Si vous aimez les sons dévastateurs, c’est à The Black Lab qu’il fallait se rendre en ce 22 octobre pour une nouvelle date de choix organisée par Cerbère Coryphée en partenariat avec la salle. Les néo-zélandais de Ulcerate et leur tech death avant gardiste viennent nous présenter leur dernier album en date, Cutting The Throat Of God, sorti cette année, et ils sont accompagnés pour cette date par les bretons de Fange et leur sludge indus qu’on ne présente plus ici tant ils font parti de nos immanquables! C’est dans une salle prête à une déferlante sonore que nous arrivons prêts à en prendre plein les oreilles!
Report par Victor BRUNERIE
Photos par Oreÿ
English version below
On a beaucoup vu Fange cette année mais chaque occasion est la bonne pour reprendre une petite dose de guitares assassines, de basse surpuissante, de rythmiques à vous décoller les cervicales et de la voix incroyablement prenante de Matthias Jungbluth. Le groupe déroule ses morceaux les plus puissants avec une précision chirurgicale apportée à la présence scénique, toujours plus chaotique pour notre plus grand bonheur. « Césarienne Au Noir » ouvre le set avec violence et met tout le monde d’accord. Il s’agit déjà du troisième passage du groupe dans la salle en un peu plus d’un an, mais le public ne se lasse pas et profite de chaque instant avec la sidération habituelle devant les concerts des bretons. Les riffs de Benjamin Moreau et Titouan le Gal sont de véritables pépites de crasse musicale comme on l’aime, tandis que la basse de Antoine Perron vrombit dans nos oreilles avec toujours plus de puissance à chaque nouveau titre. Le groupe envoi le meilleur de sa discographie pendant une grosse quarantaine de minutes et comme à notre habitude on en perdra pas une miette. La leçon made in la Bretagne Industrielle est totale et notre seul hâte et de voir un nouvel album du groupe débarquer au plus vite pour de nouvelles sensations live. Le set se clôt par de larges applaudissements d’un public subjugué une fois de plus par le set de Fange et par cette impression d’avoir été écrasé par un rouleau compresseur musical ne laissant aucune chance d’en réchapper.
Sept albums au compteur et aucune intention de se calmer, c’est bien là le projet des néo-zélandais de Ulcerate que le public lillois est ravi de voir débarquer dans la belle salle de Wasquehal. La magnifique pochette du dernier album trône en fond de scène et le trio arrive au son de « To Flow Through Ashen Hearts », morceau d’ouverture de leur dernière sortie. Et là d’entrée le tech death du trio nous en met plein la vue avec un mélange de meastria impressionnante et de passages qui étonnent et laissent sans voix. Paul Kelland maîtrise aussi bien la basse que le chant et met tout le monde d’accord dès les premiers instants du show. La musique du groupe est un véritable plaisir pour les oreilles et le retour en arrière avec le titre de Stare Into Death and Be Still qui suit ravira les fans. Evidemment le dernier album est largement mis en avant et les riffs de Michael Hoggard viennent faire bouger nos têtes en essayant toujours de nous caler aux rythmiques impressionnantes servies par un Jamie Saint Merat en état de grâce! Les titres longs permettent de prendre en pleine face le talent de compositeurs et d’interprètes du trio. Le public profite pleienement du show et n’hésite pas à donner de sa personne en headbangant de plus en plus frénétiquement au fur et à mesure du show. Les néo-zélandais ne laissent rien au hasard et enchaînent les titres tous plus magistraux les uns que les autres. Les musiciens alternent entre les morceaux des deux albums cités plus haut avec brio et laissent aux fans un très beau cadeau au moment du rappel avec le titre éponyme de leur album Everything Is Fire sorti en 2009! Autant dire que là chaque riff et chaque rythmique aura le droit à toute l’énergie du public lillois qui se délecte de ce très beau cadeau fait par nos hôtes de la soirée. On quitte la salle subjugués par un show d’une puissance folle qui aura mis Ulcerate sur la liste des groupes dont on ne manquera pas de vous parler dans le futur!
Un grand merci à Cerbère Coryphée pour les accréditations et l’organisation de cette belle soirée et à toute l’équipe de The Black Lab pour l’accueil au top comme toujours!
If you like devastating sounds, The Black Lab is the place to be on 22 October, for another date organised by Cerbère Coryphée in partnership with the venue. New Zealand’s Ulcerate and their avant-garde tech death are here to present their latest album, Cutting The Throat Of God, released earlier this year, and they’re joined on this date by Brittany’s Fange and their indus sludge, which needs no introduction here as they’re one of our must-sees! We arrive at the venue ready for an explosion of sound!
Review by Victor BRUNERIE
Pictures by Oreÿ
We’ve seen a lot of Fange this year, but every opportunity is a good one to get a dose of killer guitars, overpowering bass, neck-snapping rhythms and Matthias Jungbluth‘s incredibly gripping vocals. The band roll out their most powerful tracks with surgical precision and an increasingly chaotic stage presence, much to our delight. ‘Césarienne Au Noir’ kicks off the set with a bang, putting everyone in agreement. This was already the band’s third visit to the venue in just over a year, but the audience never tired of it, enjoying every moment with the usual amazement of the Breton band’s concerts. Benjamin Moreau and Titouan le Gal ‘s riffs are nuggets of musical filth just the way we like it, while Antoine Perron ’s bass roars in our ears with ever greater power with each new track. The band deliver the best of their discography for a whopping forty minutes, and as usual, we won’t miss a moment of it. The lesson made in Industrial Brittany is complete and our only hurry is to see a new album from the band arrive as soon as possible for new live sensations. The set ended with rapturous applause from an audience once again overwhelmed by Fange’s set and by the impression of having been crushed by a musical steamroller leaving no chance of escaping.
With seven albums under their belts and no intention of slowing down, New Zealand’s Ulcerate are delighted to welcome their fans to the beautiful Wasquehal venue. The magnificent cover of their latest album takes pride of place at the back of the stage and the trio arrive to the sound of ‘To Flow Through Ashen Hearts’, the opening track of their latest release. And right from the start, the trio’s tech death blows you away with a mix of impressive meastria and passages that leave you speechless. Paul Kelland ‘s mastery of both bass and vocals puts everyone on the same wavelength right from the start of the show. The band’s music is a real treat for the ears, and the flashback to Stare Into Death and Be Still that follows will delight fans. Obviously, the latest album is given pride of place, and Michael Hoggard ‘s riffs keep our heads bobbing as we try to keep up with the impressive rhythms served up by a Jamie Saint Merat in a state of grace! The longer tracks showcase the trio’s talent as songwriters and performers. The audience took full advantage of the show and didn’t hesitate to give it their all, headbanging more and more frenetically as the show went on. The New Zealanders leave nothing to chance, playing a succession of tracks, each more masterful than the last. The musicians alternated between tracks from the two aforementioned albums with brio, and left fans with a very nice present at encore time with the eponymous track from their 2009 album Everything Is Fire! It’s fair to say that every riff and every rhythmic beat will get the full energy of the Lille crowd, who are revelling in this wonderful gift from our hosts for the evening. We left the venue overwhelmed by the sheer power of the show, which put Ulcerate on the list of bands we’ll be sure to tell you about in the future!

