En ce vendredi soir pluvieux et glacial, La Bulle Café accueille une double release party de groupes nordistes. DLGZ et Idiot Saint Crazy Orchestra se sont associés pour une soirée qui sent bon la musique aventureuse et le rock déconstruit. Les deux groupes nous présentent donc leurs sorties récentes, le tout dans une salle pleine à craquer!
Report par Victor BRUNERIE
Photos par Marye DAVENNE
English version below
C’est Idiot Saint Crazy Orchestra, projet découlant du projet Idiot Saint Crazy du guitariste dunkerquois Valentin Carette qui ouvre la soirée. La salle est déjà pleine à la montée sur scène du trio costumé. Un guitariste boule disco, un cowboy masqué à la basse et un batteur vêtu d’un masque de catch, voilà l’orchestre qui nous attend ce soir. D’entrée le rock énergique du trio nous attrape pour ne plus nous lâcher pendant une bonne heure. C’est évidemment Iscommunication, leur dernier album en date qui est mis en avant. On découvre le groupe ce soir et on imaginait pas être conquis si vite par cette musique aussi technique qu’accrocheuse. Les envolées de guitare sont magistrales et soutenues par des parties rythmiques à faire danser les plus récalcitrants. En milieu de set une chanteuse au masque d’oiseau arrive pour nous apporter des parties vocales envoutantes pour quelques titres. L’énergie sur scène ne laisse personne de marbre et on voit les sourires dans le public se multiplier. Après un set passé à une vitesse folle on dit déjà au revoir au trio après un dernier titre électrisant. Les trois musiciens et la chanteuse restent sur scène pour saluer le public qui les applaudit à tout rompre!
Idiot Saint Crazy Orchestra sont clairement une excellente découverte pour nous et pour beaucoup dans le public. On avait devant nous des musicien.ne.s aguerris qui nous ont livré une prestation absolument inoubliable de bout en bout! On foncera évidemment écouter l’album mis en avant ce soir et on hésitera pas à retourner voir ce groupe clairement atypique lors de leurs prochaines dates.
Après un changement quasi total du plateau, c’est au tour de DLGZ de monter sur la scène de La Bulle devant un public conquis d’avance. Il faut dire que leur album Setbacks & Reversals sorti 14 ans après leur album précédent avait de quoi attiser l’envie des fans présents ce soir. C’est parti pour une avalanche de rock déconstruit et inventif. La scène semble légèrement étroite pour les cinq musiciens de la soirée, à la vue du nombre d’instruments et de pedal board présents sur scène. Il faut dire que le vibraphone prend beaucoup de place, mais sera utilisé sur de nombreux titres par plusieurs membres de la formation. Stephan Hayes est envoutant avec son chant étouffé et son accent parfait. David Lamblin poussera lui aussi la chansonnette tout en balançant ses meilleurs riffs de guitare. La musique de DLGZ est inclassable et ne répond à aucune norme. Les claviers côtoient le vibraphone pour un ensemble assez impressionnant de maîtrise. Même si cette soirée est une release party, les anciens titres se mêlent aux plus récents, avec des fans aux anges de retrouver ces compositions en live après six ans sans concerts du groupe. Dans les morceaux récents, c’est « Bunker » que le public attendait le plus, et on voit à sa réaction que la version live répond complètement à leurs attentes. Le groupe enchaine les morceaux avec une envie visible de nous faire voyager dans un univers tortueux mais accueillant. La fin de set sera une leçon de musique et nous laisse avec des étoiles dans les yeux tant le groupe arrive à transporter en quelques notes.
Ce retour sur scène pour DLGZ confirme l’excellente santé de la formation! Après un album qui nous a complètement conquis on repart de la salle ravis d’avoir découvert ces morceaux en live avec cette interprétation magistrale. L’unique petit bémol de la soirée réside dans le fait qu’on aurait préféré voir les groupes dans le sens inverse, car la musique un peu plus posée de DLGZ a un peu trop calmé le jeu. Mais c’est clairement pinailler que de dire ça, car comme pour la première formation de la soirée, l’excellence musicale était de mise tout au long du set et le public ne s’y est pas trompé en venant en nombre soutenir ce groupe unique!
Un grand merci à Clément et Vous Connaissez pour les accréditations et à La Bulle Café pour l’organisation de cette belle soirée et pour l’accueil au top!
On this rainy and icy Friday evening, La Bulle Café is hosting a double release party of bands from the north of France. DLGZ and Idiot Saint Crazy Orchestra have teamed up for an evening of adventurous music and deconstructed rock. The two bands present their recent releases to a packed house!
Report par Victor BRUNERIE
Photos par Marye DAVENNE
It’s Idiot Saint Crazy Orchestra, a project stemming from Dunkirk guitarist Valentin Carette‘s Idiot Saint Crazy project which opens the evening. The room is already full when the costumed trio take to the stage. A disco ball guitarist, a masked cowboy on bass and a drummer in a wrestling mask – that’s the orchestra we’re in for tonight. Right from the start, the trio’s energetic rock takes hold of us and doesn’t let go for a good hour. Iscommunication, their latest album to date, is obviously the highlight. We’re discovering the band tonight and we had no idea we’d be won over so quickly by this music that’s as technical as it is catchy. The guitar flights are masterful, underpinned by rhythmic parts that will make even the most reluctant of fans dance. In the middle of the set, a female singer in a bird’s mask arrives to provide some spellbinding vocal parts for a few tracks. The energy on stage leaves no one unmoved, and the smiles in the audience multiply. After a set that went by at breakneck speed, we were already saying goodbye to the trio after an electrifying final track. The three musicians and the singer stay on stage to greet the audience, who give them a standing ovation!
Idiot Saint Crazy Orchestra were clearly an excellent discovery for us and for many in the audience. They were seasoned musicians who delivered an absolutely unforgettable performance from start to finish! We’re obviously going to go and listen to the album they’re promoting this evening, and we’re sure we’ll be in for a treat!
After an almost complete change of line-up, it was DLGZ‘s turn to take to the stage at La Bulle in front of a capacity crowd. It has to be said that their album Setbacks & Reversals, released 14 years after their previous album, was enough to whet the appetite of the fans present this evening. It’s off to an avalanche of deconstructed, inventive rock. The stage seemed a little narrow for the five musicians of the evening, given the number of instruments and pedal boards on stage. It has to be said that the vibraphone takes up a lot of space, but will be used on many tracks by several members of the band. Stephan Hayes is captivating with his hushed vocals and perfect accent. David Lamblin will also be singing along with his best guitar riffs. DLGZ‘s music is unclassifiable and doesn’t conform to any standards. Keyboards rub shoulders with vibraphone to create a masterful whole. Even though the evening was a release party, the older tracks were mixed in with the more recent ones, and the fans were over the moon to hear these compositions live again after six years without a concert from the band. Of the newer tracks, it was ‘Bunker’ that the audience were most looking forward to, and it was clear from their reaction that the live version completely lived up to their expectations. The band follow one track after another with a visible desire to take us on a journey through a tortuous but welcoming universe. The end of the set was a lesson in music, leaving us with stars in our eyes as the band managed to transport us with just a few notes.
DLGZ’s return to the stage confirms the band’s excellent health! After an album that completely won us over, we left the venue delighted to have discovered these tracks live with this masterful interpretation. The only downside of the evening was that we would have preferred to see the bands in reverse order, as DLGZ’s slightly more sedate music calmed things down a little too much. But that’s clearly nitpicking, because as with the first band of the evening, musical excellence was the order of the day throughout the set, and the audience made no mistake in coming out in force to support this unique group!
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