C’est reparti pour la deuxième session de ce weekend de folie au nom du Stoner Rock à The Black Lab ce dimanche 19 mai ! On a remis ça avec à nouveau un grand nom du genre pour l’occasion, les Américains venus tout droit de Los Angeles, j’ai nommé les incontournables et sulfureux Mondo Generator ! Et pour accompagner cette bande de joyeux hors la loi, quoi de plus Rock n’ Roll que de piocher directement dans notre bon vieux terroir, mais cette fois-ci chez nos voisins Belges avec un groupe au nom on ne peut plus fun en hommage au chanteur de Queen à la sauce Flamande, Fleddy Melculy, avec leur gros Hardcore Metalcore qui tâche encore plus qu’une sauce Bicky sur un string panthère ! Tout un programme…!
Article et photos par Oreÿ
English version below
Fleddy Melculy, c’est cinq compères dont deux masqués avec des masques de monstres et de personnages blafards et inexpressifs, un poil malaisant et c’est ça qu’on aime car ça nous plonge direct dans l’ambiance ! On ne va pas se le cacher, les Fleddy Melculy formés en 2016, aiment quand ça tabasse, ainsi que les gros riffs qui tâchent à nous faire saigner les oreilles. Ils nous plongent vite dans un enchaînement démonstratif de leur potentiel musical où l’on ressent vite les influences qui les ont bercés. Les rythmiques lourdes et agressives évoluent et fusionnent entre elles les unes à la suite des autres, avec toujours ce gros son de gratte/basse qui vous colle à terre avant de vous laisser bouffer la tête par un régiment de vers de terre.
Le groupe est mené avec une poigne de fer par son chanteur Fleddy Melculy du même nom que celui de son groupe – Jeroen Camerlynck, avec une voix criée et brutale qui vous pète au visage telle une brigade de fourmis tropicales tous bardées de leurs dards pointus et prêtes à vous assaillir de leur venin fatal. Fleddy Melculy c’est un peu comme si toute la WWE se pointait devant vous après vous être enchaîné la tête en solo avec toutes les bières Belges de The Black Lab, on titube déjà de base, mais après ce méga smack down en pleine face, c’est le KO assuré ! Mais le pire, c’est qu’on aime ça et on en redemande. Le public ne serait-il pas un peu maso ? Sûrement, mais c’est ça qui est bon. Une parfaite entrée en matière de la part de nos amis Belges Fleddy Melculy, avec toujours ce même humour ultra cool et cette sympathie typiquement Belge lorsque Fleddy Melculy se permet quelques mots entre les morceaux. On sent qu’on vit à la frontière, et ça fait un bien fou. Les mecs sont un véritable bonheur de par leur légèreté symbolique et leur second degré, le tout agrémenté de quelques vannes bien fun en live, jusqu’à faire marrer le public qui en redemande encore. On peut ressentir tellement de styles différents dans leur musique que c’est ce qui en fait toute la force de Fleddy Melculy, tantôt Metal, Metalcore, Hardcore voir Deathcore tant leurs riffs sont vifs massifs et puissants, une véritable moissonneuse batteuse de distorsion malfamée qui vous explose dans les artères et vous envoie direct en enfer ! Fleddy Melculy a su s’imposer avec cran énergie et vitalité pendant près d’une heure de live dans un dynamisme qui défi à toute épreuve, le mordant rageux qu’il nous ont offert en toute simplicité générosité efficacité et surtout brutalité !
Et ouais, forcément on était tous venu pour savourer à nouveau ce Stoner Rock enivrant dans sa plus pure tradition, et on ne pouvait pas se permettre de clôturer ce weekend de folie organisé par The Black Lab par les Américains de Los Angeles Mondo Generator. Le trio formé en 1997 avec Nick Oliveri à la tête vous met direct dans le bain, un bain boueux qui vous salit bien plus qu’il ne vous rends propre. Mais on n’est pas venu à The Black Lab pour se refaire une beauté, mais bien pour s’en mettre plein la vue, les oreilles, et aussi le cœur grâce à la douce folie que nous offre Nick Oliveri, et sa bande de joyeux loups de mer, enfin plutôt du désert. Ils sont une véritable perle du genre avec une attitude bien punk en mode « Fuck Off » comme on aime, à l’ancienne quoi, et ça fait du bien ! Voilà pourquoi on s’en serait forcément voulu de ne pas pouvoir faire parti de ce show de fureur et de pouvoir entendre leur son délicieusement gras, acide et poisseux venir vous titiller les oreilles pour vous envahir le cerveau et vous étaler à plates coutures. A peine arrivé sur scène et les applaudissements se font entendre tellement Monsieur Nick Oliveri et sa bande sont de véritables références dans le milieu. Un plaisir de les voir rien qu’à quelques mètres de nous, nous balancer leur sauce piquante en pleine trombine, où l’on avait tous la bouche ouverte comme des oisillons réclamant leur béquée. On en voulait, on en bavait et c’était ce que Mondo Generator allait nous donner. A peine leurs premières notes jouées et la voix de Nick Oliveri posée, ça envoyait déjà la purée ! Un véritable régal des oreilles qu’il fallait déjà cautériser tellement elles commençaient à saigner violemment. C’est sale, rugueux à souhait, et à chaque riff et gueulantes de Nick Oliveri, on en voulait encore tellement ça vous prenait aux tripes. Comme un truc chelou qui vient vous chercher de l’intérieur pour vous planter en plein cœur et vous laisser là, amorphe mais avec un sourire de l’ange jusqu’aux oreilles. Le tout parsemé de petites mélodies de gratte bien speed et placées à la perfection sur une basse violente et une batterie incisive et percutante pendant un peu plus d’une heure de live. Une petite touche de légèreté dans ce monde de brute que nous offre à plein poumons Mondo Generator, ou le calme avant la tempête, et quelle tempête ! On s’est tous prit une véritable bourrasque Stoner Rock en plein dans la caboche qu’on est clairement pas prêt d’oublier la magie de ce concert de furieux, tellement celle-ci nous a littéralement secoué jusqu’à remuer nos entrailles en atomisant nos vieilles carcasses de rockers pour n’en laisser qu’un vulgaire cratère tout droit dans la bouche ouverte et baveuse des enfers nommé Mondo Generator !
Un grand merci à Mike pour l’accréditation, à The Black Lab pour l’accueil au petit oignon et l’organisation de cette soirée immanquable.
The second session of this weekend of Stoner Rock madness was held at The Black Lab on Sunday, May 19! We were back again with a big name in the genre for the occasion, the Americans from Los Angeles, the sulphurous Mondo Generator! And to accompany this band of merry outlaws, what could be more Rock n’ Roll than to dip directly into our good old terroir, but this time from our Belgian neighbors with a band whose name couldn’t be funnier in homage to the singer of Queen à la sauce Flamande, Fleddy Melculy, with their big Hardcore Metalcore that stains even more than a Bicky sauce on a panther thong! Quite a program…!
Review and pictures by Oreÿ
Fleddy Melculy is a five-piece band, two of whom wear masks of monsters and pallid, inexpressive characters. It’s a little uncomfortable, and that’s what we like about it, because it puts us right in the mood! Let’s face it, Fleddy Melculy, formed in 2016, love a good beat and big, ear-bleeding riffs. They quickly plunge us into a demonstrative sequence of their musical potential, where we quickly feel the influences that have cradled them. The heavy, aggressive rhythms evolve and merge one after the other, always with that big scratch/bass sound that glues you to the ground before letting your head be eaten by a regiment of earthworms.
The band is led with an iron fist by its singer Fleddy Melculy, whose name is the same as his band’s – Jeroen Camerlynck, with a screaming, brutal voice that flies in your face like a brigade of tropical ants all barbed with their sharp stingers and ready to assault you with their fatal venom. Fleddy Melculy is a bit like the whole WWE coming at you after you’ve chained yourself to the head with all The Black Lab‘s Belgian beers – you’re already staggering, but after that mega smack down in your face, it’s a guaranteed knockout! But worst of all, we love it and want more. Isn’t the public a bit masochistic? Probably, but that’s the good part. A perfect introduction from our Belgian friends Fleddy Melculy, with the same ultra-cool humor and typically Belgian sympathy when Fleddy Melculy indulges in a few words between songs. You feel like you’re living on the border, and that’s just great. The guys are a real joy to watch, with their symbolic lightness and second-degree attitude, topped off with a few jokes that are great fun live, to the point of making the audience laugh and ask for more. You can feel so many different styles in their music, and that’s what makes Fleddy Melculy so strong. Metal, metalcore, hardcore and even deathcore, their riffs are so vivid, massive and powerful, they’re like a combine harvester of malformed distortion that explodes in your arteries and sends you straight to hell! Fleddy Melculy asserted themselves with guts, energy and vitality for almost an hour of live performance, with a dynamism that defies all challenge, the raging bite they offered us in all simplicity, generosity, efficiency and above all brutality!
And yeah, of course we’d all come to savor once again this intoxicating Stoner Rock in its purest tradition, and we couldn’t afford to close this weekend of madness organized by The Black Lab with the Americans from Los Angeles Mondo Generator. The trio, formed in 1997 with Nick Oliveri at the helm, put you straight into the bath, a muddy bath that dirties you far more than it cleans you. But we didn’t come to The Black Lab to get a makeover, we came to get our eyes, ears and hearts filled with the sweet madness offered by Nick Oliveri and his band of merry wolves of the sea, or rather of the desert. They’re a true gem of the genre, with a punk attitude and an old-fashioned « Fuck Off! That’s why we’re so sorry we couldn’t be part of this show of fury, and hear their deliciously greasy, acidic, sticky sound tugging at your ears, invading your brain and flattening you. As soon as they hit the stage, the applause starts, because Nick Oliveri and his band are such references in their field. It was a pleasure to see them just a few meters away from us, throwing their hot sauce in our faces, our mouths hanging open like fledglings clamoring for their fill. We wanted it, we drooled for it, and that’s what Mondo Generator was going to give us. As soon as the first notes were played and Nick Oliveri‘s voice was heard, it was time to hit the ground running! A real treat for the ears, which already needed cauterizing as they were starting to bleed so violently. It’s dirty, rough as can be, and every time Nick Oliveri riffs and screams, you want more, because it’s got you in the guts. It’s like something weird that comes at you from the inside, stabs you right in the heart and leaves you there, amorphous but with an angel’s smile up to your ears. The whole thing is sprinkled with speedy little scratch melodies, perfectly placed over a violent bass and incisive, percussive drums for just over an hour of live performance. Mondo Generator offered us a touch of lightness in this brutal world, or the calm before the storm, and what a storm it was! We’ve all been hit by a veritable Stoner Rock gust of wind, and we’re clearly not about to forget the magic of this furious concert, as it literally shook us to the core, atomizing our old rocker carcasses and leaving nothing but a crater straight into the open, slobbering mouth of the underworld known as Mondo Generator!

