#Album : envy – eunoia (11/10/2024)

Depuis des années envy viennent nous émouvoir avec des albums tous plus déchirants les uns que les autres. Quatre ans après l’excellent The Fallen Crimson, le groupe nous propose de découvrir son huitième album, eunoia. L’album est dors et déjà disponible depuis le 11 octobre via Pelagic Records. Huit titres c’est ce que nous offrent les japonais pour cette nouvelle plongée dans nos émotions. 

Par Victor BRUNERIE

English version below


Le premier morceau de l’album nous fait retrouver sur une instru très douce le spoken work si émouvant de Tetsuya Fukagawa. Et nous voilà partis pour trente minutes d’une écoute qui montre que la formation japonaise ne se repose jamais sur ses lauriers. Chaque note de cet album est un enchantement pour les oreilles, et l’alternance entre passages aériens et passages plus énergiques ne fait en aucun cas faiblir le flots d’émotions qui nous traverse. Même si la japonais n’est pas notre langue, on ressent ce que Tetsuya veux nous faire passer dans son chant. Le chanteur alterne avec aisance entre spoken word, chant hurlé venu des tréfonds de son âme et chant clair envoutant à souhait. Les guitares de Nobukata Kawai, Tsuyoshi ‘yOshi’ Yoshitake et Yoshimitsu Taki apportent chacune des sonorités prenantes à souhait et des riffs éclatants de beauté. « Whiteout » est peu être le morceau le plus énergique de l’album mais ne manque pas là aussi de nous coller des frissons. Les passages aériens de « The Night And The Void » sont d’une beauté folle et viennent même nous tirer quelques larmes. Le section rythmique menée par Manabu Nakagawa à la basse et Hiroki Watanabe à la batterie se réinvente en permanence et nous montre tout son potentiel de puissance dans « Lingering Echoes ». L’album se clôt sur « January’s Dusk » où une dernière fois les japonais nous offrent ce mélange de screamo et de post rock qu’ils maîtrisent à la perfection. Là encore, on se prend en pleine face une émotion brute qui nous renvoie aisément à des instants de vie plus ou moins heureux mais qui trouvent une résonnance toujours si agréable dans cette musique si intense.

eunoia confirme, s’il le fallait encore, l’immense talent de envy qui livrent une fois de plus un album qui rejoindra sans problème nos albums les plus écoutés. L’évolution sonore est pourtant bien présente mais garde ce qui fait la substantifique moelle du groupe japonais. On ne pouvait rêver plus belle sortie pour cet automne et on espère voir le groupe en Europe le plus vite possible. Attention si une tournée arrive il faudra être vifs! 

Tracklist :

01 : Piecemeal
02 : Imagination And Creation
03 : The Night And The Void
04 : Beyond The Raindrops
05 : Whiteout
06 : Lingering Light
07 : Lingering Echoes
08 : January’s Dusk


For years now, envy have been moving us with their heart-rending albums. Four years after the excellent The Fallen Crimson, the band are back with their eighth album, eunoia. The album has been available since October 11th via Pelagic Records. Eight tracks, that’s what the Japanese have in store for us on this new plunge into  our emotions.

by Victor BRUNERIE

The first track on the album features Tetsuya Fukagawa‘s moving spoken work over a gentle instrumental track. And here we are for thirty minutes of listening that shows that the Japanese band never rests on its laurels. Every note of this album is an enchantment for the ears, and the alternation between aerial passages and more energetic passages never weakens the flood of emotions that runs through us. Even if Japanese isn’t our language, we feel what Tetsuya wants to convey in his vocals. The singer alternates effortlessly between spoken word, screamed vocals from the depths of his soul and bewitching clean vocals. The guitars of Nobukata Kawai, Tsuyoshi ‘yOshi’ Yoshitake and Yoshimitsu Taki each bring their own exciting sounds and beautiful riffs. ‘Whiteout’ may be the album’s most energetic track, but it too is sure to send shivers down our spines. The aerial passages of ‘The Night And The Void’ are insanely beautiful, and even bring a few tears to our eyes. The rhythm section, led by Manabu Nakagawa on bass and Hiroki Watanabe on drums, is constantly reinventing itself, and shows its full power potential in ‘Lingering Echoes’. The album closes with ‘January’s Dusk’, where the Japanese once again offer us their perfect blend of screamo and post rock. Once again, the raw emotion of the album is brought home to us, with moments in our lives that may or may not have been happy, but which are always so pleasantly echoed in this intense music.

eunoia confirms, if confirmation were still needed, the immense talent of envy, who have once again delivered an album that will no doubt go down as one of our most-listened-to. The sound has evolved, but the essence of the Japanese band remains intact. We couldn’t dream of a better release this autumn, and we hope to see the band in Europe as soon as possible. Beware, if a tour is in the offing, you’ll have to be on your toes for tickets! 

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