On arrive bientôt à la fin de l’année de concerts, mais il reste quelques soirée à se mettre sous la dent, donc certaines que nous attendons depuis de longs mois. En cette mi-décembre, le Zénith de Lille accueille Matmatah, qui viennent nous présenter leur album Miscellanées Bissextiles sorti en début d’année.  Et pour ouvrir cette belle soirée de musique qui nous attend, le groupe a invité les rennais de La Battue. Arrivés dans la salle lilloise nous sommes impatients de partir visiter la Bretagne en musique! 

Report par Victor BRUNERIE

Photos par Marye DAVENNE

English version below

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A 20h précises, les lumières s’éteignent dans une salle déjà bien remplie pour le début du set de La Battue. La surprise vient des instruments présents sur scène. Pas de guitares mais uniquement une batterie et deux sets de claviers. Ellie James, Yurie Hu et Bertrand James se partagent le chant aussi pour un trio vocal hyper réussi. Les deux claviéristes donnent tout pour nous réveiller avec leur indie pop entrainante à souhait. On est un peu loin du rock de Matmatah mais la sauce prend et le public applaudit largement chaque morceaux joué ce soir. On sent vraiment que le trio a de belles choses à nous proposer en on se dit rapidement qu’on ira vite se replonger dans la musique du trio. Après une petite demi heure de set très réussie et pleine d’énergie, le groupe nous quitte avec une dernière petite pépite d’énergie qui met tout le monde d’accord. On vous encourage vivement à aller découvrir leur travail au plus vite!

Il est temps d’accueillir après une petite pause les brestois de Matmatah. Le groupe arrive sur « Obscène Anthropocène », morceau du dernier album en date, et nous livre leur rock avec de petites tintes prog dont ils ont le secret. A la guitare, Léo court dans tout les sens en livrant des riffs d’anthologie qui mettent la fosse en feu en quelques secondes. Pas de fioritures ce soir, des musiciens en forme olympique, la voix unique de Stan et des titres de légendes sont au programme de cette soirée de musique. Approchants de leurs trente ans de carrière, les brestois nous livrent une prestation inoubliable avec un mélange habile de nouveaux morceaux et d’anciens titres comme « La Cerise » qui sont tous repris en chœur par un public débordant d’énergie. Eric à la basse et Benoît à la batterie forment un duo rythmique impressionnant qui donne à chaque titre une véritable énergie rock qui fera danser tout le monde dans la salle. La légende du groupe breton n’est pas usurpé tant le groupe livre une prestation sans fausse note de bout en bout.

Sur deux titres dont le très récent « Brest-même » le groupe accueille Kevin Camus à la uillean pipe. Entendre cet instrument dans une salle de cette taille est un véritable bonheur pour les oreilles et son jeu apporte un véritable plus à ces morceaux et font de celui cité ici une véritable lettre d’amour à cette ville et à sa culture. Puis c’est au tour de David Pasquet d’arriver sur scène pour nous proposer des parties de bombarde envoutantes sur le cultissime « Les demoiselles de Loctudy » et sur « Triceratops » et son refrain qu’on adore chanter encore et encore.

La fin de soirée approche mais le groupe ne perd pas en énergie et Julien aux claviers nous livre une prestation de folie sur « Le Festin De Bianca ». Puis c’est au tour du morceau culte « Lambe An Dro » de nous lancer dans un dernier pit endiablé tout en chantant ces paroles qui tournent depuis des années dans nos oreilles. Petit pause et le groupe revient sur scène pour une avalanche de classiques dont « L’Apologie » qui lance la Zénith dans une nouvelle frénésie festive. Ce morceau a toujours une force folle et des paroles toujours aussi actuelles. Puis après un solo de batterie d’anthologie, c’est a capella que le Stan nous interprète « Les Moutons » avec le logo du groupe affiché sur le drap en fond de scène. Le public le rejoint évidemment avec un plaisir nos dissimulé, puisqu’en chantant c’est également un fest-noz qui se lance dans la fosse. L’ambiance est une fois encore excellente et nous fait quitter la salle avec un grand sourire sur le visage.

Matmatah ont offert ce soir une prestation qui restera dans nos mémoires comme une des plus fortes de l’année. On a assisté à un véritable concert de rock servi par un groupe en osmose parfaite. La voix de Stan et la prestation des musiciens nous resteront longtemps dans la tête et nous laissent imaginer une fête immense pour les trente ans du groupe dans deux ans! Un pur bonheur musical qu’on espère revivre au plus vite! 

Un grand merci à Julien et Upton Park pour les accréditations, à Tu M’Etonnes Productions pour l’organisation de cette très belle soirée et au Zénith De Lille pour l’accueil .

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We’re almost at the end of the concert season, but there are still a few nights to look forward to, some of which we’ve been looking forward to for months. In mid-December, the Zénith in Lille plays host to Matmatah, here to present their album Miscellanées Bissextiles, released earlier this year. And to open the evening’s music, the band have invited La Battue from Rennes. As we arrive at the venue in Lille, we can’t wait to take a musical tour of Brittany!

Review by Victor BRUNERIE

Pictures by Marye DAVENNE

At 8pm sharp, the lights went down in an already full house for the start of La Battue‘s set. The surprise came from the instruments on stage. No guitars, just drums and two sets of keyboards. Ellie James, Yurie Hu and Bertrand James also shared vocals, making for a highly successful vocal trio. The two keyboardists do everything they can to wake us up with their catchy indie pop. It’s a long way from the rock of Matmatah, but the sauce takes and the audience applauds every track played this evening. You can really feel that the trio have some great things in store for us, and you quickly realise that you’re going to want to get back into the trio’s music. After a very successful and energetic half-hour set, the band left us with a final nugget of energy that had everyone in agreement. We urge you to discover their work as soon as possible!

After a short break, it’s time to welcome Matmatah from Brest. The band arrive on ‘Obscène Anthropocène’, a track from their latest album, and deliver their rock with the little tinges of prog they know so well. Léo, the band’s guitar player runs in all directions, delivering riffs of anthology that set the pit on fire in a matter of seconds. No frills tonight, just musicians in top form, Stan‘s unique voice and legendary tracks on the programme for this evening of music. Approaching their thirtieth anniversary, the Brest-based band put on an unforgettable performance, with a skilful mix of new songs and old favourites such as « La Cerise », all of which were sung along to by an audience bursting with energy. Eric on bass and Benoît on drums form an impressive rhythmic duo, giving each track a real rock energy that will have everyone in the room dancing. The Breton band’s legend is well deserved, as their performance is flawless from start to finish.

On two tracks, including the very recent ‘Brest-même’, the band welcomes Kevin Camus on uillean pipe. Hearing this instrument in a venue of this size is a real treat for the ears, and his playing adds a real plus to these tracks, making the one quoted here a real love letter to this city and its culture. Then it was David Pasquet‘s turn to take to the stage, playing some spellbinding bombard parts on the cult classic « Les demoiselles de Loctudy » and « Triceratops », with its chorus that we love to sing over and over again.

As the evening drew to a close, the band’s energy continued unabated, with Julien on keyboards delivering a wild performance of « Le Festin De Bianca ». Then it was the turn of the cult track « Lambe An Dro » to launch us into a final frenzied pit, all the while singing the lyrics that have been playing in our ears for years. After a short break, the band return to the stage for an avalanche of classics, including « L’Apologie », which sends the Zénith into a new festive frenzy. It’s a song that’s still going strong, and the lyrics are as topical as ever. Then, after an anthology drum solo, Stan performs « Les Moutons » a capella, with the group’s logo displayed on the sheet at the back of the stage. The audience join in, of course, with undisguised pleasure, as they sing along and a fest-noz starts up in the pit. The atmosphere is once again excellent, and we leave the venue with a big smile on our faces.

Matmatah gave a performance this evening that will go down in our memories as one of the strongest of the year. We were treated to a real rock concert by a band in perfect osmosis. Stan’s voice and the musicians’ performance will stay in our heads for a long time, and we can only imagine a huge party for the band’s thirtieth birthday in two years’ time! Pure musical bliss that we hope to relive as soon as possible!

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