Après une nuit de sommeil un peu trop courte, nous voilà fin prêts pour cette deuxième grosse journée de concerts. Direction le site du Motocultor pour se mettre en forme avant le début des hostilités avec un bon repas! Le programme est chargé mais nous sommes parés pour retrouver tout plein de groupes chers à notre cœur, et enfin voir des artistes qu’on attendait de voir depuis de longs mois. Au programme de ce jour : Wardruna, Epica, Gorod, Psychonaut, Hrafngrimr, Déluge, GGGOLDDD, Hypno5e, Insomnium et Carcass .
Report par Victor BRUNERIE
Photos par Marye DAVENNE
English version below
Gorod (Dave Mustage)
Pour ce deuxième jour c’est les bordelais de Gorod qui lancent la fête. Le premier riff de cette journée sera donc bien puissant et technique comme on aime et sera vite rejoint par les cris puissants de Julien Deyrez. Avec leur nouvel album en poche, et après un concert lillois un peu plus tôt cette année, il nous tardait de retrouver le groupe en live pour du tech death de haute volée. Il ne faut que quelques minutes pour voir les premiers headbangs de cette deuxième journée, et pour cause la musique des bordelais est totalement calibrée pour se démonter les cervicales de bon matin. L’ambiance est au beau fixe et on sent le quintet ravi de nous mettre plein la vue! Les quarante minutes de set filent à une vitesse folle et on se dit que la journée s’ouvre sur les meilleurs auspices.
Psychonaut (Massey Ferguscène)
En avril dernier, nous étions subjugué par la prestation live de Psychonaut au Trix d’Anvers. Les retrouver aujourd’hui sur le festival était donc clairement un immanquable, et nous ne sommes visiblement pas les seuls à penser ça! La Massey est prête pour une dose de post métal d’anthologie en compagnie des belges. Leur musique puissante et majestueuse touche au coeur et vient nous confirmer tout l’amour qu’on leur porte. La voix de Stefanie Mannaerts (Brutus) s’élève dans les hauts parleurs et nous annonce le début de « Violate Consensus Reality », titre dévastateur issu de l’album sorti l’an dernier. Thomas Michiels (basse & chant), Stefan De Graef (guitare et chant) et Harm Peters (batterie) sont au sommet de leur art et nous enchantent de minute en minute. Les titres longs permettent de prendre en pleine face la puissance de frappe du trio belge. Le bonheur se lit sur leurs visages et ils remercient chaleureusement le public pour l’accueil qui leur ait fait. Ils nous laissent avec « The Fall Of Consciousness » qui nous achève par sa beauté, en nous laissant une fois encore transportés par les émotions.
Hrafngrimr (Bruce Dickinscène)
Direction la Bruce Dickinstage pour aller découvrir Hrafngrimr. Beaucoup se sont rendu sous la tente pour y retrouver le groupe de neo folk français. En quelques secondes la sauce prend et le public se laisse transporter par les légendes contées par la formation. De notre côté, nous sommes un peu moins convaincus et nous finirons le set sur le côté de la tente à écouter les derniers morceaux. On leur souhaite plein de réussite pour la suite et on sait que le public sera présent!
Déluge (Supositor Stage)
La Supositor accueille les français de Déluge devant un public nombreux. Et pour cause le groupe de post black s’est forgé en deux albums une solide réputation. Sur scène, on est accueillis par une vague de riffs tous plus puissants les uns que les autres. Maxime Febvet est un chanteur de grand talent qui profite de l’excellent son pour nous transmettre toutes les émotions des paroles avec brio. Tout le monde est aux anges et nous aussi! Voir le groupe de Metz donner un spectacle de cette qualité est un véritable plaisir dont on profitera jusqu’à la dernière miette. Cette prestation est une totale réussite et nous fait attendre une nouvelle tournée avec impatience!
GGGOLDDD (Dave Mustage)
Après une véritable claque musicale lors de notre découverte de GGGOLDDD il y a un peu plus d’un an, nous attendions de pied ferme de pouvoir retrouver ce projet unique en live. Milena Eva est toujours aussi envoutante autant au chant que dans sa présence scénique. Ici pas de batterie mais des pads électroniques, qui en déconcerterons plus d’un. Les thèmes des morceaux sont toujours aussi durs et les émotions sont fortes tout au long du set. On ne peut que saluer cette très belle prestation qui aura eu le mérite de proposer quelque chose d’unique sur le festival.
Hypno5e (Massey Ferguscène)
En avril dernier Hypno5e nous émouvait aux larmes à Bruxelles et nous n’avions qu’une hâte les retrouver au plus vite. Autant vous dire qu’on s’est placé au plus près de la scène pour le set du groupe français. L’intro du dernier album en date nous accueille pendant l’arrivée des musiciens avant que « Sheol – Part II – Land Of Haze » ne vienne nous en mettre plein la vue. Les guitares sont aussi puissantes que envoûtantes, la basse résonne et la batterie alterne entre rythmes techniques et moments de légèreté. Chaque seconde plonge le public dans un voyage musical total qui sait faire monter nos émotions en flèche. La voix d’Emmanuel Jessua est majestueuse et fait vivre les parties vocales de la plus belle des manières. Les morceaux très longs laissent aux changements de rythmiques et de tons l’opportunité de faire vagabonder nos esprits. Vient ensuite notre morceau, celui qui nous retourne à chaque écoute: « On The Dry Lake »! Quel bonheur de l’entendre en live et de se remémorer tous les moments qu’il a accompagné. On aurait aimé rester pleinement dans le morceau, mais les chuchotements autour de nous ont un peu gâché l’immersion. Les deux derniers titres du set ne sont qu’une énième preuve qu’Hypno5e savent composer des pistes toutes plus belles et impactantes les unes que les autres, et qu’on ne se lasse jamais d’écouter. Leur prestation reste pour nous une des plus belles et une des plus puissantes du festival, mais aussi une des plus importantes pour nous!
Insomnium (Dave Mustage)
Direction le camping pour aller assister au calme au concert d’Insomnium avec notre vue plongeante sur la Dave Mustage. Leur dernier album en date avait frappé fort, et en live les morceaux prennent une véritable nouvelle vie. On se laisse porter par les notes joués par les finlandais et on se repose pour être prêts pour la fin de cette belle journée.
Carcass (Dave Mustage)
C’est parti pour les légendes de Carcass! Jeff Walker est en grande forme et nous montre que le groupe sait toujours proposer un death métal mélodique et puissant quand il le faut! La prestation est suivie par un très large public qui souhaite retrouver ce groupe majeur de la scène anglaise. De notre côté c’est une véritable découverte (mieux vaut tard que jamais) et on ne peut que comprendre l’engouement autour du groupe! Le groupe joue sans temps mort et enchaîne les tubes au grand plaisir des fans présents. La prestation nous a totalement convaincu et on hésitera pas à retourner voir le groupe dès que possible!
Haken (Massey Ferguscène)
Cette journée ressemble à un véritable best of de nos concerts de débuts d’année, puisque nous avions vu Haken au Trix d’Anvers en mars dernier ! Direction donc la Massey pour y retrouver nos anglais favoris. Première surprise, Richard Henshall est absent ce soir, mais le groupe a décidé de maintenir sa prestation. Le groupe commence en trombe avec « Taurus » et nous confirme une fois encore pourquoi ils sont les fers de lance de la scène prog métal. Ross Jennings est comme d’habitude tout sourire et nous enchante avec ses vocalises, tout en sachant se mettre en retrait quand il le faut pour laisser les musiciens prendre la lumière. Impossible de ne pas chanter en chœur les refrains inoubliables du groupe, tout en secouant la tête au son des rythmiques complexes et changeantes. Le talent des musiciens n’est plus à prouver, et chaque note est un véritable bonheur pour les tympans. Après un set mettant largement en avant les derniers albums en date, le groupe nous propose de remonter le temps avec « Pareidolia » qui fête ses 10 ans. Puis le concert se clôt sur le mastodonte « The Architect » et ses quatorze minutes où le scream fait même une apparition remarquée. Haken ont totalement réussi leur passage au Motocultor et le public en en a clairement pris plein le vue et nous aussi!
Epica (Dave Mustage)
Il est enfin l’heure de retrouver Epica sur la Dave Mustage! Leur décor est en place et impressionne déjà par son ampleur. Des serpents de métal, des roues dentées sur le côté de la scène ainsi qu’une belle dose de pyrotechnie voilà ce qui nous attend pour le show du groupe néerlandais. Les musiciens arrivent sur scène suivis de Simone Simons. On part en trombes avec « Abyss Of Time – Countdown To Tragedy » qui laisse Simone et Mark Jansen se répondre entre chant lyrique et chant hurlé. L’énergie sur scène est dingue, et on prend tous une véritable claque! Les morceaux s’enchainent en faisant vivre le décor et en nous faisant oublier la pluie qui commence à tomber sur le festival. Le mythique « The Essence Of Silence » sera bien évidemment de la partie, même si la part belle est faite aux deux derniers albums de la formation. On est face à ce qui est pour le moment le show le plus complet du festival, et on en redemande. En fin de set, l’apogée musicale et visuelle est atteinte avec le légendaire « Consign To Oblivion » qui ravira les fans autant que ceux qui découvrent le groupe ce soir. La formation quitte la scène très largement applaudie par un public transcendé par le show qui vient de se dérouler devant ses yeux. Une performance qu’on gardera longtemps en mémoire!
Wardruna (Dave Mustage)
Pour terminer cette deuxième journée, la scène principale accueille Wardruna! Sept ans que le festival essaie d’avoir ce projet unique sur scène comme nous confiez Yann Le Baraillec, directeur de Motocultor et ce soir c’est chose faite! Einar Selvik, Lindy Fay Hella et leurs musiciens arrivent sur scène et nous envoutent totalement dès les premières secondes. Impossible de rester impassible devant un show aussi unique en son genre. Ici les légendes nordiques prennent vie, magnifiées par les voix et les instruments comme le jouhikko, la moraharpa ou encore le lur. Nos yeux brillent face au visuel majestueux sur scène qui laisse les musiciens relativement dans l’ombre pour nous laisser profiter pleinement des morceaux joués. Nos émotions, déjà bien réveillées par les groupes ayant joués aujourd’hui seront au plus haut! Chaque titre est un enchantement pour les oreilles et le set file à une vitesse folle. Einar Selvik est un maître de cérémonie unique qui nous fait vivre chaque phrase comme si elle devait changer notre existance, et c’est réussi. Après un set onirique à souhaits le groupe quitte la scène sur un dernier morceau triste et très beau qui clôt parfaitement cette belle aventure. Ils nous remercient longuement pour notre écoute et notre soutient. Une fin de journée qui nous laisse sans voix!
Ce vendredi à fait la part belle aux groupes qu’on adore et nous a fait passer par beaucoup de sentiments forts et variés. On ne le redira jamais assez, mais la variété de l’affiche est clairement une des forces du festival, et cette journée l’a encore prouvé. On vous donne rendez-vous très vite pour les deux derniers reports de cette quatorzième édition.
After a night’s sleep that was a little too short, we’re ready for our second big day of concerts. We headed to the Motocultor site to get in shape before the hostilities began with a good meal! It’s a packed programme, but we’re all set to catch up with a whole host of bands dear to our hearts, and finally see some artists we’ve been waiting to see for months.
Review by Victor BRUNERIE
Pictures by Marye DAVENNE
Gorod (Dave Mustage)
The second day kicks off with Gorod from Bordeaux. The first riff of the day was as powerful and technical as we like, and was soon joined by the powerful screams of Julien Deyrez. With their new album in the bag, and after a gig in Lille earlier this year, we couldn’t wait to see the band live again for some high-flying tech death. It only takes a few minutes to see the first headbangs of this second day, and with good reason: the Bordeaux band’s music is totally calibrated to take your head off early in the morning. The atmosphere is just right and you can feel the quintet’s delight in blowing our minds! The forty minutes of their set flew by at breakneck speed and you could tell that the day was off to a flying start.
Psychonaut (Massey Ferguscène)
Last April we were blown away by Psychonaut‘s live performance at the Trix in Antwerp. Seeing them at the festival today was clearly a must, and we’re obviously not the only ones to think so! Massey is ready for a dose of post-metal anthology in the company of the Belgians. Their powerful, majestic music touches the heart and confirms all the love we have for them. The voice of Stefanie Mannaerts (Brutus) rises through the speakers and announces the start of « Violate Consensus Reality », a devastating track from the album released last year. Thomas Michiels (bass & vocals), Stefan De Graef (guitar & vocals) and Harm Peters (drums) are at the top of their game, delighting us from minute to minute. The long tracks let you feel the full force of the Belgian trio. You can see the happiness on their faces and they thank the audience warmly for the welcome they have received. They leave us with « The Fall Of Consciousness », which finishes us off with its beauty, leaving us once again transported by emotions.
Hrafngrimr (Bruce Dickinscène)
We headed to Bruce Dickinstage to see Hrafngrimr. Many had made their way to the tent to see the French neo-folk band. It only took a few seconds for the music to sink in, and the audience were transported by the legends told by the band. We, on the other hand, were a little less convinced and ended the set on the side of the tent, listening to the last few tracks. We wish them every success for the future, and we know the audience will be there!
Déluge (Supositor Stage)
The Supositor welcomes French band Déluge to a packed house. And with good reason, the post-black band has built up a solid reputation over the past two albums. On stage we’re greeted by a wave of riffs, each more powerful than the last. Maxime Febvet is a very talented singer who takes advantage of the excellent sound to convey all the emotions of the lyrics with brio. Everyone is over the moon, and so are we! Seeing the band from Metz put on a show of this quality is a real pleasure that we’ll enjoy to the very end. The show was a complete success and has us looking forward to another tour!
GGGOLDDD (Dave Mustage)
After a musical slap in the face when we discovered GGGOLDDD just over a year ago, we’ve been waiting with bated breath to see this unique project live again. Milena Eva‘s vocals and stage presence are as spellbinding as ever. There are no drums here, just electronic pads, which will disconcert many a listener. The themes of the songs are as tough as ever, and the emotions run high throughout the set. We can only applaud this fine performance, which had the merit of offering something unique at the festival.
Hypno5e (Massey Ferguscène)
Last April Hypno5e moved us to tears in Brussels, and we couldn’t wait to see them again. So we got right up close to the stage for the French band’s set. The intro to their latest album greeted us as the musicians arrived, before ‘Sheol – Part II – Land Of Haze’ blew us away. The guitars are as powerful as they are captivating, the bass resonates and the drums alternate between technical rhythms and moments of lightness. Every second plunges the audience into a total musical voyage that sends our emotions soaring. Emmanuel Jessua‘s voice is majestic, bringing the vocal parts to life in the most beautiful of ways. The very long tracks allow the changes in rhythm and tone to take our minds on a wander. Then comes our track, the one that turns us around every time we listen to it: ‘On The Dry Lake’! What a joy to hear it live and remember all the moments it accompanied. We’d have liked to have stayed fully inside the song, but the whispers around us spoiled the immersion a little. The last two tracks of the set are just the umpteenth proof that Hypno5e know how to compose tracks that are each more beautiful and impactful than the last, and that we never tire of listening to. For us, their performance remains one of the most beautiful and powerful of the festival, and also one of the most important for us!
Insomnium (Dave Mustage)
We headed back to the campsite for a quiet Insomnium concert with a bird’s eye view of the Dave Mustage. Their last album hit hard, and live the tracks take on a whole new life. We let ourselves be carried away by the notes played by the Finns and rested to get ready for the end of this beautiful day.
Carcass (Dave Mustage)
Let’s hear it for the legends of Carcass! Jeff Walker is in top form, showing us that the band still knows how to deliver powerful, melodic death metal when it’s needed! The performance was followed by a very large audience eager to see this major English band again. For us, it was a real discovery (better late than never) and we can only understand the hype surrounding the band! The band played without a moment’s pause and went from hit to hit, much to the delight of the fans in attendance. The performance totally convinced us and we won’t hesitate to go and see the band again as soon as possible!
Haken (Massey Ferguscène)
Today looks like being a veritable best of of our early-year concerts, because we saw Haken live back in march in Antwerp! So it was off to the Massey to catch up with our favourite English band. The first surprise was that Richard Henshall was absent this evening, but the band had decided to carry on. The band kicked things off with a bang with ‘Taurus’, confirming once again why they are the spearheads of the prog metal scene. As usual, Ross Jennings is all smiles and delights us with his vocals, while knowing how to take a back seat when needed to let the musicians take the spotlight. It’s impossible not to sing along to the band’s unforgettable choruses, while shaking your head to the sound of the complex, ever-changing rhythms. The musicians’ talent is unquestionable, and every note is a real treat for the eardrums. After a set featuring their latest albums, the band take us back in time with ‘Pareidolia’, which celebrates its 10th anniversary. Then the concert closes with the fourteen-minute behemoth ‘The Architect’, where the scream even makes a notable appearance. Haken‘s performance at Motocultor was a complete success, and the audience were clearly in for a real treat – and so were we!
Epica (Dave Mustage)
It’s finally time for Epica to take to the Dave Mustage! Their set is in place and already impresses with its sheer size. Metal snakes, cogwheels on the side of the stage and a nice dose of pyrotechnics – that’s what’s in store for the Dutch band’s show. The musicians take to the stage, followed by Simone Simons. The show kicks off with « Abyss Of Time – Countdown To Tragedy », with Simone and Mark Jansen answering each other with lyrical and screamed vocals. The energy on stage is insane, and we all get a real slap in the face! One track followed another, bringing the set to life and making us forget the rain that was starting to fall on the festival. The legendary ‘The Essence Of Silence’ is obviously on the bill, even if the band’s last two albums are given pride of place. This is the most complete show of the festival so far, and we’re back for more. At the end of the set, the musical and visual climax is reached with the legendary « Consign To Oblivion », which will delight fans as much as those discovering the band tonight. The band left the stage to rapturous applause from an audience transcended by the show that had just unfolded before their eyes. A performance that will live long in the memory!
Wardruna (Dave Mustage)
To round off the second day, the main stage welcomes Wardruna! The festival has been trying to get this unique project on stage for seven years, as shared by Motocultor’s president Yann Le Baraillec, and tonight it’s a done deal! Einar Selvik, Lindy Fay Hella and their musicians take to the stage and leave us spellbound from the very first seconds. It’s impossible to remain impassive in front of such a unique show. Here, Nordic legends come to life, magnified by voices and instruments like the jouhikko, the moraharpa and the lur. Our eyes sparkle at the majestic visuals on stage, leaving the musicians relatively in the background to let us enjoy the songs to the full. Our emotions, already well aroused by the bands playing today, will be at their highest! Each track is an enchantment for the ears and the set moves along at breakneck speed. Einar Selvik is a unique master of ceremonies who makes us live each phrase as if it were going to change our lives, and he succeeds. After a dreamlike set, the band leave the stage on a sad and beautiful final track that brings this wonderful adventure to a perfect close. They thank us at length for our attention and support. This day closer set left us speechless!
Friday’s line-up featured some of the bands we’ve come to love, and gave us the chance to experience a wide range of emotions. We can’t stress it enough, but the variety of the line-up is clearly one of the festival’s strengths, and this day proved it once again. We look forward to seeing you very soon for the last two reports on this fourteenth edition.
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