#Album : Annisokay – Abyss Pt I (22/09/2023)

Que vous les ayez découvert en début d’année en première partie de Electric Callboy, pendant le confinement dans les playlists New Core, par hasard sur Youtube ou grâce à une recommandation d’un ami ou disquaire, Annisokay est l’un des noms immanquables du métalcore moderne. Les allemands ne cessent de faire parler d’eux et sortent ce vendredi 22 septembre leur tout nouvel album, intitulé Abyss Pt I, via Arising Empire. 

par Marye Davenne

English version below


Plongeons dans les abysses lentement, avec le premier titre, très atmosphérique, comme une introduction avant de vivre la folie et la puissance des enfers (intérieurs). « Into the Abyss » ouvre cet album avec douceur. Mais très vite, l’influence qu’à Architects sur le métalcore moderne n’est plus à prouver, notamment après avoir eu le « Doomsday » riff dans de nombreuses compositions les années qui suivent. Il semblerait qu’ici, Annisokay ont décidé de reprendre le riff de « When We Were Young » dans le très bon « Human ». Leur compère d’Electric Callboy ont donné un coup de fraicheur avec des titres métalcores assez pop, électronique (même Tekkno) et on retrouve ce vent de « fête » sur « Calamity » notamment grâce à ce clip aux couleurs néons qui ne fait que confirmer ce sentiment. Les breakdowns sont stratosphériques, qu’ils soient lancé par Rudi Schwarzer ou par Christoph Wieczorek. Petit coup de coeur pour celui de « Throne of the Sunset » et son riff saccadé. C’est pourtant « Ultraviolet » qui sera le plus représentatif de la musique de Annisokay. C’est encore un fois un morceau qui reussira le défi du live avec aisance grâce au refrain se chantant facilement. Les riffs de guitares sont très mélodique, et le fracas de la section rythmique prendra une dimension encore plus impressionnante dans une salle de concert, pour sûre !

Annisokay continuent leur ascension avec aisance, proposant un album métalcore se plaçant parfaitement dans la veine actuelle de  ce qui se fait dans le genre. Ils en deviennent peut-être parfois indifférenciable de leurs compères, ce qui prouve la qualité de leurs compositions, mais qui souligne aussi un léger manque d’originalité. Mais un album n’est il bon que lorsqu’il est original? 

 

Tracklist:
1. Into the Abyss
2. Human
3. Ultraviolet
4. Throne of the Sunset
5. Calamity
6. Time

 

 

 

 

Ne manquez pas leur passage à La Boule Noire (Paris) le 10 octobre, au Kavka (Anvers) le 11 octobre et partout en Europe.


Whether you discovered them at the start of the year as support act for Electric Callboy, while confined to New Core playlists, by chance on YouTube or thanks to a recommendation from a friend or record store, Annisokay are one of the unmissable names in modern metalcore. The Germans continue to make waves, and this Friday 22 September they’re releasing their brand new album, Abyss Pt I, via Arising Empire.

by Marye Davenne

 

Let’s plunge slowly into the abyss, with the first track, very atmospheric, like an introduction before experiencing the madness and power of the (inner) underworld. « Into the Abyss » opens the album gently. But very quickly, Architects‘ influence on modern metalcore is unquestionable, especially after the « Doomsday » riff featured in so many compositions in the years that followed. Here, it seems, Annisokay have decided to use the riff from ‘When We Were Young’ on the excellent ‘Human’. Their Electric Callboy compatriots have given the band a breath of fresh air with some pop and electronic metal tracks (even Tekkno), and there’s a festive feel to ‘Calamity’, thanks in no small part to the neon-coloured video. The breakdowns are stratospheric, whether by Rudi Schwarzer or Christoph Wieczorek. A particular favourite is « Throne of the Sunset », with its jerky riff. But it’s « Ultraviolet » that is the most representative of Annisokay‘s music. Once again, it’s a track that easily rises to the challenge of live performance, thanks to its easy-singing chorus. The guitar riffs are very melodic, and the crash of the rhythm section will take on an even more impressive dimension in a concert hall, for sure!

Annisokay continue their ascent with ease, offering a metalcore album that fits perfectly into the current sound of the genre. At times, they may become indistinguishable from their compatriots, which proves the quality of their compositions, but also highlights a slight lack of originality. But is an album only good when it’s original? We beg to differ.

 

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