djent. 


1. Gojira – Remembrance (2003, album The Link, sorti chez Boycott Rec)

Mes premiers pas dans le Metal français ! Ce riff de fin à la fois répétitif, violent et déstructuré annonçait déjà que Gojira serait un groupe géant. Frissons et torticolis garantis !

2. Pianos Become The Teeth – Say Nothing (2014, album Keep You, sorti chez Epitaph)

Morceau de fermeture de « Keep You », le premier album de screamo/hardcore que j’ai écouté… sans scream ! Je considère cette track finale comme étant émotionnellement la plus intense et entraînante du genre, clôturant un album complet sur le deuil de la plus belle des manières (oui c’est joyeux !).

3. Biffy Clyro – Many Of Horror (2009, album Only Revolutions, sorti chez 14th Floor Records)

Une ballade rock bien radiophonique à souhaits, mais une des rares à être transcendante en studio comme en Live. Je ne peux que conseiller à tous d’aller voir Biffy Clyro et découvrir que ce groupe encore trop méconnu en France est une baffe immense pour tous les fans de Rock, Math-Rock, Punk-Rock.

4. Bon Iver – 715 – CRΣΣKS (2016, album 22, A Million, sorti chez Jagjaguwar)

Surtout connu pour faire de la folk avec leur tube « Skinny Love », Bon Iver se prête au jeu de l’électronique avec cet album, et en particulier ce morceau 100% joué et chanté au vocoder. Voix robotiques capables de me donner de belles palpitations : C’est rare ! (je triche c’est mon groupe préféré)

5. Between The Buried And Me – Sun Of Nothing (2007, album Colors, sorti chez Victory Records)

Le rite initiatique ultime du fan de Metal Progressif passe par Between The Buried And Me : C’est prog, plein de virtuosité mais très violent, on passe par tous les styles musicaux et toutes les sensations possibles. « Sun Of Nothing » est la définition même du genre, à découvrir absolument.

6. Dream Theater – Scene Two : I. Overture 1928 (1999, album Metropolis Pt. 2: Scenes From A Memory, sorti chez Elektra Records)

J’aurais aimé ne pas citer Dream Theater, mais impossible de nier que c’est le groupe qui m’a fait commencer sérieusement la musique, et surtout à apprécier l’aspect technique de celle-ci. Ce morceau instrumental enchaîne riffs épiques et solii de John Petrucci, c’est ma Madeleine de Proust, et un grand classique du rock progressif !

7. Deftones – Digital Bath (2000, album White Pony, sorti chez Maverick Records)

Pas de sélection musicale sans Deftones, ce groupe étant à mon goût le seul de l’époque Neo-Metal à encore se renouveler. Digital Bath restera un des morceaux les plus sensuels de l’histoire du Metal, parmi tant d’autres de leur discographie. À écouter dans son bain du coup.

8. Lorde – Sober (2017, album Melodrama, sorti chez Universal Music)

Petit intermède de cette sélection avec de la Pop, et en particulier ce morceau (voire tout cet album) très mélancolique de Lorde, qui restera une des plus douces références en termes de placement chant, d’écriture et d’arrangements électroniques, avec un thème récurrent : Le lâcher-prise.

9. The Dillinger Escape Plan – Sunshine The Werewolf (2004, album Miss Machine, sorti chez Relapse Records)

Mon entrée dans le Mathcore : C’est barré, déstructuré, brutal, mais assez mélodique pour être prenant et pour qu’on puisse headbanger. Ceux qui ont eu la chance de voir ce groupe en live vous en parleront avec des étoiles dans les yeux, vous pouvez sécher vos larmes en écoutant l’intégralité de leur discographie, il n’y a rien à jeter.

10. The Mars Volta – Tetragrammaton (2006, album Amputechture, sorti chez Gold Standard Laboratories, Universal et Strummer)

Impossible de ne pas citer The Mars Volta et leur folie psychédélique, jazzy et rock ! « Mais c’est quoi ce bordel ! » est la première réaction à avoir, mais lorsque l’on se plonge intensément dans ce genre de morceau (et même dans toute leur discographie), un plaisir peu égalable en ressort. Pour les auditeurs avertis !

 

Playlist à écouter sur Spotify :

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