The Silver Lines, originaires de Birmingham, s’apprêtent à sortir leur deuxième EP le 4 septembre sur Ravo Records, juste à temps pour clôturer l’été. …And The Lord Don’t Think I Can Handle It est un EP de cinq titres qui invite les auditeurs à plonger plus profondément dans l’univers personnel et brut du groupe britannique, avec des paroles qui explorent divers tabous tels que l’addiction, la masculinité toxique, et plus encore.
Par Zo’
English version below
L’EP s’ouvre sur le seul morceau que nous n’avons pas encore entendu : « Roaches ». Avec un « Hello » répétitif et des roulements de caisse claire, on a l’impression que le groupe nous souhaite la bienvenue. Nous sommes immédiatement plongés dans une expérience de rock britannique qui nous donne envie d’être dans un pub avec une bière, en train de profiter de leur spectacle. L’équilibre rythmique de cette première chanson nous donne une bonne idée de l’ambiance générale de l’EP. Vient ensuite « Cocaine », un morceau qui, comme son titre l’indique, traite de l’addiction à la drogue. Les riffs de guitare attirent immédiatement notre attention, tandis que le chant se distingue par des paroles claires et percutantes. La tension monte rapidement, nous entraînant dans un tourbillon de guitare, de batterie, de basse et de chant, le tout parfaitement maîtrisé. Une brève pause au milieu permet à The Silver Lines de passer d’un tempo lent à quelque chose de beaucoup plus rapide, incorporant même un solo de guitare haut perché.
« Watch Yourself Boy » s’inscrit dans la même veine que le morceau précédent, avec une tension qui s’installe dès le début, pour aboutir à un travail énergique de la guitare et de la batterie. Ce titre se démarque un peu des autres, car le chant est posé sur un rythme plus lent, qui s’accélère à la fin des couplets, mais jamais trop. Une fois de plus, l’équilibre entre les rythmes rapides et lents est parfait. Les deux derniers titres de l’album sont plus stables et viennent clore …And The Lord Don’t Think I Can Handle It. « Bound » comporte des couplets menés par la batterie, tandis que les synthétiseurs et les guitares prennent le dessus dans le refrain, créant une mélodie qui semble plus légère que dans les morceaux précédents. Le dernier morceau, « Tame », continue dans la même veine, réintroduisant de l’énergie par petites touches. Il nous permet, une fois de plus, d’apprécier la polyvalence et l’éclectisme de The Silver Lines tout en abordant des sujets plus profonds tels que la préservation de la féminité dans une société/un environnement patriarcal.
Avec des morceaux énergiques et plus doux qui abordent les tabous de la société, …And The Lord Don’t Think I Can Handle It nous laisse désireux d’en savoir plus sur le groupe et leur son, qui est si captivant que vous voudrez vous passer leurs chansons en boucle. The Silver Lines m’ont ramené à un concert que j’avais particulièrement apprécié cette année, celui de The Clockworks, et c’est un plaisir de retrouver cette atmosphère !

Tracklist :
01 : Roaches
02 : Cocaine
03 : Watch Yourself Boy
04 : Bound
05 : Tame
Vous pourrez retrouver le groupe en tournée française :
- 27.09 Paris – La Boule Noire
- 28.09 Nevers – Café Charbon
- 01.11 Rouen – Le 106
- 02.11 La Roche-Sur-Yon – Quai M
- 03.11 Nantes – Le Ferrailleur
- 04.11 Rennes – Ubu
- 08.11 Capbreton – Le Circus
- 09.11 Bordeaux – Deus
The Silver Lines, hailing from Birmingham, are set to release their second EP on September 4th on Ravo Records, just in time to close out the summer. …And The Lord Don’t Think I Can Handle It is a five-track EP that invites listeners to delve deeper into the British band’s honest and raw universe, with lyrics exploring various taboos such as addiction, toxic masculinity, and more.
By Zo’
The EP opens with the only track we haven’t heard yet: “Roaches.” Kicking off with a repetitive « Hello » and some drum rolls, it feels like the band is welcoming us to their performance. We are immediately plunged into a British rock experience that makes you wish you were in a pub with a beer, enjoying their live show. The rhythm balance in this first song gives us a good sense of the EP’s overall mood. Next up is “Cocaine,” a track about drug addiction, as the title suggests. The guitar riffs immediately catch our attention, while the vocals stand out with clear, impactful lyrics. The tension builds quickly, drawing us into a whirlwind of guitar, drums, bass, and vocals, all perfectly mastered. A brief break in the middle allows The Silver Lines to rebuild from a slow tempo to something much faster, even incorporating a high-pitched guitar solo.
“Watch Yourself Boy” follows in the same vein as the previous track, with tension building from the start, leading into energetic guitar and drum work. This track stands out a bit from the others, as the vocals are set at a slower pace, accelerating at the end of the verses but never too much. Once again, there’s a perfect balance between fast and slow rhythms. To close …And The Lord Don’t Think I Can Handle It, the last two tracks are steadier. “Bound” features verses led by drums, while synths and guitars take the lead in the chorus, creating a melody that feels lighter than in the previous tracks. The final track, “Tame,” continues in a similar vein, reintroducing energy in short bursts. It allows us, once again, to appreciate The Silver Lines’ versatility and eclecticism while talking about deeper subjects such as here the preservation of femininity in a patriarchal society/environment.
With energetic and softer tracks that address societal taboos, …And The Lord Don’t Think I Can Handle It leaves us eager to learn more about the band and their sound, which is so captivating that you’ll want to play their songs on repeat. The Silver Lines took me back to a concert I particularly enjoyed this year by The Clockworks, and it’s great to find that atmosphere again!