Aller, et c’est reparti lors de ce samedi 16 mars 2024, on remet le couvert avec la 3éme session de Tachycardie ! Les soirées electro hip hop à The Black Lab sont toujours tellement cool qu’il fallait forcément revenir en force avec un 3éme volume, après les succès des deux premiers. Le public était là en ce samedi soir, attendant avec impatience leurs vedettes du Paris underground de la soirée pour un show de toute beauté! Cette belle soirée était organisée par la salle et Cerbère Coryphée.
Article et photos par Oreÿ
English version below
On commence avec MSS FRNCE. Nos quatre hurluberlus montent sur scène et à peine leur show commencé que les premiers énervés commencent déjà à gesticuler tel des pantins punks sous 10.000 volts. MSS FRNCE s’est Miss Cambodge, Miss Moselle, Miss Troyes, Miss Vesoul, et forcément avec des noms comme ça, on en voulait pour nos yeux et nos oreilles !
L’énergie que nos quatre compères dégagent est juste hallucinante, ils sont là pour transmettre la vibe punk hardcore et on le sent car ils n’ont absolument rien à prouver à ce niveau là. En plus d’un look de toute beauté avec leur chemises stylées et colorées comme celle de Martin, chanteur de MSS FRNCE, nos miss ont vraiment mangé de la vache enragée, avec un supplément de sauce épicée en nous servant un punk hardcore bien vénère et écervelée tout en nous crachant « poliement mais sûrement » une soupe de lyrics délicieusement antisociale prête à jaillir sur nos beaux visages crispés mais tellement satisfaits !
C’est speed, et ça mange pas d’pain, cash dans ta tête comme un hypercute de ce bon vieux Hulk Hogan, ça réveille après une nuit d’insomnie comme ça met K.O en deux deux, et ce sans deuxième round ! Voilà ce qu’est au sens propre comme au figuré MSS FRNCE, des riffs de gratte joués à vitesse grand V, avec le chant crié de Martin accompagnant tout ce joyeux bordel, et bon Dieu que s’est bon !
Le caractère de MSS FRNCE est là, entre vitalité et douce violence, une émulsion d’énergie pure qui t’entraîne et vient te sortir de ton train-train quotidien d’un monde zombifiée, dont nos miss sont les sauveuses de ce joyeux chaos urbain. Et ce n’est pas pour rien, car entre cris et sauts talentueux tels des athlètes surentraînés ou encore des puces de cirques complètement extasiées, ils ont de savants messages à passer, d’où ce dynamisme invétéré lié au show qu’ils nous offrent. Nos miss viennent vraiment nous chercher, jusqu’à ce que Martin ne descende dans le public au niveau des crash barrières pour nous crier sa joyeuse colère au visage, tout un programme et à la fois un vrai bonheur d’être secoué tel une poupée de chiffon passé à la machine à laver à la sauce accélérée. Vivement le prochain passage de MSS FRNCE pour nous dérider au mieux comme nos miss savent si bien le faire avec leurs performances complètement géniales, efficaces et déjantées !
Gérard Baste ou encore GG pour les intimes, ça vous dit un truc ? On connait tous un Gérard, mais il n’y en a pas deux comme lui ! Hey oui, c’est bien notre bon vieux Gérard Baste des Svinkels qui est de retour avec son acolyte Xavier dit Xanax accompagné de DJ Djar One, pour nous présenter leur Gérard Baste & The Slip Squad, et quel Slip Squad !
A peine arrivé que Gérard Baste se baladait déjà tranquilou bilou dans The Black Lab, et l’on pouvait voir les fans de notre vedette nationale faire de nombreux selfies avec lui, s’agglutinant tel des mouches autour de leur pot de confiture préféré, ou de vin en l’occurrence comme le Prince de la Vigne qu’il est en toute sa splendeur ! Car oui Gérard Baste est une star, notre star à nous, voilà pourquoi on était tellement pressé de voir sa jolie ganache fouler les planches de The Black Lab dans la plus pure tradition de grand maître du genre.
De nombreux t-shirt des Svinkels se baladaient sur le dos de leurs proprios dans la plus grande impatience de pouvoir à nouveau être en mode « full transpi », car on savait qu’avec nos trois compères et pro du genre, j’ai nommé Gérard Baste, Xanax et DJ Djar One, ça allait envoyer du lourd, du très lourd comme on dit. A peine que DJ Djar One et Xanax commencèrent le show que les fans de la première et de la dernière heure se mettent à crier tel des mouettes en furie après un chalutier de harengs frais. Tout le monde en voulait pour son grade.
Puis l’exaltation la plus totale se fit entendre lorsque Gérard Baste entra sur scène pour rejoindre ce chèr Xanax et DJ Djar One pour nous offrir une performance d’une rare excellence tel de véritables Dieux du genre. Du hip hop bien lourd et super entraînant, rempli de refrains tous saucés à une bonne dose de fun sur un public en délire qui en redemandait toujours plus encore, le tout dans un joyeux bazar à rendre fou le plus weirdo des nerds du fond de la classe, la bouche blindée de bave rageuse de désespération après s’être pris une multitude de décibels dans la tête !
Après leur intro enchaînée avec « My Life », Gérard Baste, Xanax et DJ Djar One ont littéralement mis le feu avec des titres tel que « Prince de la Vigne », « Maitre Kanter », « Rapido » tout en se faisant le malin plaisir de resservir aux fans de la première heure un bon bol de « Cereal Killer » et même un succulent petit cover des Bad Brains, le must pour tout les fans du genre. Après 1h20 de show et une foule totalement déchainée, la bande à Gérard Baste a littéralement tout donné. Mais la cerise sur le gâteau aura été ce final de toute beauté ou Gérard Baste fini sur scène avec son magnifique slip noir et sa ceinture léopard, un véritable « must to see » ! Gérad Baste & The Slip Squad sont véritablement un « spirit », a « way of life », le tout dans un humour complétement décalé et une bonne humeur jouée à la perfection, et c’est clairement pour ça qu’on les aime, alors vivement la prochaine !
Maintenant est venu au tour d’Infecticide de nous offrir un fabuleux spectacle complètement loufoque, aliéné, et délicieusement bizarroïde, une sorte de pièce de théâtre barrée, rythmée, mouvementée et totalement hallucinée. Nos trois compères tous les trois vêtus de leur habits d’entreprise nous présentent tout d’abord l’univers de leur fameuse entreprise « Croc Poussin » avec leur magnifique slogan « Un pour tous, tous poussin », pour nous mettre direct dans le bain. On comprends de suite la bizarrerie du genre, et on ne demande qu’à voir, entendre et par être littéralement enivré par ce si profond esprit d’équipe de « Croc Poussin » totalement enraciné (on le découvrira plus tard) par une démence latente et si jouissive qu’est Infecticide.
Car forcément, il fallait s’en douter, ça a commencé dans le calme pour mieux finir dans la tempête, tout en nous entraînant dans des univers de folie ou nous nous sommes fait grandement aspiré par leurs mondes parallèles jusqu’à l’explosion totale du peu de neurones qu’il nous restait lors de cette soirée complètement cintrée et survoltée ! Après environ 7 minutes de présentation de leur très professionnelle entreprise « Croc Poussin », les premières rythmiques commencent dans un show qui n’a pas battu de l’aile ne serait-ce qu’une seule seconde !
Tout est carré et calibré au millimètre près, entraînant notre public de plus en plus déjanté à un joyeux chahut collégien et désorganisé, le tout organisé au poil ou plutôt à la plume de poussin près par notre trio post moderne frisant l’avant-gardisme de par leur univers merveilleusement absurdes, fascinants et déjantés. On est bien content d’être là et d’enfin pouvoir goûter à leur musiques délectablement siphonnée du bocal, entre synth punk electro à la rythmique frénétique, entrecoupée d’une guitare agressivement distortionnée aux mélodies démentes et littéralement envoûtantes, le tout bercée d’une voix tantôt rock n’ roll tantôt pêchue d’un Elvis titubant sous perfusion en manque de sevrage.
Le public de plus en plus en transe, danse et frétille comme des grains de riz dans une enceinte poussé à bloc, jusqu’à l’extase musicale que nous offre avec grandeur Infecticide et leur grain de folie qu’on aime tant. Avec un show de lumières tout en couleur, les accompagnant notes après notes, l’ambiance et l’univers d’Infecticide n’est pas qu’à écouter, mais aussi à voir, nous plongeant dans une folie passagère et à la fois ancrée dans une réalité démesurée et tellement jubilatoire.
Une ivresse schizophrénique dans un univers grandiloquent, savamment acté à la perfection par nos trois trublions musicaux, caricaturant une société métro-boulot-dodo et totalement robotisée tournant dans l’extravagance la plus poussée, la situation la plus caricaturale à souhait. Un set de toute beauté, Le tout sans oublier leur excellents titres tel que « Les Animaux Sauvages », « La Voiture de la Police » ou encore la très sensationnelle « Bagarre générale » qui ravirent les plus grand aficionados du trio théâtralement délectable, jusqu’à l’extase totale d’un public aux anges et aux belles ailes de poussins de chez « Croc Poussin » !
Et pour clôturer cette soirée à la perfection, on fini avec un excellent set de DJ STAMIFF pour une after party drum’ n’ bass faisant encore bouger les derniers vampires toujours éveillés profitant au max des dernières décibels offertes par l’épatant DJ STAMIFF et The Black Lab jusqu’à 2h30 du matin… Et même si l’on a été se coucher au aurores en étant complètement morts, c’était encore une bien belle soirée grâce à The Black Lab lors de cette 3éme édition de Tachycardie, qui nous aura encore donné, et ce même aux tout derniers warriors, un sacré souffle de vie !
Un grand merci à Mike pour l’accréditation, à The Black Lab et Cerbère Coryphée pour l’organisation de cette belle soirée et à l’équipe pour l’accueil au top !
So here we go again, on Saturday 16th of March , with the 3rd session of Tachycardie! The electro hip hop nights at The Black Lab are always so cool that we had to come back in force with a 3rd volume, after the success of the first two. The crowd was out in force on Saturday night, eagerly awaiting the Paris underground stars of the evening for a show of pure beauty! The evening was organised by the venue and Cerbère Coryphée.
Article et photos par Oreÿ
We start with MSS FRNCE. The four of them take to the stage, and as soon as their show begins, the first of them start gesticulating like 10,000-volt punk puppets. MSS FRNCE is Miss Cambodia, Miss Moselle, Miss Troyes, Miss Vesoul, and with names like that, we were bound to want something for our eyes and ears!
The energy that our four friends give off is just mind-blowing, they’re there to transmit the hardcore punk vibe and you can feel it because they’ve got absolutely nothing to prove in that respect. As well as looking great in their stylish, colourful shirts, like that of Martin, lead singer of MSS FRNCE, our girls have really eaten some mad cow, with a little extra spicy sauce, serving us up some hardcore punk with a vengeance and a brain in it, while « politely but surely » spitting out a soup of deliciously antisocial lyrics ready to spurt out on our beautiful, tense but oh-so-satisfied faces!
It’s fast, it’s cheap, it’s cash in your head like a hypercute from good old Hulk Hogan, it wakes you up after a night of insomnia just as it knocks you out in two, without a second round! That’s what MSS FRNCE is all about, literally and figuratively: scratchy riffs played at breakneck speed, with Martin’s screamed vocals accompanying all the joyous mayhem, and God, it’s good!
The character of MSS FRNCE is there, somewhere between vitality and gentle violence, an emulsion of pure energy that sweeps you along and pulls you out of your daily routine of a zombified world, where our girls are the saviours of this joyous urban chaos. And it’s not for nothing, because between their screams and talented jumps like over-trained athletes or completely ecstatic circus fleas, they have some clever messages to get across, hence this inveterate dynamism linked to the show they put on for us. Our stars really come to get us, right up until Martin descends into the audience at the crash barriers to shout his joyous anger in our faces – quite a programme, but at the same time a real pleasure to be shaken around like a rag doll put through the accelerated washing machine. We can’t wait for the next MSS FRNCE show, when they’ll do their best to cheer us up with their brilliant, effective and crazy performances!
Does Gérard Baste, or GG to his friends, ring a bell? We all know a Gérard, but there are no two like him! Hey yes, it’s good old Gérard Baste from Svinkels who’s back with his sidekick Xavier aka Xanax and DJ Djar One to present their Gérard Baste & The Slip Squad, and what a Slip Squad it is!
No sooner had Gérard Baste arrived than he was already strolling around The Black Lab, and fans of our national star could be seen taking selfies with him, swarming like flies around their favourite jar of jam, or wine in this case, like the Prince of Wine that he is in all his splendour! Yes, Gérard Baste is a star, our very own star, which is why we were so keen to see his pretty ganache tread the boards at The Black Lab in the purest tradition of the grand master of the genre.
Many Svinkels t-shirts were slung over the backs of their owners in the greatest impatience to be able to be in ‘full transpi’ mode again, because we knew that with our three compadres and pros of the genre, namely Gérard Baste, Xanax and DJ Djar One, it was going to be heavy, very heavy as we say. No sooner had DJ Djar One and Xanax started the show than the fans of the first and last hour began screaming like seagulls in fury at a trawler of fresh herring. Everyone had it in for them.
Then it was all over when Gérard Baste took to the stage to join his beloved Xanax and DJ Djar One for a performance of rare excellence from the true gods of the genre. Heavy hip hop, super catchy, full of choruses all jumped up and down with a good dose of fun on a delirious audience that kept coming back for more, all in a joyous mess that would drive the weirdest nerd at the back of the class mad, his mouth full of drooling rage of despair after taking a multitude of decibels in the head!
After their intro with « My Life », Gérard Baste, Xanax and DJ Djar One literally set the stage alight with tracks such as « Prince de la Vigne », « Maitre Kanter » and « Rapido », while taking great pleasure in serving up a good bowl of « Cereal Killer » and even a succulent cover of « Bad Brains » to fans of the genre. After an hour and 20 minutes of show, and with the crowd going wild, Gérard Baste’s band literally gave it their all. But the icing on the cake was the beautiful finale where Gérard Baste ended up on stage in his magnificent black briefs and leopard belt, a real must-see! Gérard Baste & The Slip Squad are truly a ‘spirit’, a ‘way of life’, all with a completely offbeat sense of humour and good humour played to perfection, and that’s clearly why we love them, so we can’t wait for the next one!
Now it’s Infecticide‘s turn to offer us a fabulous show that’s completely zany, alienated and deliciously bizarre, a sort of crazy, rhythmic, eventful and totally hallucinated play. Our three companions, all dressed in their company clothes, begin by introducing us to the world of their famous company « Croc Poussin » with their magnificent slogan « One for all, all poussin », to get us straight into the swing of things. You immediately understand the weirdness of the genre, and all you want to do is see, hear and literally be intoxicated by the deep-rooted team spirit of ‘Croc Poussin’, which (as we’ll discover later) is totally rooted in the latent, delicious insanity that is Infecticide.
Because, as you might have guessed, it started out calm and ended up stormy, taking us on a wild ride through their parallel worlds until the few neurons we had left exploded during this completely wild and over-the-top evening! After around 7 minutes of presenting their highly professional company ‘Croc Poussin’, the first rhythms began in a show that didn’t flutter for a single second!
Everything is squared away and calibrated to the millimetre, leading our increasingly crazy audience into a joyous, disorganised schoolyard ruckus, organised down to the last nib or so by our post-modern trio whose marvellously absurd, fascinating and madcap universe borders on the avant-garde. We’re delighted to be here and to finally get a taste of their delectably siphoned-from-the-bottle music, a mix of frenetically rhythmic synth punk and electro, interspersed with aggressively distorted guitar and demented, literally bewitching melodies, all cradled in a voice that’s sometimes rock n’ roll, sometimes peppy, like a staggering Elvis on a drip in need of withdrawal.
The audience, increasingly in a trance, dance and wriggle like grains of rice in a loudspeaker pushed to the limit, until the musical ecstasy that Infecticide offer us with grandeur and their grain of madness that we love so much. With a colourful light show accompanying them note for note, the atmosphere and universe of Infecticide is not only to be heard, but also to be seen, plunging us into a temporary madness that is at the same time anchored in an inordinate reality and so much fun.
A schizophrenic intoxication in a grandiloquent universe, skilfully acted out to perfection by our three musical troublemakers, caricaturing a metro-busy-dodo society totally robotised into the most extravagant, caricatured situation imaginable. It was a set of sheer beauty, not forgetting their excellent songs such as « Les Animaux Sauvages », « La Voiture de la Police » and the sensational « Bagarre générale », which delighted the biggest aficionados of this theatrically delectable trio, right up to the point of total ecstasy from an ecstatic audience with the beautiful wings of chicks from « Croc Poussin »!
And to round off the evening perfectly, we finished with an excellent set from DJ STAMIFF for a drum’n’bass after-party that had the last of the vampires still awake, making the most of the last decibels offered by the amazing DJ STAMIFF and The Black Lab until 2.30am… And even though we went to bed at the crack of dawn completely dead, it was still a great night thanks to The Black Lab at this 3rd edition of Tachycardie, who gave us yet another breath of life, even to the very last warriors!



