Pour cette rentrée 2023, Calogero nous fait le plaisir de sortir son 9ème album studio : A.M.O.U.R via Barclay pour une ode à toutes les formes d’amour et un beau coup de fraicheur dans notre doux rock français.
par Marye Davenne
English version below
Calogero souhaite nous parler d’amour, de tout ce qui entourent et forgent l’amour. Même si le mot amour est au singulier, il faut toujours deux parties à l’Amour : celui qui aime, et celles et ceux qui sont aimé.e.s. Tout le monde est concerné par l’Amour, et quoi de mieux que de commencer par un morceau peuplé de voix, en chœur, avec le titre éponyme. Sommes nous en train d’écouter -M- ou Calogero ? Les premières notes du morceau sonne comme un titre d’un des fils Chedid. Calogero a un amour pour la musique, et il va peupler son album d’instruments. Prenons le titre très funk « Donne » avec violon, basse fracassante, clavier et batterie, comme une continuité musicale de « je joue de la musique ». Pour peupler encore plus son album, Calogero s’offre la venue de Gaëtan Roussel sur « La nuit n’est jamais noire ». Parfois, l’amour se fait simplement à deux, et le duo piano-voix de « Dénouement heureux » sera suffisant. Ici, c’est les émotions qui viennent remplir l’atmosphère.
L’amour de la musique se fait ressentir à chaque morceau, mais c’est bien « Juste une chanson » qui sera le plus bel exemple. Les paroles sont en parfaite adéquation avec l’histoire musicale qui en ressort du titre : On commence par les riffs et notes rock classique, on évolue vers du post-punk très 00s jusqu’à l’arrivée des sonorités électro. On voyage dans l’histoire de la musique, ou du moins l’apprentissage qu’a eu Calogero de la musique, jusqu’à la conclusion finale : « je voulais juste faire une chanson pour les filles et les garçons ».
Si l’amour nous fait nous évader, le français décrit le quotidien « derrière ma fenêtre », d’une population parfois en manque d’amour (ou de considération). S’évader, ou tout quitter ? C’est dans le « Hall des départs » que les histoires peuvent prendre un tout autre tournant. L’association avec la voix de Marie Poulain, à la limite des chuchotements est un beau moment suspendu sous les violons saignants (mais ce n’est que provisoire).
L’amour est un beau jeu, avec des règles compliquées, mais qui passe toujours par de la pudeur et ce jeu de « cache cache », entre émotions dissimulées, ou amour secret. Et si l’amour se concrétise bien souvent par une alliance, si bien décrit sous l’orchestration de « Marie », l’amour nous fait grandir, passer d’enfant à Homme. L’amour, c’est la vie tout simplement.
Calogero offre à la chanson française une superbe lettre d’A.M.O.U.R. On a toujours été admiratif du talent de cet artiste et on se délecte de ce nouvel opus. On ne peut que vous conseiller d’aller le (re)découvrir en live lors de sa prochaine tournée.
Tracklist :
- A.M.O.U.R
- Donne
- Juste une chanson
- La nuit n’est jamais noire feat. Gaëtan Roussel
- Dénouement heureux
- Derrière ma fenêtre
- Le hall des départs feat. Marie Poulain
- Rien comme les autres
- Cache cache
- Si tu passes par là
- Marie
For the autumn of 2023, Calogero is pleased to release his 9th studio album: A.M.O.U.R via Barclay, an ode to all forms of love and a breath of fresh air in our gentle French rock.
Calogero wants to talk to us about love, about everything that surrounds and shapes love. Even if the word love is in the singular, there are always two parts to love: the one who loves, and those who are loved. Everyone is affected by love, and what better way to start than with a song populated by voices, in chorus, with the eponymous title. Are we listening to -M- or Calogero? The first notes of the track sound like a song by one of the Chedid sons. Calogero has a love of music, and he populates his album with instruments. Take the very funky track « Donne », with its violin, thumping bass, keyboard and drums, as a musical continuation of « je joue de la musique ». To make his album even more populated, Calogero invites Gaëtan Roussel to join him on « La nuit n’est jamais noire ». Sometimes, love is simply a matter of two, and the piano-vocals duet on « Dénouement heureux » is enough. Here, it’s the emotions that fill the atmosphere.
The love of music is evident on every track, but it’s ‘Juste une chanson’ that stands out the most. The words are in perfect adequacy with the musical history which in spring of the title: On begins by the riffs and notes classic rock, on evolves towards the post-punk very 00s up to the arrival of more electronic sounds. We travel in the history of music, or the least the way the singer learned about it, up to the final conclusion: « I just wanted to make a song for girls and boys ».
If love makes us escape, the French artist describes the daily life « Derrière Ma Fenêtre » (Behing my window) of a population sometimes in need of love (or consideration). Escape, or leave everything behind? It’s in the « Hall Des départs » that the stories can take a completely different turn. The association with Marie Poulain‘s voice, bordering on a whisper, is a beautiful moment suspended under the bleeding violins (but it’s only temporary).
Love is a beautiful game, with complicated rules, but one that always involves modesty and this game of ‘Cache cache’ (hide and seek), between hidden emotions and secret love. And while love often takes the form of an alliance, so well described in the orchestration of « Marie », love makes us grow, transforming us from children into adults. Quite simply, love is life.
Calogero offers to French music a superb love letter or a lettre d’ A.M.O.U.R. We’ve always admired the talent of this artist and we’re delighted with this new opus. We urge you to go and (re)discover him live on his next tour.
Sounding Shivers 