On vous parlait il y a peu du passage d’Oda sur Lille pour un live que l’on n’est pas près d’oublier. Cette semaine c’est également la sortie du premier album du groupe. Les parisiens refont donc parler d’eux avec Bloodstained, à paraître le 11 octobre!
par Mégane Canis
On retrouve avec “Children of the Night” le doom lourd et lent qui nous avait envoûté dans la cave de la Griffe. Le premier titre, faisant pourtant près de 4 minutes, a des airs d’introduction. Bloodstained est comme un instant suspendu, durant lequel la temporalité devient floue. Le rythme est d’une lenteur apaisante folle, et on est happé, presque religieusement par des titres comme “Zombi” et ses onze minutes. C’est lourd, gras, lent, et d’une qualité remarquable. Le côté stoner transpire de chaque ligne de basse. “Inquisitor” se fait plus agressive mais toujours dans cette énergie lente et profonde, qui nous aspire dans l’univers d’Oda. On se surprend à fermer les yeux et à se laisser envoûter par la mélodie et la voix du trio. “Rabid Hole” est absolument magique, avec de belles envolées planantes dans lesquelles on se plonge avec délectation. Et tandis que “Succubus” semble nous emmener sur une autre planète, elle fusionne à la perfection avec “Mourning Star”, dans une douce transition. Ce n’est que lorsque le son envoûtant s’arrête qu’on se rend compte qu’on est déjà à la fin de Bloodstained.
Ce premier opus de Oda est une pure merveille auditive, qui nous donne parfois quelques frissons, et qui nous fait clairement planer. Bloodstained est une parenthèse dans laquelle plus rien ne compte, à part le son qui nous enveloppe, nous arrache au tumulte de la vie et nous dépose à la fin de six sublimes titres.

Tracklist :
01 : Children Of The Night
02 : Zombi
03 : Inquisitor
04 : Rabid Hole
05 : Succubus
06 : Mourning Star
We recently told you about Oda‘s visit to Lille for a live show we won’t soon forget. This week also sees the release of the band’s debut album. The Parisians are back in the news with Bloodstained, due out on October 11th!
by Mégane Canis
With ‘Children of the Night’, we rediscover the slow, heavy doom that enchanted us in the cellar of La Griffe. The first track, almost 4 minutes long, feels like an introduction. Bloodstained is like a suspended moment, during which temporality becomes blurred. The pace is insanely slow and soothing, and you’re drawn in, almost religiously, by tracks like eleven-minute ‘Zombi’. It’s heavy, fat, slow, and of remarkable quality. The stoner edge oozes from every bass line. ‘Inquisitor’ is more aggressive, but always with that slow, deep energy that draws you into Oda‘s world. You find yourself closing your eyes and letting yourself be bewitched by the melody and the trio’s vocals. ‘Rabid Hole’ is absolutely magical, with soaring flights of fancy that are a delight to immerse yourself in. And while ‘Succubus’ seems to take us to another planet, it merges perfectly with ‘Mourning Star’ in a gentle transition. It’s only when the haunting sound stops that you realise you’ve already reached the end of Bloodstained.
Oda‘s first opus is a pure aural marvel, occasionally sending shivers down our spines, and clearly making us float. Bloodstained is an interlude in which nothing else matters, except the sound that envelops us, tears us away from the tumult of life and deposits us at the end of six sublime tracks.
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