#Live : Brant Bjork Trio + Daily Thompson @ The Black Lab, Wasquehal -18/05/2024

Le Samedi 18 Mai 2024, et ce malgré la pluie glaciale et le temps maussade qui continue à frapper notre bon vieux nord depuis des mois, il y avait bizarrement comme un brin de soleil aride et désertique flottant à The Black Lab, qui pour le plus grand bonheur des fans du genre nous a concocté un parfait weekend Stoner Rock dans toute sa splendeur avec deux trios délicieusement infernaux. Pour la première partie de ces deux jours tant attendus, on avait le privilège et l’honneur d’accueillir les Allemands de DAILY THOMPSON venus de Dortmund, ainsi que Monsieur Brant Bjork lui-même accompagné de son Brant Bjork Trio venu tout droit du désert Californien, l’homme aux milles projets Stoner et pilier du genre. Et forcément, les amateurs de palmiers, coups de soleil et de grosse fuzz bien grasse ne pouvaient forcément pas louper cette date, avec ou sans crème solaire !

Article et photos par Oreÿ

English version below


Et voilà que la soirée commence avec une première partie tout en groove finesse planante et riffs accrocheurs avec DAILY THOMPSON formés en 2012. Ça sent bon les States et pourtant c’est fait juste à côté de chez nous, chez nos voisins Allemands, et c’est que les dudes sont vraiment super doués et savent clairement ce qu’ils font ! Ça se boit comme du p’tit lait et ça vous désaltère comme une bonne bière bien fraîche après un 100 mètres sous une chaleur d’un été plus que corsé ! Du Stoner planant avec une bonne touche de grunge 90’s qui sent bon l’été et vous donne envie d’enfiler vos Vans pour enfourcher votre planche de skate et taper quelques tricks de toute beauté dans la cool attitude la plus totale. Leurs morceaux hyper planants mais tout autant énergiques et groovy vous donnent tout naturellement l’envie de bouger la tête tellement la rythmique vous entraîne dans un précipice de pur trip électrique. Armés d’une attitude agréablement désinvolte, avec de larges sourires affichés sur leurs jolis minois, on voit vraiment qu’ils prennent un pied d’enfer à nous transmettre cette délicieuse vibe Stoner n’ Roll en nous invitant un peu plus note après note à entrer dans leur danse. Et ça marche ! Le public se laisse doucement entraîner dans un tourbillon tellement agréable qu’une osmose musicale se met très rapidement en place pour créer une totale synergie avec notre excellent trio qu’est Daily Thompson. Comme un rêve éveillé où l’on se laisse doucement aller, ils ont vraiment l’art et la manière de réussir à nous faire oublier le train-train quotidien de la vie en nous offrant cette palette de multiples couleurs servie sur un plateau où l’on a plus qu’à se piocher ces divines sonorités. Il y a vraiment un truc spécial chez eux dans leur délectable mixture Stoner Rock teintée de bon vieux Grunge des 90’s, le tout accompagné de superbes mélodies de guitare jouées sur une basse entraînante, mais aussi de par la magnifique voix de Danny Zaremba, tantôt claire tantôt rocailleuse, d’une puissance juste ce qu’il faut, sans jamais forcer mais de toute beauté. Après environ une heure de live, le public ravi en a redemandé jusqu’à grandement les applaudir pour un final splendide qui traduit forcément l’émotion ressenti lors de cette épatante première partie menée par les très cool et super sympathiques Daily Thompson. Vivement qu’on ai à nouveau le plaisir de les revoir !

Daily Thompson @ The Black Lab, Wasquehal - 18/05/2024

On ne présente plus Brant Bjork tellement il règne en maître incontesté sur la scène Stoner Rock / Desert Rock Californienne. Un monument du genre qui saurait si il le devait, colmater toutes les fissures du désert Californien à lui seul avec ses riffs de grattes entrainants tellement ce mec est une véritable machine à pondre notes après notes jusqu’à nous ensevelir les tympans gracieusement comme il se doit. Il fallait bien qu’un jour, le bonhomme au bandana appliqué impeccablement sur sa chevelure bouclée et volumineuse vienne poser sa patte sur la scène de The Black Lab, et il l’a fait avec son Brant Bjork Trio, un jour à ne surtout pas manquer qu’il pleuve, vente, grêle, neige ou même sous 40 degrés à l’ombre. Accompagné de son vieux pote et lui aussi pilier de la scène Desert Rock Mario Lalli à la basse ainsi que de Ryan Güt à la batterie, notre trio n’a pas attendu longtemps pour nous envoyer direct dans la face ses riffs de gratte percutants sur une bonne dose de fuzz bien grasse, le tout joué avec une rythmique de batterie hyper pêchue, chaleureuse et envoûtante.

Du bonheur à l’état pur de pouvoir avoir la chance d’assister à ce live et d’entendre leurs morceaux prêt à ramollir nos cerveaux comme fondrait sous un soleil de plomb une bonne glace à l’eau. Et la grosse basse fuzz délicieusement grasse de Mario Lalli qui nous faisait vibrer le corps des oreilles jusqu’aux orteils, ça en était tellement orgasmique que ça en devenait presque jouissif vu comme ses cordes tremblait et venaient nous percuter frontalement pour ensuite laisser les riffs de Brant Bjork caresser nos douces oreilles qui criaient famine musicale tellement on en voulait encore. Le must était que le public était quasiment comme ce genre de jouets que l’on place à l’arrière des bagnoles, vous savez, ce genre de bouledogues miniatures qui ornent gracieusement toutes Cadillac qu’il se doit, bougeant sur des riffs de Stoner en sillonnant le désert Californien ! Hey bien c’est sûr que ça peut paraître bizarre dit comme ça, mais oui, on était un peu comme ça, complètement subjugué par le pouvoir rythmique et les solos de Brant Bjork et sa horde, un trio divinement infernal qui nous a délecté pendant quasiment 1h20 dans un enchaînement de riffs absolument génialissimes, là pour nous mettre la tête à l’envers en nous donnant l’impression qu’on était pris dans une tempête de sable en plein milieu du désert en nous faisant littéralement oublier notre pluvieux nord de France. Et bon Dieu quelle transe ! Le public était conquis, ravi, et l’on pouvait voir les larges sourires et leurs yeux ébahis tellement il était totalement épanoui par cette tempête de sable qu’il venait de se prendre dans les oreilles grâce au maître du genre et la classe de sa tignasse légendaire remuant au rythme de ses riffs accrocheurs. Un voyage puissamment bon, qui ne nous a pas laissé de marbre, jusqu’à faire de nous une armée de statues de sable fêlées jusqu’aux os tant les riffs intenses et énergiques de Brant Bjork Trio ont attaqué notre peau, jusqu’à atteindre le lobe frontal de nos cerveaux et atomiser en beauté ce qu’il nous restait de neurones en nous offrant ce magnifique trip. Si ça c’est pas beau ?!

Brant Bjork Trio @ The Black Lab, Wasquehal -18/05/2024

Un grand merci à Mike pour l’accréditation, au Black Lab pour l’accueil au petit oignon et l’organisation de cette soirée immanquable.


On Saturday, May 18th, despite the freezing rain and gloomy weather that has continued to batter our good old north for months, there was strangely enough a hint of arid, desert sunshine floating through The Black Lab, which to the delight of fans of the genre concocted a perfect Stoner Rock weekend in all its splendor with two deliciously hellish trios. For the first part of these two long-awaited days, we had the privilege and honor of welcoming DAILY THOMPSON from Dortmund, as well as Mr. Brant Bjork himself, accompanied by his Brant Bjork Trio from the Californian desert, the man of a thousand Stoner projects and a pillar of the genre. And of course, fans of palm trees, sunburn and big, fat fuzz couldn’t miss this date, with or without sun cream!

Review and pictures by Oreÿ

The evening kicks off with an opening set of groovy, soaring finesse and catchy riffs from Daily Thompson, formed in 2012. It smells of the States, yet it’s made right next door to us, in Germany, and the dudes are really super talented and clearly know what they’re doing! It drinks like milk and quenches your thirst like a cold beer after a 100-meter run in the heat of a hot summer! It’s soaring stoner with a hint of 90s grunge that smells like summer and makes you want to strap on your Vans, get on your skateboard and slap out some beautiful tricks with total cool attitude. Their high-octane yet energetic and groovy tunes naturally make you want to shake your head, so much so that the rhythms take you into a precipice of pure electric trip. Armed with a pleasantly casual attitude, with broad smiles plastered on their pretty faces, you can really see that they’re having a hell of a time transmitting this delicious Stoner n’ Roll vibe, inviting us a little more note after note to join in their dance. And it works! The audience is gently swept along in such a pleasant whirlpool that a musical osmosis is quickly established, creating total synergy with our excellent trio Daily Thompson. Like a daydream in which we gently let ourselves go, they really have the art and manner to make us forget the daily grind of life by offering us this palette of multiple colors served up on a platter where all we have to do is dig into these divine sounds. There’s something really special about their delectable blend of Stoner Rock tinged with good old 90’s Grunge, accompanied by superb guitar melodies played over a driving bass, but also by Danny Zaremba‘s magnificent voice, at times clear and at other times rocky, with just the right amount of power, never overpowering but beautiful. After about an hour’s live performance, the delighted audience kept coming back for more, to the point of applauding them loudly for a splendid finale that inevitably reflected the emotion felt during this stunning opening act led by the very cool and super-friendly Daily Thompson. We can’t wait to see them again!

Brant Bjork needs no introduction, as he reigns as the undisputed master of the Californian Stoner Rock / Desert Rock scene. A monument of the genre who could, if he had to, seal all the cracks in the Californian desert single-handedly with his catchy guitar riffs, this guy is a veritable machine, churning out note after note until he graciously buries our eardrums as he should. One day, the man with the bandana applied impeccably to his voluminous curly hair had to come and put his foot down on The Black Lab stage, and he did it with his Brant Bjork Trio, a day not to be missed whether it’s raining, windy, hailing, snowing or even 40 degrees in the shade. Accompanied by his old friend and fellow Desert Rock scene stalwart Mario Lalli on bass and Ryan Güt on drums, our trio didn’t wait long to throw their hard-hitting scratch riffs straight into our faces, over a healthy dose of fat fuzz, all played with an ultra-peppy, warm and bewitching drum rhythm. It was pure bliss to be able to attend this live show and hear their songs ready to soften our brains like a good Popsicle melting in the hot sun. And Mario Lalli‘s big, deliciously fat fuzz bass made our bodies vibrate from ear to toe – it was so orgasmic it was almost jouissif, the way his strings shook and slammed into us head-on, only to let Brant Bjork’s riffs caress our sweet ears, which were crying out for more. The best part was that the audience was almost like the kind of toys you’d put in the back of a car, you know, the kind of miniature bulldogs that grace any Cadillac, moving to stoner riffs as they criss-crossed the Californian desert! Hey well, it may sound weird when you put it like that, but yes, we were a bit like that, completely subjugated by the rhythmic power and solos of Brant Bjork and his horde, a divinely infernal trio who delighted us for almost 1h20 in a sequence of absolutely brilliant riffs, there to turn our heads upside down and make us feel like we were caught in a sandstorm in the middle of the desert, literally making us forget our rainy northern France. And what a trance! The audience was won over, delighted, and you could see the broad smiles and stunned eyes as they were totally blown away by the sandstorm they’d just caught in their ears thanks to the master of the genre and the class of his legendary head of hair moving to the rhythm of his catchy riffs. It was a powerfully good trip that didn’t leave us indifferent, turning us into an army of sand statues cracked to the bone as Brant Bjork Trio‘s intense, energetic riffs attacked our skin, reaching the frontal lobe of our brains and beautifully atomizing what neurons we had left with this magnificent trip. Isn’t that beautiful?

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