#Album : Fleshgod Apocalypse – Opera (23/08/2024)

Depuis leur débuts en 2007 et avec déjà cinq albums au compteur, les italiens de Fleshgod Apocalypse se sont déjà forgés une solide réputation de nom immanquable de la scène death symphonique. Le 23 août prochain le groupe nous propose de découvrir son sixième album, Opera, qui sera disponible via Nuclear Blast. A la vue des singles on s’attend clairement a une nouvelle pépite du genre et on s’y plonge avec envie! 

Par Victor BRUNERIE

English version below


Le piano de Francesco Ferrini ouvre cet album avant que la douce voix de soprano de Veronica Bordacchini ne le rejoigne pour un premier titre qui nous plonge directement au cœur du monde opératique au centre de cet album. Autant dire que les frissons sont déjà bien présents. Les guitares, la basse, la batterie et la voix hurlée de Francesco Paoli débarquent en force sur « I Can Never Die », qui nous amène avec force tout ce qu’on aime chez le groupe italien. Le chant clair et hurlé se mêlent parfaitement avec des orchestrations toujours aussi prenantes. Sur cet album c’est également Francesco Paoli qui officie à la basse et il nous propose des lignes de basse à faire chauffer nos cervicales. Le duo qu’il forme avec Eugene Ryabchenko à la batterie est un véritable point fort de cette nouvelle sortie avec des rythmiques toutes plus réussies les unes que les autres qui collent parfaitement à l’univers de cette formation qui nous fait vibrer très fort dès les premiers titres. Fabio Bartoletti nous sert des riffs imparables, comme dans « At War With My Soul » véritable petite pépite de cette nouvelle sortie qui confirme l’excellente santé du groupe italien. La force des Veronica est de savoir alterner aisément entre voix de soprano et chant clair avec une aisance folle, et dans les deux cas nous mettre la chair de poule avec une puissance vocale assez impressionnante. Les parties de piano de « Morphine Waltz » sont là aussi totalement maîtrisées et d’une dextérité folle. On se retrouve sans effort dans cet opéra où la mort et la désolation se sont invitées au programme. La communion des voix entre les deux vocalistes se fait toujours plus prenante avec « Matricide 8. 21 » où les deux s’illustrent et démontrent, s’il le fallait encore, toute l’étendue de leur talent. « Till Death Do Us Part » nous emmène petit à petit vers la fin de ce sixième album du groupe italien. Et une fois encore on est frappé par le travail de composition où chaque instrument à la part belle et où les musiciens et vocalistes expriment toute leur maestria. L’album se clôt sur le morceau titre joué intégralement au piano comme un adieu parfait à cet univers qu’on a adoré habité pendant environ 45 minutes.

Ce nouvel album de Fleshgod Apocalypse tient clairement toutes ces promesses et nous permet de voir ce que la nouvelle mouture du groupe peut nous proposer. Le résultat est impressionnant et donne envie d’y replonger encore et encore pour en déceler tous les secrets. Le groupe italien frappe fort et ajoute à une discographie déjà très qualitative un sixième opus tout aussi vibrant qui nous donne envie de les retrouver en concert au plus vite! 

Tracklist :

01 : Ode to Art (De’ Sepolcri)
02 : I Can Never Die
03 : Pendulum
04 : Bloodclock
05 : At War With My Soul
06 : Morphine Waltz
07 : Matricide 8. 21
08 : Per Aspera Ad Astra
09 : Till Death Do Us Part
10 : Opera


Since their debut in 2007, and with five albums already under their belts, Italy’s Fleshgod Apocalypse have already forged a solid reputation as one of the leading names on the symphonic death scene. Their sixth album, Opera, will be released on 23 August via Nuclear Blast. Judging by the singles, we’re clearly in for another nugget of the genre, and we’re eager to get stuck in!

By Victor BRUNERIE

Francesco Ferrini‘s piano opens the album, before Veronica Bordacchini‘s gentle soprano voice joins him for the first track, which plunges us straight into the heart of the operatic world at the centre of this album. Suffice to say, the thrills are already there. Guitars, bass, drums and Francesco Paoli‘s screaming voice come in full force on ‘I Can Never Die’, which brings us everything we love about the Italian band. The clear and screamed vocals blend perfectly with the orchestrations, which are as engaging as ever. Francesco Paoli also plays bass on this album, and his bass lines are sure to get our necks pumping. The duet he forms with Eugene Ryabchenko on drums is a real highlight of this new release, with rhythms each more successful than the last, and perfectly in tune with the world of this band, which has us vibrating hard from the very first tracks. Fabio Bartoletti serves up some unstoppable riffs, as on ‘At War With My Soul’, a real nugget on this new release that confirms the Italian band’s excellent health. Veronica‘s strength lies in her ability to alternate easily between soprano and clean vocals, and in both cases to give us goose bumps with impressive vocal power. The piano parts in ‘Morphine Waltz’ are also totally mastered and dexterous. It’s easy to get caught up in this opera, where death and desolation are part of the programme. The communion of voices between the two vocalists becomes even more captivating with « Matricide 8. 21 » where the two illustrate themselves and demonstrate, if proof were needed, the full extent of their talent. « Till Death Do Us Part » takes us gradually towards the end of the Italian band’s sixth album. And once again we are struck by the compositional work, where each instrument has its place and where the musicians and vocalists express all their mastery. The album closes with the title track, played entirely on the piano, like a perfect farewell to a world we’ve loved inhabiting for some 45 minutes.

This new album from Fleshgod Apocalypse clearly delivers on all those promises, and gives us a chance to see what the band’s new line-up has to offer. The result is impressive, and makes you want to dive in again and again to uncover all its secrets. The Italian band are hitting hard, adding to their already excellent discography with an equally vibrant sixth opus that will have us wanting to see them live again as soon as possible!

Laisser un commentaire