#Album : ERRA – Cure (05/04/2024)

ERRA a commencé à teaser leur tout nouvel album début février avec le single éponyme « Cure », mais l’attente se termine enfin alors que le mastodonte du metalcore progressif révèlera enfin Cure au monde entier ce vendredi 5 avril. Le groupe s’est associé avec le producteur Daniel Braunstein (Spiritbox, Silent Planet) pour créer cet album où ils ont décidé de donner une importance toute particulière au rythme et au groove. Comme le dernier album d’ERRA, Cure sortira via UNFD.

par Zoé

English version below


L’album commence avec le morceau éponyme qui nous permet d’entrer doucement dans leur univers. Les guitares ouvrent le morceau, avant que la batterie n’arrive et que la voix de J.T. Cavey ne se joignent enfin. Les paroles chantées par Jesse Cash donnent un rythme plus lent et plus fluide, tandis que les screams de J.T. Cavey semblent apporter quelque chose de plus saccadé, créant ainsi un bon mélange de rythmes dans les voix. Sur chaque morceau de l’album nous sommes pris par la performance musicale, d’un point de vue notamment technique, des membres du groupe. Le solo de guitare de Jesse Cash au milieu du morceau « Rumor of Light » en est un excellent exemple. « Idle Wild » nous apporte quelque chose de plus violent dès le départ avec une brève introduction aux sons électroniques avant que les guitares n’arrivent à pleine puissance accompagnées des screams.. Ce titre nous permet d’apprécier un tempo plus frénétique, qui est mené par du chant clair mais aussi des paroles plus basses J.TCavey. « Slow Sour Bleed » nous présente une autre face de l’album, car ERRA y a ajouté plus de synthés. La chanson atteint son apogée lorsqu’un rythme de house se retrouve seul pendant quelques secondes avant de laisser place à un breakdown puissant où J.T. Cavey nous parle l’état de l’humanité.

Le titre du milieu de l’album « Wish » apporte une interlude instrumentale plus douce avec des guitares lointaines et la batterie d’Alex Ballew qui est présente principalement par le son de ses cymbales. Cependant, cela contribue à créer la tension parfaite pour arriver sur la chanson suivante, « Glimpse », qui nous permet d’apprécier la performance vocale de J.T.Cavey à son top ainsi qu’un breakdown au milieu du morceau qui ne le rend que meilleur. Comme dans chacun de leurs albums, ERRA cherche à se renouveler avec de nouvelles influences et buts, et cette fois c’est aussi un nouveau membre qu’on retrouve avec Clint Tustin qui rejoint le groupe après avoir tourné avec eux en tant que guitariste. Dans Cure, nous pouvons trouver des chansons plus mélodiques où la voix claire prend souvent le dessus sur les screams. C’est aussi le moment d’apporter un peu plus de mélancolie comme dans le titre « Past Life Persona ». Cependant, aucun mood ne reste trop longtemps en place, car, le single déjà sorti, « Crawl Backward Out Of Heaven » semble enchaîner en opposition complète en termes de rythme et d’ambiance avec le morceau précédent, puisant dans des aspects plus fortes et sombres. Ce titre apporte aussi des influences de la scène du metal industriel, comme nous avons déjà pu le remarquer pour la chanson « Slow Sour Bleed ». Les titres suivants apportent plus d’équilibre entre les deux extrêmes que nous venons d’avoir, notamment avec « End To Excess » qui nous rappelle le son du premier titre. Cure se termine avec le titre « Wave », mélangeant de superbes jeux de guitare avec une fois de plus une chimie assez spéciale entre les deux voix des chanteurs qui rebondissent l’une sur l’autre, chose que J.T. Cavey et Cash nous ont montrés bien maîtriser dans l’ensemble de l’album. Ce titre nous permet d’apprécier un peu plus leurs influences metal progressives.

ERRA existe depuis maintenant quinze ans et ils n’ont jamais cessé de se réinventer et de progresser dans leur son, avec différentes influences. Cure est un album qui montre une fois de plus cette facette du groupe à leurs auditeurs. Avec des moments puissants et au tempo soutenu, il cache également des chansons plus mélodiques dont certaines sont assez; les screams ont laissé place à des chants plus clairs permettant à l’album d’être un peu plus accessible en dehors de la scène metalcore. Dans tous les cas, Cure est un album impressionnant de par sa variété de chansons et de techniques nous permettant de profiter de chaque instant !

Tracklist :

1. Cure
2. Rumor Of Light
3. Idle Wild
4. Blue Reverie
5. Slow Sour Bleed
6. Wish
7. Glimpse
8. Past Life Persona
9. Crawl Backwards Out Of Heaven
10. End To Excess
11. Pale Iris
12. Wave


ERRA teased their brand new record early February with the eponym single “Cure”, but the wait is finally over as the progressive metalcore mastodon are releasing Cure to the world on Friday April 5th. They team-up with producer Daniel Braunstein (Spiritbox, Silent Planet) to create this album where the band decided to give a particular importance to rhythm and groove. As the last album ERRA, Cure will be released through UNFD. 

By Zoé

The record is starting off the eponymous track that is letting us enter gently in this universe. Guitars are opening the track, before the drums arrive and finally J.T. Cavey’s vocals join in. Jesse Cash sung lyrics give a slower and smoother rhythm whereas Cavey screams seem to bring something more jerky, creating a good mix of rhythm in the vocals. On every track of the album we can be impressed by the musical performance, from a technical point of view, from the bandmates. “Rumor of Light” mid-track guitar solo from Cash is a great example. “Idle Wild” brings us something more violent from the beginning with a short introduction with electronic sounds before the guitars drop accompanied by Cavey’s screams. This song allows us to appreciate a more frenetic tempo which is covered by clean vocals and some of Cavey’s lowered vocals. “Slow Sour Bleed” is taking the record in another place, as ERRA added more synth. The song reaches its climax when a dark house beat uses some seconds before letting place to a haunting breakdown where Cavey is screaming about the state of humanity.

Mid-record title “Wish” brings a soft instrumental interlude with distant guitars and Alex Ballew’s drums mostly present through the sounds of their cymbals. However, it helps to build the perfect tension to rush into the next song, “Glimpse”, that allows us to appreciate Cavey’s vocals at their top and an insane mid-track breakdown. As each of their albums, ERRA freshen up themselves with new influences and new desires, and this time a new member too with Clint Tustin who joined after touring with them as a guitarist. In Cure, we can find more melodic songs where clean vocals are often taking over the screams. It is also the moment to bring some more melancholy such as in the title “Past Life Persona”. However, no mood stays for too long as the already released single “Crawl Backward Out Of Heaven” appears as a complete opposition in terms of rhythm and mood to the preceding track, taking heavier and darker directions. It is bringing in some industrial metal scene influences, such as it was the case for the song “Slow Sour Bleed”. The following titles bring in more balance between the two extremes we just had, namely with “End To Excess » that is reminding us of the sound of the first title. Cure closes with the title “Wave”, mixing great guitar plays with once again a quite special chemistry between the two singer’s voices which are bouncing off each other as Cavey and Cash mastered in the entire album. This title lets us appreciate a little bit more of their progressive metal influences. 

ERRA has been in the music industry for fifteen years now and they never stopped to reinvent themselves and progress in their sound, with different influences. Cure is a record that is once again showing that to their listeners. With heavy and ferocious moments, it is also hiding some quite melancholic and melodic songs, screams let place to more clean vocals allowing the album to be a little bit further accessible out of the metalcore scene. In any case, Cure is a record that is impressive through its variety of songs and techniques allowing us to enjoy every bit of it!

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