Les début de semaine sont toujours difficiles avec ce genre de lundi maussade. Une pluie froide dans un ciel noir et la nuit qui tombe sur Lille, nous sommes bien le 21 octobre. Les premiers coreux se regroupent en attendant de se réchauffer à coup de gros mosh qui tâche. Alors comment bien commencer cette nouvelle semaine lors d’un moral au sixième sous-sol ? C’est simple, pas besoin de vous gaver de médocs en tout genre, pour y contrer, les copains de Stronger Bookings, Taste of Mind et Play Loud Asso vous ont concocté un bon gros concert de Hardcore avec Guilt Trip, Foreign Hands, Sorcerer et Insurgent au programme, histoire de décrasser votre état léthargique automnal !
Article par Oreÿ
Photos par JB
English version below
Concert SOLD OUT ce soir avec La Brat Cave pleine à craquer. L’ambiance montait à vu d’oeil vu la chaleur ambiante qu’il faisait, pas de quoi cuire littéralement sur place mais de quoi réchauffer les cœurs de glace. On pouvait pressentir que ça allait très vite dégénérer à la sauce mosh et que les premiers pits n’allaient pas tarder à voir le jour. On démarre donc la soirée avec Insurgent qui nous viennent de notre bon vieux nord pour représenter un Modern Hardcore bien vif et pêchu, en entamant leur show avec la magnifique chanson d’Elvis Presley « Can’t Help Falling In Love » en guise d’intro. Petit larsen qui commence et de suite, notre cinq compères commencent à s’agiter dans tous les sens au premiers coups de charley et aux premiers accords barrés, comme des guêpes enfermées dans un bocal de confiture et près à vous piquer telles des bestioles enragées. Les premières têtes du public commencèrent à suivre le rythme corrosif et vénère grâce à la puissance et l’énergie que mettent de suite en place les agités d’Insurgent sans même perdre une seconde. C’est frais, fast, vivant, avec ce côté Melodic hardcore direct dans ta face grâce à cette touche new school qui envoie ta meilleure paire de baskets faire ses plus beaux pas de two step avec ou sans toi, et c’est ça qu’on aime. On retrouve aussi une certaine hargne liée à cette pesanteur parfois même discordante à certains moments, qui nous plonge à la perfection entre ombre et lumière. Car Insurgent, avec leur combo chaotique tant dans la massivité de leur riffs que de par la vitalité de leurs morceaux, se plaisent à mêler aisément lourdeur et fraîcheur, autant dans l’agressivité de leur musique que dans la positivité de leur message. Insurgent nous a fait l’honneur de nous jouer un live d’environ 25 minutes avec les titres de leur tout premier EP Against Sorrow and World’s Misfortune paru en septembre dernier chez Useless Pride Records. Un régal des oreilles qui fera même groover ta mémé sur son plus beau rocking chair en soir d’été.
Pour le deuxième passage de Sorcerer à La Brat Cave, qui sont actuellement en tournée avec Guilt Trip, on passe maintenant à un level supérieur dans l’épaisseur d’une brume musicale vicieuse et crasseuse lié à la brutalité sonore avec un Hardcore bien méchant, touchant beaucoup plus au Negativ Hardcore qu’au posi. C’est dans la veine d’un Metalcore irascible et impulsif qu’ils puisent aisément leurs racines tortueuses. C’est gras, lourd, ça sent le pavé et le pot d’échappement qui vous pète en pleine face en laissant des traces. Pas étonnant, nos cinq loustics nous viennent tout droit de la Capitale et se sont formés en 2020. Paris City nous offre des perles parfois bien sales, et ça fait du bien tant c’est poisseux à souhait. Les riffs s’enchainent tel de véritables machines de guerre, comme des bombes venues s’écraser agressivement sur nos tympans avec un direct vers notre cerveau, accompagnés par moment par des mélodies dissonantes voir carrément malaisantes tant elles frisent littéralement le Metallic hardcore dans toute sa splendeur chaotique. Une mixture qui vous laisse un sentiment de détresse le plus noir, faisant écho à la moindre de nos frustration primaire, tout en libérant chacun de nos démons les plus enfoui et les plus profonds en même temps. On peut sentir cette rage interne à la moindre note, déclarant la guerre sonore au plus cool de tes potes du fond de la salle sirotant tranquilement son diabolo menthe. Plus les morceaux s’enchaînaient, et plus l’intensité montait dans un public survolté. Bon sang que c’est bon et que ça fait du bien. Les morceaux de Sorcerer viennent te chercher frontalement en te tiraillant pour te t’attraper par les tripes, le tout sans fioritures. Joie et bonheur pour tous ceux qui aiment lorsque la musique fait souffrir pour notre plus grand plaisir. Et on avait forcément besoin de cette touche de rusticité qui nous tombe violemment comme un parpaing sur la tronche histoire de nous éclabousser avant de venir s’abattre sur nous comme un tronc d’arbre en pleine tempête. Sorcerer c’est LE câble électrique traînant pile au-dessus d’une flaque de flotte près à tout griller net sur place. Nos cinq sorciers des enfers nous auront fait le plaisir de nous offrir une demi heure de la plus pure lourdeur chaotique, avec neuf excellents titres de leur premier LP Devotion paru le 19 Avril dernier chez Delivrance Records & Frozen Records comme « The Eternal Grief », « In The Arms of Mortality » ainsi que des titres de leur premier Ep Joy paru le 16 Avril 2021 toujours chez Delivrance Records comme « Only God Forgives » et « Ablaze ». Une perle de cambouis à mettre entre toutes les mains et à écouter de jour comme de nuit.
On quitte maintenant l’hexagone pour aller piocher de l’autre côté du globe, avec un aller vers les USA ou l’on posera nos bagages au Delaware, dans la ville de Wilmington avec Foreign Hands. Formés en 2009, avec à sa tête Tyler Norris au chant (Simulakra, Vicious Embrace, Wristmeetrazor), qui nous livrent un Hardcore surpuissant à la lourdeur d’un mamouth sous steroides liée à la rapidité d’un guépard traçant sa proie de sa course la plus rapide. Tout y est, groove, agressivité, lourdeur tout en gardant cette rapidité et cette fougue animale. C’est violent, brutal et agressif, avec ce côté bestial et enragé que l’on reconnait tout en gardant un son lourd et tranchant. On peut sentir la rage monter rien qu’en les écoutant, vu qu’ils sont scéniquement de parfaits communicants en leur présence, en nous donnant l’envie de tout faire voler en éclat grâce à cette fatale explosion auditive. Avec des rythmiques de batterie aussi percutantes que enivrantes, des riffs de guitares et basse à vous anéantir sur place vu leur rage instantanée, et la voix hurlé et destructrice de Tyler Norris, c’est dans ce savant mélange que Foreign Hands nous livre leur côté sauvage et explosif en pleine face grâce à une colère brûlante et belliqueuse. Par moments certaines petites notes de guitares dans les aiguës apportent aisément un côté torturé de par leur disharmonie volontaire, nous entraînant ainsi vers d’étranges contrées en nous offrant une palette de paysages apocalyptiques des plus variés. Backing vocals à l’appuie, les deux guitaristes oscillent entre parties de chant clair mélodiques ou brutales et agressives donnant énormément d’appuie au chant rageux de Tyler Norris. Beaucoup de parties de two steps amènent aussi le public déchaîné à faire ses plus beaux pas de danse, kicks et compagnie et tout ce beau petit monde est à l’unanimité, totalement conquis. Nos cinq acolytes nous auront fait l’honneur de venir fouler le sol Lillois pour nous offrir un set d’exception d’une demi heure en puisant dans la puissance frénétique et sauvage de leurs deux albums No Funeral for the Spirits paru en 2016 et What’s Left Unsaid paru cette année chez SharpTone Records.
Tout le monde les attendait avec la plus grande impatience pour cloturer cette soirée Hardcore de folie. Les Anglais de Guilt Trip, originaires de Manchester, se sont surpassés en nous offrant un live de qualité, le tout plongé dans la rage la plus délicieusement noire. Un véritable incendie était prêt à voir le jour car il ne suffisait que d’une seule étincelle pour que celui-ci prenne. Et ce fût ce larsen retentissant du début de show , parfait pour vous donner le ton, venu chatouiller nos oreilles pour vite nous faire comprendre la claque finale que l’on allait se prendre histoire de finir la soirée en beauté. Les superstitions sont toujours étranges, mais décidément, le chiffre cinq n’aura pas arrêté de faire son come-back ce soir. A nouveau un groupe composé de cinq membres avec à sa tête Jay Valentine et ses lyrics rageuses et agressives, le tout coupé d’un enchaînement de morceaux d’une lourdeur dévastatrice absolue. On ouvra le bal avec « Fallen at My Feet », tout premier morceau de leur album Severance et c’était parti. Lentement mais sûrement, on pouvait forcément ressentir que ce dernier show allait finir en apothéose absolue, dans un bain de mosh et de sueur des plus grandiose. Et ce n’était pas peu dire. Guilt Trip commencèrent leur show dans l’agressivité la plus pure que nos fanas de Hardcore étaient justement venus chercher, en nous livrant un Metallic Hardcore ultra lourd, rageux, et accrocheur, touchant autant au Hardcore pur et dur qu’au Metal avec des riffs digne des plus grand albums de Crossover. Un véritable bonheur de les voir en live, surtout pour terminer ce magnifique show de Hardcore à La Brat Cave. L’énergie était là dans sa forme la plus pure, formée par toute la colère en ébullition que Guilt Trip amenait sur scène. Un véritable régal des oreilles, lié à la fougue que le public apportait tellement il lui était impossible de rester de marbre. Le groove qu’apporte leur musique est si intense, le tout acidulé avec des riffs absolument destructeurs qu’il nous amenait dans une annihilation générale des plus totale, et on avait forcément envie d’être de la partie. Du Metalcore old school dans sa plus pure tradition coupé à un Thrash moderne et violent et c’est ça qui est bon, car mixé à tout ça, leur son a décidément le goût d’un boulet de canon. Guilt Trip nous on joué 13 morceaux assassins au total, dont certains de Severance paru récemment en 2023 chez MLVLTD comme « Surrounded by Pain », « The Gate » , River of Lies paru en 2019 chez Beatdown Hardwear Records, comme « Thin Ice », de leur EP Unrelenting Force paru en 2016 chez Powertrip Records comme « Guilt Trip », sans oublier leur excellente reprise totalement inattendue de Machine Head « Davidian » histoire de finir ce set à la perfection.
Merci à Stronger Bookings, Taste of Mind et Play Loud Asso pour les accréditations, l’organisation, ainsi qu’à La Brat Cave et toute son équipe pour l’organisation de la soirée qui était au top!
On ne peut s’empêcher de finir cet article avec une petite photo de JB, notre photographe de la soirée qui a donné du sien dans le pit, jusqu’à se fracturer l’avant bras pendant Sorcerer. On compte sur vous pour le féliciter des dingueries qu’il nous a sorti avec un bras en moins ! Bravo JB!

The start of the week is always difficult with this kind of gloomy Monday. Cold rain in a dark sky and night falling over Lille – it’s October 21. The first coreux are huddled together waiting to warm up with a big mosh. So how do you get the new week off to a good start with your spirits high in the sixth basement? The answer is simple: there’s no need to fill up on all kinds of meds. To counter the effects, our mates from Stronger Bookings, Taste of Mind and Play Loud Asso have cooked up a great big hardcore gig with Guilt Trip, Foreign Hands, Sorcerer and Insurgent on the bill, just the thing to shake off your autumnal lethargy!
Review by Oreÿ
Pictures by JB
A SOLD OUT concert this evening, with La Brat Cave packed to the rafters. The atmosphere was building by the minute given the ambient heat – not enough to literally cook you on the spot, but enough to warm your heart. You could sense that things were about to get a whole lot moshier and that the first pits would soon be popping up. The evening kicked off with Insurgent, who hail from the good old north of France to represent a lively, punchy brand of Modern Hardcore, kicking off their show with the magnificent Elvis Presley song ‘Can’t Help Falling In Love’ as an intro. A little feedback kicks in, and immediately our five friends start flailing around as the first hi-hat hits and the first chords start going wild, like wasps trapped in a jar of jam, ready to sting you like rabid bugs. The first heads of the audience started to follow the corrosive and venereal rhythm, thanks to the power and energy that the restless Insurgent band immediately put in place without wasting a second. It’s fresh, fast, lively, with a melodic hardcore edge that’s right in your face, thanks to that new school touch that sends your best pair of trainers doing their best two-step with or without you, and that’s what we like. There’s also a certain snarl to the heavy, sometimes even discordant, sound that plunges you perfectly between light and shade. Insurgent, with their chaotic combo, both in the massiveness of their riffs and the vitality of their tracks, enjoy mixing heaviness and freshness with ease, as much in the aggressiveness of their music as in the positivity of their message. Insurgent did us the honour of playing a 25-minute live set featuring tracks from their debut EP Against Sorrow and World’s Misfortune, released last September on Useless Pride Records. A real treat for the ears, and one that will have your granny grooving in her best rocking chair on a summer’s evening.
Sorcerer‘s second appearance at La Brat Cave – they’re currently on tour with Guilt Trip – takes them to the next level of vicious, filthy musical haze and sonic brutality, with a wicked brand of hardcore that’s much more Negativ Hardcore than Posi. It’s in the vein of irascible, impulsive metalcore that they easily draw their tortuous roots. It’s fat, it’s heavy, it smells of cobblestones and exhaust farting in your face and leaving traces. It’s hardly surprising, given that our five lousy guys hail straight from the capital and were formed in 2020. Paris City offers us some dirty gems, and that’s good, because it’s so sticky. The riffs follow each other like war machines, like bombs that come crashing down on our eardrums with a direct hit to our brains, accompanied at times by dissonant melodies, even downright unpleasant as they literally verge on Metallic hardcore in all its chaotic splendour. A mixture that leaves you with a feeling of the darkest distress, echoing the slightest of our primal frustrations, while releasing each of our most buried and deepest demons at the same time. You can feel this internal rage on every note, declaring sonic war on the coolest of your mates at the back of the room, sipping their mint juleps. The more the songs went on, the more the intensity rose in the overexcited audience. God, it’s good and it feels good. Sorcerer‘s songs come at you head-on, tugging at your heartstrings and grabbing you by the guts, all without any frills. Joy and happiness for all those who love it when music makes you suffer, for our greatest pleasure. And we obviously needed that touch of rusticity that comes crashing down on us like a cinderblock, splattering us all over the place before coming crashing down on us like a tree trunk in the middle of a storm. Sorcerer is THE electric cable dragging right over a puddle of water ready to fry everything on the spot. Our five wizards from the underworld have treated us to half an hour of the purest chaotic heaviness, with nine excellent tracks from their debut LP Devotion, released on 19 April on Delivrance Records & Frozen Records, such as ‘The Eternal Grief’, ‘In The Arms of Mortality’ and tracks from their first Ep Joy, released on 16 April 2021 still on Delivrance Records, such as ‘Only God Forgives’ and ‘Ablaze’ . A pearl of sludge to put in everyone’s hands and listen to day and night.
We’re now leaving France to head to the other side of the globe, to the USA, where we’ll be setting down our bags in Delaware, in the town of Wilmington, with Foreign Hands. Formed in 2009 and fronted by Tyler Norris on vocals (Simulakra, Vicious Embrace, Wristmeetrazor), they deliver overpowering hardcore with the heaviness of a mammoth on steroids, combined with the speed of a cheetah stalking its prey with its fastest run. It’s got everything, groove, aggression, heaviness, all the while retaining its speed and animal ardour. It’s violent, brutal and aggressive, with that beastly, rabid edge that you recognise, but with a sound that’s heavy and sharp. You can feel the rage rising just listening to them, as they are perfect stage communicators in their presence, making you want to shatter everything with this fatal aural explosion. With drum rhythms that are as hard-hitting as they are intoxicating, guitar and bass riffs that will annihilate you on the spot with their instant rage, and Tyler Norris‘s screaming, destructive vocals, it’s in this skilful blend that Foreign Hands deliver their wild, explosive side right to our faces with their burning, bellicose anger. At times, the deliberate disharmony of the high-pitched guitar notes lends them a tortured quality, taking us into strange lands and offering us a varied palette of apocalyptic landscapes. Backing vocals in support, the two guitarists oscillate between melodic and brutal, aggressive clean vocals, giving Tyler Norris‘s raging vocals plenty of support. Many of the two-step parts also have the audience doing their best dance steps, kicks and all, and the whole crowd is unanimously won over. Our five acolytes have done us the honour of coming to Lille to perform an exceptional half-hour set, drawing on the wild, frenetic power of their two albums, No Funeral for the Spirits (released in 2016) and What’s Left Unsaid (released this year on SharpTone Records).
Everyone was waiting with bated breath for them to round off an evening of hardcore madness. Guilt Trip, from Manchester, outdid themselves with a live show of the highest quality, all immersed in the most deliciously black rage. All it took was a single spark to ignite the fire. And that was the resounding feedback at the start of the show, perfect for setting the tone, tickling our ears and quickly making us realise the final slap in the face we were about to take to end the evening on a high. Superstitions are always strange, but the number five was definitely making a comeback tonight. Once again, a five-piece band led by Jay Valentine and his raging, aggressive lyrics, cut by a succession of absolutely devastatingly heavy tracks. They opened with ‘Fallen at My Feet’, the very first track on their Severance album, and off they went. Slowly but surely, you could feel that this last show was going to end in an absolute apotheosis, in a bath of mosh and sweat. And that was no understatement. Guilt Trip kicked off their show with the pure aggression our hardcore fans were looking for, delivering an ultra-heavy, raging, catchy Metallic Hardcore that’s as much hardcore as it is metal, with riffs worthy of the greatest crossover albums. It was a real treat to see them live, especially at the end of this magnificent hardcore show at La Brat Cave. The energy was there in its purest form, formed by all the boiling anger that Guilt Trip brought to the stage. It was a real feast for the ears, linked to the ardour that the audience brought so much it was impossible to stay still. The groove of their music is so intense, the whole thing acidulated with absolutely destructive riffs, that it brought us to a state of total annihilation, and we were bound to want to join in. Old-school metalcore in its purest tradition mixed with modern, violent thrash, and that’s what’s so good about it, because when you mix it all together, their sound tastes like a cannonball. Guilt Trip played us a total of 13 killer tracks, including some from Severance, recently released in 2023 on MLVLTD, such as ‘Surrounded by Pain’, ‘The Gate’,from River of Lies, released in 2019 on Beatdown Hardwear Records, like ‘Thin Ice’, from their EP Unrelenting Force, released in 2016 on Powertrip Records, like ‘Guilt Trip’, not forgetting their excellent and totally unexpected cover of Machine Head’s ‘Davidian’, to round off the set perfectly.
Thanks to Stronger Bookings, Taste of Mind and Play Loud Asso for their accreditation and organisation, and to La Brat Cave and its team for organising the evening, which was top-notch!
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