Ce samedi 17 fevrier, nous nous retrouvons dans l’enceinte du Cabaret Sauvage pour profiter de la soirée sold out Hardcore/Deathcore organisé par Rage Tour. La soirée va alterner entre Deathcore et ses riffs incisifs et le Hardcore avec ses breakdowns à retourner le cabaret. Pour cette soirée, Lionheart sera accompagné de l’expérience de Suicide Silence, Kublai Khan TX et Paleface Swiss.
Article et photos par JB
English version below
Nous commençons la soirée avec Paleface Swiss. Retour sur Paris pour les Suisses qui étaient déjà venus en avril dernier en première partie de Counterparts. Après 1 an d’absence sur la capitale,le groupe a besoin de présenter de nouvelles choses. L’arrivée de Zelli sur “666” provoque l’émoi de la salle avant d’exploser dès le premier titre. L’ambiance lourde du morceau amène avec lui les premiers moshs de la soirée. Le retour de Paleface Swiss nous permet de profiter de la puissance vocale de Zelli sur les nouveaux titres comme “Gallow”, ”Please End Me”, les nouvelles moutures pour le prochain album et expérimenter le breaks de “ best before death” qui a été sublimé par le son du Cabaret Sauvage. Après avoir été blasté pendant 30 minutes qui ont fait passer le groupe pour le headliner, au vue du nombre de T-Shirt Paleface dans la salle et du déferlement d’énergie de la salle, les Suisses nous quittent avec un dernier Wall of death pour finir en beauté et laisser la place à Kublai Khan TX.
L’enchaînement Paleface Swiss – Kublai Khan TX commence à devenir habituel sur Paris. Pas d’entrée spéciale, après le soundcheck, le groupe démarre directement et sermonne la foule de se bouger le cul. Matt Honeycutt a revêtu son plus beau débardeur et sa fameuse casquette mais surtout il a ramené sa meute qui vient aboyer dès les premières notes de “The Hammer”. L’ambiance monte d’un cran, les stages divers se multiplient mettant en sueur les agents de sécurité. La setlist ressemble à ce que nous avons pu avoir à la Bellevilloise avec une petite nouveauté qu’est “Theory of Mind” et quelle nouveauté ! La salle qui n’attendait que ce titre pour entrer en ébullition. Les hardcore kids de Paname ont pris possession de la salle sur “Resentment” où les two step vont se méler au moulis entre chaque breakdown. Le groupe américain finira par “Antpile” afin de mettre tout le monde d’accord en l’espace d’une minute sur la puissance qu’ils auvent délivrer et laisser la place à Suicide Silence.
Le monde est paqué pour voir le deathcore Californien de Suicide Silence. Sans surprise, la rapidité de jeu de Mark Heylmun et les vocalises de Eddie Hermida font exploser la salle dès le commencement. Quand je dis exploser c’est bien au sens littéral du terme car une coupure de courant est venue arrêter le set en plein milieu. La petite interruption a permis au chanteur de nous exprimer sa fierté de jouer avec Lionheart. Ayant travailler dans un magasin ensemble c’était pour eux une vraie réussite de pouvoir faire une date sold out dans un pays hors Etats Unis, une vraie surprise et accomplissement pour eux. Le show peut enfin reprendre avec les aboiement du public et toute l’énergie accumulée durant cette pause. Circle pit, Wall of Death tout y passe, l’appareil photo navigue entre coup de poing et eco-Cup de bière pour le plus grand plaisir du public. On sent durant le set toute l’expérience du groupe qui s’est joué avec son public et trouver les mots pour haranguer la foule afin d’avoir un déferlement de puissance de la part des acteurs du pit. Le set est propre et les titres s’enchaînent sans que l’on voit passer le temps. Au bout de ces 45 min , le public en veut encore mais c’est l’heure de continuer dans la West Coast mais au gout du Hardcore proposé par Lionheart.
Scénographie américaine, petite lumière orangé, il nous manque plus que la plage et la Santa Monica Pier et nous sommes en Californie. Le groupe rentre sur “Cali Stomp” qui met de suite la ligne directrice de cette fin de soirée. Le hardcore west coast à l’ancienne, des stomps, stage dives et sing along. On ne prend aucune repos avec cet enchaînement avec “Death come in 3’S “qui amène au maximum l’intensité des parties Mosh de la soirée. Le chanteur est une vraie bête de scène qui interagit avec ses comparses mais aussi le public et n’hésite pas à kicker les personnes du public qui ont le syndrome du personnage principal sur scène. Durant le show toute la discographie du groupe depuis “Welcome to the West coast” y passe “Keep Talking”, “Hail Mary” , “ Born feet First” , “The Truth” … Le show étant filmé, le public s’en donne à cœur joie et l’ambiance ne retombe pas. Le groupe se permet même de nous faire voyager aux Etats Unis en nous faisant prendre un ligne direct pour la Floride en reprenant “Break Stuff” de Limp Bizkit mais aussi un crochet vers Brooklyn pour finir la soirée avec la reprise de “Fight for your Right” des Beastie Boys. Les deux reprises qui vont ravir le public et l’enfant des années 90 que je suis. Afin de bien finir, Lionheart vient nous terminer avec leur fameux “LHHC” qui viendra chercher les dernières onces d’énergie restant à la salle.
Soirée réussie du mélange deathcore, hardcore mais aussi générationnel. La confrontation ancienne et nouvelle génération du hardcore provoque toujours quelques émois mais reste dans la continuité de valeurs communes qui nourrissent cette musique. L’enchainement Deathcore, hardcore entre Paleface et Kublai Khan puis Suicide Silence et Lionheart a permis à certains de bonne découverte mais aussi à d’autres de pouvoir s’ambiancer sur un genre différent. Le show a rendu hommage à la salle du Cabaret sauvage qui avait la chaleur et l’ambiance de la Californie du Nord.
Merci à Rage Tour pour l’accréditation et l’organisation de cette date.
This Saturday, February 17th, we’ll be at the Cabaret Sauvage for a sold-out Hardcore/Deathcore night organised by Rage Tour. The evening will alternate between Deathcore with its incisive riffs and Hardcore with its breakdowns that will turn the cabaret upside down. Lionheart will be joined by the experienced Suicide Silence, Kublai Khan TX and Paleface Swiss.
Review and pictures by JB
We kick off the evening with Paleface Swiss. It’s a return to Paris for the Swiss, who supported Counterparts last April. After a year’s absence from the capital, the band needed to come up with some new material. The arrival of Zelli on ‘666’ caused a stir in the room before exploding from the very first track. The heavy atmosphere of the track brought with it the first moshes of the evening. The return of Paleface Swiss allows us to enjoy Zelli’s vocal power on new tracks such as « Gallow », « Please End Me », the new cuts for the next album and to experiment with the breaks of « best before death » which has been sublimated by the sound of the Cabaret Sauvage. After being blasted for 30 minutes, which made the band look like the headliner, given the number of Paleface T-shirts in the room and the outpouring of energy from the crowd, the Swiss left us with one last Wall of Death to finish on a high note and make way for Kublai Khan TX.
The Paleface Swiss – Kublai Khan TX line-up is becoming a regular feature of Paris. No special entrance, after the soundcheck, the band kick off straight away and tell the crowd to get off their arses. Matt Honeycutt has put on his best tank top and his famous cap, but above all he’s brought his pack, who come barking from the first notes of ‘The Hammer’. The atmosphere goes up a notch, the various stages multiply, making the security guards sweat. The setlist was similar to what we’d seen at La Bellevilloise, with the addition of « Theory of Mind », and what an addition it was! The room was just waiting for this track to start boiling. The hardcore kids from Paname took over the room on « Resentment », where the two-steps mixed with the millis between each breakdown. The American band finished with « Antpile » to get everyone to agree in the space of a minute on the power they could deliver and leave the way clear for Suicide Silence.
The world is packed to the rafters to see the Californian deathcore of Suicide Silence. Unsurprisingly, the speed of Mark Heylmun‘s playing and Eddie Hermida‘s vocals set the room alight right from the start. When I say explode, I mean it in the literal sense of the word, as a power cut interrupted the set right in the middle. The short interruption allowed the singer to express his pride in playing with Lionheart. Having worked in a shop together, it was a real achievement for them to be able to do a sold-out date in a country outside the USA, a real surprise and achievement for them. The show can finally get underway again, with the crowd barking and all the energy built up during the break. Circle pit, Wall of Death, it’s all there, and the camera pans between punches and eco-cups of beer, much to the delight of the crowd. During the set, you can feel the band’s experience in playing with their audience and finding the right words to harangue the crowd so as to get an outpouring of power from the actors in the pit. The set was clean and the tracks went on without a moment’s delay. At the end of the 45 minutes, the crowd were still hungry for more, but it was time to continue on the West Coast, but with a taste of Lionheart‘s hardcore.
An American set, a little orange light, all we need is the beach and the Santa Monica Pier and we’re in California. The band kick off with « Cali Stomp », which immediately sets the tone for the rest of the evening. Old-school West Coast hardcore, stomps, stage dives and sing-alongs. There’s no room for complacency with « Death come in 3’S », which takes the intensity of the mosh parts of the evening to the max. The singer is a real beast on stage, interacting with his bandmates as well as the audience, and not hesitating to kick people in the audience who have the syndrome of the main character on stage. During the show, the whole of the band’s discography from « Welcome to the West coast » onwards was played: « Keep Talking », « Hail Mary », « Born feet First », « The Truth »… As the show was filmed, the audience had a field day and the atmosphere never let up. The band even took us on a trip to the States, taking us on a direct flight to Florida with a cover of Limp Bizkit‘s « Break Stuff », but also making a detour to Brooklyn to finish the evening with a cover of the Beastie Boys‘ « Fight for your Right ». Two covers that will delight the audience and the child of the 90s that I am. To finish things off on a high note, Lionheart come in to finish us off with their famous ‘LHHC’, which will squeeze every last ounce of energy left in the room.
A successful evening of deathcore, hardcore and generational mixing. The confrontation between the old and new generations of hardcore always provokes a few emotions, but remains in the continuity of the shared values that nourish this music. The mix of deathcore and hardcore between Paleface and Kublai Khan, followed by Suicide Silence and Lionheart, gave some of the audience the chance to make a good discovery, while others were able to get their groove on with a different genre. The show paid tribute to the Cabaret Sauvage venue, which had the warmth and atmosphere of Northern California.
Sounding Shivers 