Alors que l’automne est arrivé depuis deux jours, L’Aéronef a décidé de nous ramener le soleil et l’été indien des années soixante avec les new-yorkais de The Lemon Twigs ainsi que Tchotchke qui ouvrira la soirée pour le plaisir des spectateurs venus remplir la salle.
Article et photos par JB
English version below
Le public commence à se tasser devant la scène dès que les lumières commencent à se tamiser. Etrangement la salle n’est pas autant remplie que l’accoutumé dans cette formation et pas mal du public est à ma grande surprise anglophone. Le trio féminin Tchotchke arrive donc sur scène et nous propose un show à la hauteur de nos attentes et des retours que The Lemon Twigs avait fait sur elles dans la presse (étant producteurs de leur album). Les vibes des années soixante restent au niveau de la musique mais les sujets sont totalement différents. Formation purement féminine avec Anastasia, Eva et Emily les sujets tournent autour de l’émancipation féminine, une ode à leur meilleure amie sur le titre “Ronnie”. Les titres s’enchaînent au fur et à mesure du concert nous plongeant de plus en plus dans leur ambiance enivrante, la moyenne d’âge du public atteste de la petite capsule temporelle dans laquelle nous sommes ce soir. Le set se termine et l’atmosphère 60’s (d’où le nom du groupe voulant dire bibelot) s’est bien installée avec elles.
Elles laissent la place aux frères D’addario aka The Lemon Twigs venus clôturer leur tournée européenne. Le duo vient défendre leur dernier album A Dream Is All We Know lors de cette tournée 2024. Groupe que nous ne présentons plus, salué par des icônes et la presse comme Iggy Pop, The Guardian. Un an seulement après la sortie de Everything Harmony, les new yorkais nous délivrent une prestation en communion avec le public de l’Aéronef. Le show a su rallumer la fougue des amateurs du genre sans tomber dans la copié conforme comme peuvent l’être des groupes comme Greta Van Fleet. Le groupe enchaîne les titres de son dernier album avec des chansons comme “My Golden years” et “Church Bells”. Après un gros set rempli de nostalgie c’est au tour de Brian de venir faire trois chansons dans son registre étant aussi artiste solo avec un set totalement acoustique. Puis vient finir le concert avec une cover de “Good vibrations” des Beach Boys, gros clin d’œil à ce son car il se désigne comme un mélange entre les Beach Boys et les Beatles d’où le nom de Mersey Beach (Mersey étant le fleuve passant dans Liverpool).
C’est ainsi avec un petit goût de Californie que nous finissons la plus américaine des soirées british. Le trio des new yorkaise de Tchotchke a su mettre tout le monde d’accord avec leur interprétation actuelle des airs classiques des années 60-70. The Lemon Twigs ont su ravir le public venu braver la pluie pour un petit rayon de soleil californien.
Un grand merci à Danièle pour l’accréditation et à l’Aéronef et toute son équipe pour l’organisation de cette belle soirée et pour l’accueil.
As autumn arrived two days ago, L’Aéronef has decided to bring back the sunshine and Indian summer of the sixties with New York’s Lemon Twigs and Tchotchke, who will open the evening to the delight of the crowd
Review and pictures by JB
As soon as the lights began to dim, the crowd began to pack out in front of the stage. Strangely enough, the room isn’t as full as usual with this line-up, and much of the audience is, to my great surprise, English-speaking. The all-female trio Tchotchke take to the stage and put on a show that lives up to our expectations and the reviews Lemon Twigs had given them in the press (as producers of their album). The sixties vibe remains in the music, but the subject matter is totally different. An all-female line-up with Anastasia, Eva and Emily, the subjects revolve around female emancipation, including an ode to their best friend on the track ‘Ronnie’. As the concert progressed, the tracks went from strength to strength, immersing us more and more in their intoxicating atmosphere, the average age of the audience testifying to the little time capsule we’re in tonight. As the set drew to a close, the 60s atmosphere (hence the band’s name, which means ‘trinket’) settled in nicely.
They make way for the D’addario brothers, aka Lemon Twigs, to round off their European tour. The duo will be defending their latest album, A Dream Is All We Know, on this 2024 tour. A band we no longer need to introduce, hailed by icons and the press like Iggy Pop and The Guardian. Just a year after the release of Everything Harmony, the New Yorkers delivered a performance in communion with L’Aéronef audience. The show rekindled the enthusiasm of fans of the genre, without falling into the copycat mode of bands like Greta Van Fleet. The band played a succession of tracks from their latest album, including ‘My Golden years’ and ‘Church Bells’. After a big set full of nostalgia, it was Brian‘s turn to perform three songs from his own repertoire, as well as being a solo artist, in a totally acoustic set. The concert ended with a cover of ‘Good vibrations’ by the Beach Boys, a big nod to the sound of the band, which sees itself as a cross between the Beach Boys and the Beatles, hence the name Mersey Beach (Mersey being the river that runs through Liverpool).
So it was with a taste of California that we ended the most American of British evenings. The New York trio Tchotchke brought the house down with their contemporary interpretation of classic 60s and 70s tunes. Lemon Twigs delighted the audience who braved the rain for a little Californian sunshine.
Sounding Shivers 