Le quintet australien Windwaker a sorti son premier album il y a deux ans, mais nous savions qu’ils n’allaient pas s’arrêter là. Il y a environ un an, ils ont sorti « SIRENS », un excellent single qui vous fera bouger et restera dans votre tête, annonçant leur deuxième album HYPERVIOLENCE, qui sortira le 12 juillet via Fearless Records.
Par Zo’
English version below
Le groupe a déjà publié six titres de leur album, nous donnant un aperçu de leur musique éclectique et énergique. HYPERVIOLENCE n’est pas une vague de violence qui déferle sur nous, mais plutôt un mélange de metalcore et de rock alternatif avec beaucoup d’éléments électroniques qui définissent clairement le son de Windwaker. Cependant, le groupe trouve toujours le moyen d’ajouter quelques influences rap et pop. Il est parfois difficile de croire qu’une seule personne, Liam Guinane, est en charge du chant, car dans leur premier album, l’éventail de ce qu’il est capable de faire est assez impressionnant, du chant clair aux cris, en passant par des passages hip-hop. En ce qui concerne leurs influences, la première partie de l’album nous fait penser à des groupes comme Set It Off avec « Break The Rules », et la seconde partie est plus inspirée par des groupes comme I Prevail, avec une alternance entre rap/cri/chant et de gros riffs de guitare comme dans « Venom ». Les synthés et samples de Connor Robins prennent souvent l’ouverture des morceaux ou en terminent certains ; il arrive à nous entraîner dans l’album avec le premier titre » Infinity « , où les sons électro sont lointains au début mais deviennent plus clairs au fur et à mesure que l’on avance dans le morceau. Bien sûr, il nous donne aussi l’impression d’être dans un jeu vidéo avec certains morceaux comme « Fractured State Of Mind » avant que Liam Guinane n’intervienne avec un « GO », lançant de lourds riffs de guitare.
Comparé à Love Language, l’album a un côté plus metalcore avec plusieurs breakdowns et des mélodies plus brutales disséminées tout au long de l’album. Bien sûr, certaines chansons sont également conçues pour être plus lentes, ou même pour atteindre un public non-métallique, comme « Villain », qui a une mélodie douce mais qui monte en puissance pour exploser un peu à la fin de la chanson. L’un des titres qui m’a le plus marqué sur HYPERVIOLENCE est « Haunting Me », qui introduit la partie rap de l’album. Ce morceau est probablement destiné à être un interlude, car il semble en rupture totale avec le reste de l’album. Il est doux, et Liam Guinane pose les paroles de manière plus parlée avant qu’un beat n’émerge pour l’accompagner ; cela nous a vraiment fait penser qu’il était influencé par le rap américain. Cela nous a semblé un peu déplacé. Cependant, dans les titres suivants, on retrouve souvent des parties rappées, comme au début de « Hypnotised ». Pendant un temps, le rap semble plus présent lorsque le fond est fait de sons électro, mais « Tabula Rosa » va transformer cela puisque les paroles rappées sont cette fois accompagnées de guitares, de basse et de batterie, menant à un refrain qui risque de rester dans un coin de votre tête. Pour clore HYPERVIOLENCE, Windwaker a choisi une chanson d’amour. C’est probablement la chanson la plus calme et la plus douce de l’album, même si le milieu intensifie le rythme. Elle s’achève toujours sur une mélodie évanescente.
HYPERVIOLENCE nous montre que Windwaker ont évolué en deux ans et se sont orienté vers un son encore plus électronique avec de nouvelles influences. Cependant, dans ce disque, il m’a manqué au moins une chanson avec d’énormes growls comme « Trenches » dans Love Language, mais la diversité offerte par le quintet a compensé un peu cette partie. Certaines chansons sont restées gravées dans mon esprit après une seule écoute, et j’ai l’impression que les parties électroniques créeraient vraiment une atmosphère géniale en live !

Tracklist :
01 : Infinity
02 : SIRENS
03 : Fractured State Of Mind
04 : Break The Rules
05 : The Wall
06 : Villain
07 : Get Out
08 : Haunting Me
09 : Vertigo
10 : Hypnotized
11 : Venom
12 : Tabula Rasa
13 : Juliet
The Australian quintet Windwaker released their debut album two years ago, but we knew they weren’t going to stop there. Approximately one year ago, they released “SIRENS,” a great single that is made to make you move and stay in your head, announcing their sophomore album HYPERVIOLENCE, which will drop this July 12th via Fearless Records.
By Zo’
The band has already released six tracks from their album, giving us quite a preview of their eclectic and energetic music. HYPERVIOLENCE is not a wave of violence surging for us but rather a mix of metalcore and alternative rock with a lot of electronic elements that clearly define Windwaker‘s sound. However, the band still finds a way to add some rap and pop influences as well. It sometimes seems hard to believe that only one person, Liam Guinane, is in charge of the vocals, as in their debut album, the range of what he is able to do is quite impressive, from clean vocals to screams, going through hip-hop passages. Regarding their influences, the first part of the album makes us think more of bands like Set It Off with “Break The Rules,” and the second part feels more inspired by bands like I Prevail, with alternation between rap/screams/vocals and big guitar riffs such as in “Venom.” Connor Robins‘ synths and samples often take the opening of the tracks or end some; he is able to drag us into the album with the first title “Infinity,” where electro sounds are far away at the beginning but become clearer as we move forward in the song. Of course, he also makes us feel like we are in a video game with some songs such as “Fractured State Of Mind” before Liam Guinane jumps in with a “GO,” starting heavy guitar riffs.
Compared to Love Language, the album has more of a metalcore side with several breakdowns and more brutal melodies scattered throughout the record. Of course, some songs are also made to be slower, or even to reach a non-metal audience, such as “Villain,” which has a soft melody but still builds up to explode a little at the end of the song. One title that stood out on HYPERVIOLENCE for me is “Haunting Me,” which introduces the rap part of the album. This track is probably set to be an interlude as it feels like a total break from the rest of the record. It is soft, and Liam Guinane lays down the lyrics in a more spoken way before a beat emerges to accompany him; it made us really think it was influenced by US rap. It felt a little bit out of place. However, in the following titles, we often find some rapped parts again, as at the beginning of “Hypnotised.” For a time, rap seems to be more present when the background is made of electro sounds, but “Tabula Rosa” will transform this as the rapped lyrics are this time accompanied by guitars, bass, and drums, leading to a chorus that might get stuck in a corner of your mind. To close HYPERVIOLENCE, Windwaker chose a love song. It is probably the calmest and softest song on the record, even though the middle intensifies the rhythm. It still ends up with a faded melody.
HYPERVIOLENCE shows us that Windwaker evolved in two years and moved toward an even more electronic sound with new influences. However, in this record, I missed at least one song with huge growls such as “Trenches” in Love Language, but the diversity that the quintet offered made up a little bit for this part. Some songs stayed stuck in my mind after one listen, and I feel like the electronic parts would really create a great atmosphere live!