Des années à écouter le groupe et à ne pas réussir à être disponibles lors de leurs passages français, cette fois c’est la bonne! Direction la Machine du Moulin Rouge pour le concert tant attendu de Therion qui viennent nous présenter le dernier opus de leur trilogie Leviathan. Pour les accompagner nous partirons à la découverte des finlandais de Satra et de leur métal symphonique. Prêts à passer une belle soirée nous retrouvons une de nos salles parisiennes favorites avec l’envie de profiter pleinement de cette belle soirée de musique qui s’annonce!
Report par Victor BRUNERIE
Photos par Marye DAVENNE
English version below
On commence donc avec Satra venus tout droit de Finlande pour nous présenter leur premier album Sand Of Time, tout juste sorti sur le label français M&O Music. Pilvi Tahkola débarque sur la scène de la Machine accompagnée des musiciens du groupe et commence avec « From The Night ». On sent que le groupe est au début de son aventure mais une belle énergie se dégage du public qui les accueille avec de larges applaudissements. Les riffs de Niko Valjus résonnent dans nos oreilles et nous montrent que le musicien en a déjà pas mal sous le pied. Les morceaux s’enchainent et le groupe nous présente également des compositions non présentes sur l’album. La partie rythmique est assurée par Jani Myllymäki à la batterie et Petteri Rotman à la basse, et les deux musiciens nous livrent une prestation très réussie. Les sonorités symphoniques sont bien là mais les morceaux vont chercher dans des styles de métal assez varié ce qui laisse entrevoir plusieurs futurs possibles pour le groupe. Pilvi nous livre de belles parties de chant, mais on la sent encore un peu timide ce qui l’empêche de nous livrer tout son potentiel, qui nous semble pourtant très grand! Après un « Shadow Engine » qui continue d’attirer toujours plus les faveurs du public parisien, le groupe annonce que la fin approche. Et c’est sur « Golden City » que nous dirons aurevoir à la formation finlandaise, après une prestation qui aura tenu ses promesses, même si on sent que le groupe a besoin de muscler un peu son show au fil des mois pour des concerts encore plus mémorables. Un groupe à suivre qu’on vous encourage à découvrir !
Après une petite pause rafraichissante, il est temps d’accueillir Therion sur la scène! Les musiciens entrent en premier sur la scène suivi de Thomas Vikström qui se lance directement dans « The Blood Of Kingu » qui est accueilli par des applaudissements fournis des fans. Lori Lewis et Rosalía Sairem le rejoignent rapidement et nous livrent d’entrée des lignes de chant absolument inoubliables. Le public est en grande forme, signe que le groupe leur manquait beaucoup depuis leur denier passage. La communion entre tous les membres du groupe est totale, tout comme celle avec les fans, ce qui rend chaque titre encore plus mémorable qu’il ne l’est déjà. Les guitares de Christofer Johnsson et Christian Vidal renforcent l’immersion dans l’univers du groupe suédois et leurs solos sur « Twilight Of The Gods » sont toujours aussi marquants!
Lori et Rosalia nous annoncent le moment de deux titres bien de chez nous. C’est donc « Mon Amour, Mon Ami » de Marie Laforêt et « La Maritza » de Sylvie Vartan qui nous serons interprétées dans des versions absolument magistrales où le chant lyrique nous fait totalement redécouvrir ces deux merveilles de la chanson française. Chaque nouveau titre joué est un véritable symbole de la puissance que Therion peuvent déployer en concert. Lors des parties instrumentales il n’est pas rare de voir les trois vocalistes quitter la scène pour laisser aux musiciens toute la place. Chris David à la basse et Sami Karppinen à la batterie forment le plus efficace des duo rythmiques et, là aussi, l’alchimie entre eux est totale.
Le groupe enchaîne les tubes, tous repris en chœur par un public aux anges. La soirée file avec des morceaux de toutes les époques du groupe mis en valeur par des musiciens et des vocalistes au sommet de leur art! Après l’excellent « Leviathan », il est temps de se replonger dans l’album Vovin (1998) avec l’inoubliable « Black Diamonds ». On ne pouvait rêver plus belle setlist pour notre première rencontre live avec nos hôtes! C’est donc avec des étoiles dans les yeux que nous vivons chaque moment pleinement, pour profiter le plus possible de cette soirée. Puis arrive la belle surprise de cette soirée, le moment de « Lemuria », un de nos morceaux favoris de la formation, qui livre toute sa splendeur en version live! Un moment suspendu. Autant sur scène que dans le public les sourires sont légions, signe que la soirée se passe de la plus belle des manières. Mais il faut se dire que nous arrivons petit à petit vers la fin de ce concert. Mais il reste à Lori, Roasalia et Thomas quelques belles occasions de nous offrir des lignes de chant magistrales, comme sur « Eyes Of Algol » ou encore « Sons Of The Staves Of Time » qui clôturent le concert.
Très largement applaudis par un public plus que conquis, tout le groupe revient sur scène au son de « The Rise Of Sodom And Gomorrah » et nous remet un joli coup de nostalgie avec ce titre majeur de leur discographie. Puis c’est avec un petit extrait des « Sucettes » avant d’enchaîner avec « To Mega Therion » pour une fin de soirée en apothéose qui laisse tout le monde le cœur rempli de joie.
Cette première occasion de voir Therion en live a tenue toutes ses promesses. Le métal symphonique du groupe est un pur plaisir pour les oreilles, et cette communion totale entre les musiciens et le public renforce totalement l’immersion! On en pouvait rêver plus belle soirée et on peut vous assurer qu’on retournera voir le groupe dès que possible!
Un grand merci à Tangui pour les accréditations, à Garmonbozia Inc. pour l’organisation de cette soirée et à La Machine Du Moulin Rouge pour l’accueil.
After years of listening to the band and not being able to make it to their French dates, this time it’s time! Head to the Machine du Moulin Rouge for Therion’s long-awaited concert to present the latest opus in their Leviathan trilogy. To accompany them, we’re off to discover the Finnish band Satra and their symphonic metal. Ready for a great night out, we’re back at one of our favourite Paris venues, eager to make the most of this wonderful evening of music!
Review by Victor BRUNERIE
Pictures by Marye DAVENNE
So we start with Satra, who have come all the way from Finland to present their debut album Sand Of Time, just released on the French label M&O Music. Pilvi Tahkola takes to the stage at La Machine accompanied by the band’s musicians and kicks things off with ‘From The Night’. It’s clear that the band are at the beginning of their adventure, but the audience is full of energy and welcomes them with rapturous applause. Niko Valjus‘s riffs resonate in our ears and show us that the musician already has a lot under his belt. One track followed another and the band also presented some compositions not featured on the album. The rhythm section is provided by Jani Myllymäki on drums and Petteri Rotman on bass, and the two musicians deliver a highly successful performance. The symphonic sounds are definitely there, but the tracks go for a wide variety of metal styles, suggesting a number of possible futures for the band. Pilvi delivers some fine vocals, but she’s still a little shy, which prevents her from fulfilling her potential, which seems so great! After ‘Shadow Engine’, which continues to attract more and more fans in Paris, the band announce that the end is approaching. And it’s on ‘Golden City’ that we bid farewell to the Finnish outfit, after a performance that lived up to its promise, even if we get the feeling that the band need to beef up their show a little more over the months to make their concerts even more memorable. A band to keep an eye on, and one we encourage you to discover!
After a refreshing break, it’s time to welcome Therion to the stage! The musicians take to the stage first, followed by Thomas Vikström, who launches straight into « The Blood Of Kingu », which is greeted by thunderous applause from the fans. Lori Lewis and Rosalía Sairem quickly joined in, delivering some absolutely unforgettable vocal lines. The crowd were in great form, a sign that they had missed the band so much since their last appearance. The communion between all the members of the band is total, as is that with the fans, making each track even more memorable than it already is. Christofer Johnsson and Christian Vidal‘s guitars add to the immersion in the Swedish band’s universe, and their solos on ‘Twilight Of The Gods’ are as striking as ever!
Lori and Rosalia have announced two very local songs. Marie Laforêt‘s ‘Mon Amour, Mon Ami’ and Sylvie Vartan‘s ‘La Maritza’ will be performed in absolutely masterful versions, where the lyrical vocals allow us to rediscover these two marvels of French chanson. Each new track is a true symbol of the power Therion can unleash in concert. During the instrumental parts, it’s not unusual to see the three vocalists leave the stage to let the musicians take over. Chris David on bass and Sami Karppinen on drums form the most effective of the rhythmic duos, and here too the chemistry between them is total.
The band delivers one hit after another, all taken up in chorus by an ecstatic audience. The evening flew by with songs from all the band’s eras, enhanced by musicians and vocalists at the top of their game! After the excellent ‘Leviathan’, it was time to delve back into the Vovin album (1998) with the unforgettable ‘Black Diamonds’. We couldn’t have wished for a better setlist for our first live encounter with our hosts! So it was with stars in our eyes that we lived every moment to the full, making the most of the evening. Then came the big surprise of the evening, the moment when ‘Lemuria’, one of our favourite tracks from the band, revealed all its splendour in a live version! A suspended moment. There were plenty of smiles both on stage and in the audience, a sign that the evening was going swimmingly. But you have to realise that we’re gradually coming to the end of this concert. But Lori, Roasalia and Thomas still have some fine opportunities to offer us some masterful vocal lines, as on ‘Eyes Of Algol’ and ‘Sons Of The Staves Of Time’, which bring the concert to a close.
The whole band came back on stage under rupturous applause, to the sound of « The Rise Of Sodom And Gomorrah » and gave us a nice shot of nostalgia with this major track from their discography. Then it’s on to a short extract from « Sucettes », followed by « To Mega Therion », for a grand finale that leaves everyone’s hearts full of joy.
This first opportunity to see Therion live lived up to all its promises. The band’s symphonic metal is pure pleasure for the ears, and the total communion between the musicians and the audience totally enhances the immersion! We couldn’t have wished for a better evening, and we can assure you that we’ll be going back to see the band as soon as possible!
Sounding Shivers 