#Album : Bring Me The Horizon – POST HUMAN : NeX GEn (24/05/2024)

Parcequ’ils n’aiment pas faire les choses comme les autres, Bring Me The Horizon dévoilent leur nouvel album POST HUMAN : NeX GEn ce vendredi 24 mai, par surprise après des mois de report de la sortie officielle. C’est via Sony Music UK qu’on découvre leur 16 titres dans la suite directe de post human : survival horror sorti en octobre 2020. Plus de 3 ans et demi d’attente pour le groupe le plus emblématique de la scène core moderne. 

par Marye DAVENNE

English version below


Depuis l’annonce du départ de Jordan Fish, qui a été aux reines de l’évolution musicale de Bring Me The Horizon depuis 2013, nous étions nombreux à nous demander ce que le quatuor de Sheffield allait nous dévoiler. Avec déjà 6 singles sortis sur les 16 titres, nous avions déjà une petite idée. Toujours avec une longueur d’avance sur la scène métal moderne, BMTH continuent de s’aventurer dans les mix de genres avec l’introduction de l’électro, mélangé à de la pop parfaitement dosé, sans jamais perdre toute la puissance du metalcore qui a fait leur renommé. Bon nombre d’artistes se sont lancés dans cette même recette, mais BMTH ont toujours gardé leur place de pionnier dans cette évolution de style.

Ce nouvel album, POST HUMAN : NeX GEn, en est encore un parfait exemple. Bring Me The Horizon produisent de la musique, et arrivent à se placer depuis des années aux côtés de nombreux artistes avec des styles totalement différents. C’est cette effervescence de projets musicaux qui marque un style pop core dominant, comme sur les premiers singles sortis comme « Kool-Aid » ou « DArkSide » qui représente à la perfection le style BMTH. Et pourtant, on remarque un certain clin d’oeil au néo-métal et métal alternatif du début des années 2000. Si les titres d’albums sont stylisés jusqu’à nous en piquer les yeux comme sur les skyblogs de 2008, c’est dans les influences de Deftones ou KoRn que le groupe est allé piocher le meilleur pour « liMOusIne » ou encore « YOUtopia ». Il suffit de tendre l’oreille pour entendre derrière tous les samples électro un univers plus aérien. Mais on est très loin de faire des copié collé, puisqu’ils décident d’ajouter pour bon nombre de morceaux des gros breakdowns. Qu’ils soient très industriel comme sur « liMOusIne » ou accompagné de bruitages typique des jeux vidéos sur « Top 10 staTues tHat CriEd bloOd », on reconnait ici l’efficacité de ce type de composition.

Une puissance qu’on aime toujours autant, et qui est à son apogée avec « AmEN! », en featuring avec Lil Uzi Vert et Daryl Palumbo. L’univers de BMTH est donc très lié à l’électronique, que ce soit dans la musique, que dans l’univers visuel qu’ils ont construit. Depuis 2019, nous nous baladons dans un monde post-apocalyptique en compagnie de Eve, une IA qui a pris de plus en plus de puissance à chaque tournée. On ne peut que vous conseiller d’aller les voir en live pour comprendre toute l’importance des personnages créées. Nous n’avions pas vu le mot « REMIX » dans un album de BMTH depuis Suicide Season Cut Up en 2008, et à l’époque déjà, c’était incroyablement bien fait. Ici, c’est « R.i.p. » qui nous est « remixé » à la sauce duskCOre mais c’est le travail avec Mikael Söderström, aka Sewerslvt, un artiste suédois d’electro, qui est le plus impressionnant sur la troisième [ost] de l’album, « p.u.s.s.-e ».

Enfin, l’album reste une lettre ouverte dans l’esprit d’Oli Sykes, son leader. Sur les deux titres « n/A » et « LosT », Oli ne cherche pas à se cacher de ses démons qu’il a tant essayé de noyer sur les albums précédents. Ici, il est entouré d’un groupe de paroles qui va très vite se transformer en « salle de concert de paroles » avec ces chœurs, avant de se plonger dans les médicaments qui ne semblent pas aider sur « LosT ». En bref, des paroles qui se reprennent facilement en live, qui s’associent au caractère très catchy de cet album.

Bring Me The Horizon sont plus créatif que jamais. Même si Jordan Fish n’est crédité que sur la moitié de l’album, on sent l’univers BMTH bien ancré dans le béton, se délectant d’expérimentation toutes totalement réussies, et qui fait qu’aujourd’hui, quasiment toutes les chroniques d’albums métalcore moderne font une référence au style BMTH. On est totalement fan, et il n’y a que le mot bravo qui nous vient, avant de recliquer sur le bouton play. On se voit au Mainsquare le 5 juillet prochain ! 

Bring Me The Horizon - POST HUMAN: NeX GEn (Album Review)

Tracklist :

  1. [ost] dreamseeker
  2. YOUtopia
  3. Kool-Aid
  4. Top 10 staTues tHat CriEd bloOd
  5. liMOusIne (feat. Aurora)
  6. DArkSide
  7. a bulleT w/ my namE On (feat. Underoath)
  8. [ost] (spi)ritual
  9. n/A
  10. LosT
  11. sTrangeRs
  12. R.i.p. (duskCOre Remix)
  13. AmEN! (feat. Lil Uzi Vert et Daryl Palumbo)
  14. [ost] p.u.s.s.-e
  15. DiE4u
  16. DIg It

Because they don’t like to do things the same way as everyone else, Bring Me The Horizon are unveiling their new album POST HUMAN: NeX GEn on Friday, May 24th, after months of postponing its official release. Sony Music UK is the place to discover their 16-track follow-up to Post Human: Survival Horror, released in October 2020. More than 3 and a half years to wait for the most emblematic band on the modern core scene.

by Marye DAVENNE

Since the announcement of the departure of Jordan Fish, who has been at the helm of Bring Me The Horizon’s musical evolution since 2013, many of us have been wondering what the Sheffield quartet would unveil next. With 6 singles already released out of the 16 tracks, we already had an idea. Always one step ahead of the modern metal scene, BMTH continue to venture into genre mixing with the introduction of electro, mixed with perfectly measured pop, without ever losing all the metalcore power for which they are renowned. Many artists have followed the same recipe, but BMTH have always remained pioneers in this evolution of style.

This new album, POST HUMAN: NeX GEn, is another perfect example. Bring Me The Horizon make music, and for years they’ve managed to place themselves alongside a host of artists with totally different styles. It’s this effervescence of musical projects that marks a dominant pop core style, as on the first singles released like ‘Kool-Aid’ or ‘DArkSide’, which represents the BMTH style to perfection. And yet there’s a nod to the neo-metal and alternative metal of the early 2000s. While the album titles are stylized to the point of stinging the eyes like the skyblogs of 2008, it’s in the influences of Deftones or KoRn that the band has drawn the best from for ‘liMOusIne’ and ‘YOUtopia’. You only have to strain your ears to hear a more ethereal universe behind all the electro samples. But they’re far from copying and pasting, adding big breakdowns to many of the tracks. Whether they’re industrial like on ‘liMOusIne’ or accompanied by typical video game sound effects on ‘Top 10 staTues tHat CriEd bloOd’, the effectiveness of this type of composition is clear to see.

It’s a power we still love, and it’s at its best on ‘AmEN! featuring Lil Uzi Vert and Daryl Palumbo. BMTH’s universe is very much linked to electronica, both in their music and in the visual universe they have created. Since 2019, we’ve been wandering around a post-apocalyptic world in the company of Eve, an AI that has grown more and more powerful with each tour. We can only advise you to go and see them live to understand the full importance of the characters they’ve created. We haven’t seen the word ‘REMIX’ in a BMTH album since 2008’s Suicide Season Cut Up, and even then it was incredibly well done. Here, it’s ‘R.i.p.’ that’s been ‘remixed’ for us in duskCOre style, but it’s the work with Swedish electro artist Mikael Söderström, aka Sewerslvt, that’s most impressive on the album’s third [ost], ‘p.u.s.s.-e’.

Finally, the album remains an open letter in the mind of Oli Sykes, its leader. On the two tracks ‘n/A’ and ‘LosT’, Oli makes no attempt to hide from the demons he tried so hard to drown out on previous albums. Here, he is surrounded by a group of lyricists who quickly turn into a ‘lyric concert hall’ with their backing vocals, before delving into the drugs that don’t seem to help on ‘LosT’. In short, the lyrics are easy to sing along to live, and add to the catchy feel of the album.

Bring Me The Horizon are more creative than ever. Even though Jordan Fish is only credited on half the album, you can feel the BMTH universe firmly rooted in the concrete, revelling in experimentation that’s all totally successful, and which means that today, almost every review of modern metalcore albums makes a reference to the BMTH style. We’re total fans, and the only word that comes to mind is bravo, before we hit the play button again. See you at Mainsquare on July 5th!

 

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