Prêt pour un voyage dans le post-métal atmosphérique des montagnes Grenobloises ? Azimut sortent leur premier album Dans Les Méandres ce vendredi 6 octobre, en autoproduction après avoir jouer aux côtés de beaux noms tels que Hangman’s Chair et Envy. Une belle sortie que nous ne pouvions pas louper.
par Victor BRUNERIE
English version below
Le début de « Dessins Illusoires » enveloppe nos oreilles de guitares nappées de sons de claviers et autres machines. L’ambiance se construit petit à petit avec un crescendo des plus réussis. Puis la batterie de Jonathan Battandier (ex-Gliesers) ainsi que la voix hurlée de Franck Marcadon (Synapses, ex-Gliesers) rejoignent l’aventure pour un titre tout en puissance qui nous laisse de belles attentes pour ce qui va venir en suite. Les émotions passent parfaitement dans chaque note jouée par les six musiciens, et « Persona Non Grata » en est une formidable illustration. On peut illustrer ce que nous proposent Azimut ici par une sensation, la montée en puissance, chaque titre se démarque par une démonstration de cette technique qui ici prend tout son sens. Vocalement on est proche de groupes comme Amenra, avec des lamentations magistrales qui viennent nous transpercer. James Leonard (Barús, ex-Maïeutiste) fait résonner sa basse dans nos cœurs avec un brio déconcertant. Le single « Au Cœur D’Une Destiné Erratique » montre que chaque musicien du groupe a envie de tout donner dans cet album, et que leurs groupes précédents apportent tous un petit bout de pierre à un édifice bien singulier. Les machines de Jérémy Blanc Tailleur (Synematic) prennent une place de choix sur « Douce Frénésie » et prouvent que le mélange d’influences dans ce genre musical est possible avec ces sonorités électroniques qui nous emportent elles aussi vers d’autres univers. Sur « Thanatophilie » Gregory Burille (ex-Gliesers) et Matthieu Perrin (Stories Bones Tell) étalent toute leur maîtrise des guitares et des harmonies dans un morceau qui saura émouvoir au plus au point l’auditeur. Enfin « Palabres Enflammées clôt l’album avec une dernière dose de cris déchirants et de parties musicales magistrales pour laisser nos cœur chavirer une fois de plus.
Dans les Méandres est un premier album qui saura faire sa place dans les albums favoris des amateurs de post métal à la fois puisant et rempli d’atmosphères douces et lancinantes qui transpercent par leur beauté. Les musiciens d’Azimut, forts de leurs expériences passées, ont prouvé d’entrée que ce nouveau projet allait apporter de bien belles heures d’écoute. On en redemande et on espère que cette première aventure se traduira sur scène, car on imagine bien les morceaux prendre une force supplémentaire dans le cadre d’une communion des âmes en salle de concert.

Tracklist :
1. Desseins Illusoires
2. Écho Limpide
3. Persona Non Grata
4. Au Cœur d’une Destinée Erratique
5. Douce Frénésie
6. Catharsis
7. Euphémismes
8. Thanatophilie
9. Palabres Enflammées
Ready for a trip into the atmospheric post-metal of the Grenoble mountains? Azimut are releasing their debut album Dans Les Méandres on Friday October 6th, self-produced after playing alongside big names such as Hangman’s Chair and Envy. A great release that we just couldn’t miss.
The beginning of « Dessins Illusoires » envelops our ears with guitars layered with the sounds of keyboards and other machines. The atmosphere gradually builds to a highly successful crescendo. Then the drums of Jonathan Battandier (ex-Gliesers) and the screaming voice of Franck Marcadon (Synapses, ex-Gliesers) join the adventure for a powerful track that leaves us with great expectations for what’s to come next. Emotions run through every note played by the six musicians, and ‘Persona Non Grata’ is a wonderful illustration of this. Azimut’s sound is best illustrated by one sensation: the build-up of power. Each track is distinguished by a demonstration of this technique, which takes on its full meaning here. Vocally, we’re close to bands like Amenra, with masterful laments that pierce right through us. James Leonard (Barús, ex-Maïeutiste) makes his bass resonate in our hearts with disconcerting brilliance. The single ‘Au Cœur D’Une Destiné Erratique’ shows that every musician in the band wants to give their all on this album, and that their previous bands all contribute a little bit to a very special edifice. The machines of Jérémy Blanc Tailleur (Synematic) take pride of place on « Douce Frénésie », proving that it is possible to mix influences in this musical genre with electronic sounds that also take us to other worlds. On ‘Thanatophilie’ Gregory Burille (ex-Gliesers) and Matthieu Perrin (Stories Bones Tell) display their mastery of guitars and harmonies in a track that will move the listener to the core. Finally, ‘Palabres Enflammées’ closes the album with a final dose of heart-rending screams and masterful musical parts to leave our hearts capsizing once more.
Dans les Méandres is a debut album that’s sure to earn its place among the favourites of post-metal fans, both rich and full of soft, haunting atmospheres that pierce with their beauty. The musicians of Azimut, with their wealth of past experience behind them, have proved from the outset that this new project is going to provide some great listening. We can’t wait to hear more, and we hope that this first adventure will be translated on stage, because we can well imagine the tracks taking on extra strength as part of a communion of souls in a concert hall.