Les américains de Capstan débarquent ce 24 mai avec leur nouvel album, The Mosaic, a peine quelques mois depuis la sortie de leur dernier EP. Un album, dont la sortie est faite via Fearless Records, qui nous plonge dans un condensé de ce qui fait vivre la scène métalcore progressive bien piqué au punk rock.
par Marye DAVENNE
English version below
On a que très rarement un album aussi complet que ce jour avec The Mosaic. 18 morceaux et tout autant de propositions musicales toutes surprenantes les une des autres. Parceque oui, Capstan nous dévoilent « The Mosaic » et ce titre d’album est loin d’être pris au hasard. C’est une vraie mosaïque de styles qui vont être parcouru pendant plus d’une heure. On peut assez facilement regrouper les morceaux entre eux comme « Misery Scene » ou « An Open Letter » qui, grâce à la guitare acoustique, nous rappelle sans mal le style de Neck Deep. Néanmoins, l’acoustique sera très vite effacé par ces grosses parties et riff de guitare très rock progressif. Que ce soit dès le titre d’ouverture « I. Resolve » ou « Bete Noire », on sent que Joe Mabry et Harrison Bormann s’éclatent à nous faire virevolter.
Les titres sont tout de même marqués par le chant de Anthony DeMario, qui semble se placer parfaitement dans tous les registres. Lorsque « What You Want » sonne très année 2000, très balade en roller sur les bords de mer, pop acidulé accompagné de la basse de Andrew Boz et d’un saxophone, Anthony ne semble pas cacher derrière cette voix d’ange une vraie puissance. Et pourtant, il suffit d’introduire des sonorités plus proche du métalcore pour qu’il nous sorte ses plus beaux screams en guise de breakdowns. Et on doit bien admettre que ceux de « Final Words » et ‘Empire » sont parfaitement exécuté. Qu’ils soient dans un titre bien metalcore qui nous fait penser à Ice Nine Kills comme sur « Bete Noire », les cris d’Anthony s’associent parfaitement bien avec le nu métal et l’emo rap de « Undertow » qui fait la passerelle entre Linkin Park et Nothing Nowhere.
Quoi qu’il en soit, les émotions sont toujours dans un petit coin, et quoi de mieux pour les exacerber que d’amener un piano voix sur « Bloom », ou encore tout un orchestre de violon comme sur le dernier « III. The Mosaic » d’une durée de 10 minutes comme une conclusion de toutes les forces du groupe. Alors dans ce mélange de 18 morceaux, on se retrouve parfois un peu au dépourvu quand certaines sonorités totalement étonnantes font leur apparition, comme « What Can I Say » très country folk américain, ou « Empire » qui nous plonge dans un univers horrifique, très Scooby Doo soundtrack. Disons qu’on aurait peut-être réaménager l’ordre des morceaux différemment pour un tout plus cohérent.
Capstan ont décidé de prendre des risques en proposant un album aussi complet, mais une chose est sûre, il y a forcément un morceau qui va vous parler dans cet album. Une vraie démonstration pour prouver qu’ils savent composer des titres si différents, sans jamais vraiment perdre son auditeur.

Tracklist :
- I. Resolve
- Misery Scene
- Final Words
- Undertow
- An Open Letter
- Hailey
- Bloom
- Empire
- What You Want
- II. Revise
- Dwell
- Arrows
- Compendium
- Bete Noire
- Moloch
- What Can I Say
- Heart to Heart
- III. The Mosaic
American band Capstan are back with their new album, The Mosaic, on May 24th, just a few months after the release of their last EP. Released via Fearless Records, the album immerses us in a condensed version of the progressive metalcore scene’s punk rock roots.
Rarely has an album been as complete as today’s The Mosaic. 18 tracks and as many surprising musical propositions. Because yes, Capstan are unveiling « The Mosaic », and this album title is far from random. It’s a veritable mosaic of styles that will be traversed over more than an hour. It’s easy to group tracks together, such as « Misery Scene » or « An Open Letter », whose acoustic guitar reminds us of Neck Deep’s style. However, the acoustics are quickly overshadowed by those big progressive rock guitar riffs and parts. From the opening track « I. Resolve » or « Bete Noire », you can feel that Joe Mabry and Harrison Bormann are having a blast getting us twirling.
Still, the tracks are marked by Anthony DeMario‘s vocals, which seem to fit perfectly in all registers. When « What You Want » sounds very 2000s, very seaside rollerblading, acid pop accompanied by Andrew Boz‘s bass and a saxophone, Anthony doesn’t seem to be hiding any real power behind his angelic voice. And yet, all it takes is the introduction of more metalcore sounds for him to unleash his most beautiful screams as breakdowns. And we have to admit that the screams on « Final Words » and « Empire » are perfectly executed. Whether in a metalcore track reminiscent of Ice Nine Kills as on « Bete Noire », Anthony’s screams combine perfectly with the nu metal and emo rap of « Undertow », which bridges the gap between Linkin Park and Nothing Nowhere.
Whatever the case, emotions are always in a small corner, and what better way to exacerbate them than with piano vocals on « Bloom », or a whole orchestra of violins as on the latest « III. The Mosaic », a 10-minute conclusion to all the band’s strengths. So, in this mix of 18 tracks, we sometimes find ourselves a little unprepared when certain totally astonishing sounds make their appearance, like « What Can I Say », very American country folk, or « Empire », which plunges us into a horrific universe, very Scooby Doo soundtrack. Let’s just say that we might have rearranged the order of the tracks differently to create a more coherent whole.
Capstan have decided to take risks by offering such a complete album, but one thing’s for sure: there’s bound to be a track that speaks to you on this album. A real demonstration that they know how to compose such different tracks, without ever really losing the listener.