Alors qu’une partie de l’équipe se trouve dans la plus grande salle de France à savoir la Défense Arena, une autre, quant à elle, a décidé d’aller dans l’une des plus petites, à savoir le Klub pour assister à la release party des amiénois de Fugue, accompagné de Scorie et Lavomatic.

Article et photos par Marye DAVENNE

English version below

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C’est un sold out ce soir au Klub ! Pour le show de Lavomatic, la scène est décorée par de nombreuses petites photos d’hommes en maillot de bain, et de guirlandes lumineuses. Un semblant de voyage dans une chambre d’adolescente des années 80, pour des morceaux très calme ce soir. Pendant 6 chansons, les parisiennes vont nous proposer une pop un peu garage, avec une vague acidulée. Un set assez sympathique qui accueillera même une petite reprise de « La Plus Belle Pour Aller Danser » de Sylvie Vartan. Les quatre musiciennes vont communiquer avec le public entre chaque morceaux, n’hésitant pas à faire des blagues, parfois malgré elles, mais permettant de maintenir ce sentiment good vibes dans la salle. La formation a déjà un premier EP à leur actif, sorti l’année dernière qu’elles vont nous présenter ce soir, en compagnie de leur toute nouvelle batteuse qui aura un sourire scotché au visage pendant absolument tout le set.

On enfile son costume, on resserre les rangs et on s’apprête à assister à l’audience de Scorie dans ce petit Klub. En maitre d’audience, Germain, notre juge se veut sérieux, mais ne tient pas une seconde en place. Une chanson d’ouverture bien post punk, nous rappelant un peu ce que Gurriers nous ont proposé il y a quelques semaines. C’est une salle entière qui se mets à danser pour une certaine explosion volcanique de Scorie (logique). Les rythmes de leurs morceaux sont extrêmement prenant, et on est captivé par le jeu de corde de notre juré Antoine Barbier. On commence à mourir de chaud dans cette petite salle, et le groupe fait tomber costume, chemise et cravate pour une application des peines par notre bourreau Achille. Pur spectacle, Scorie savent nous étonner, que ce soit en ajoutant des aboiements en plein milieu du set, qu’en mélangeant le chant post punk avec une voix un peu crooner, l’effet est totalement réussi. Quel set, on aurait bien réclamé quelques titres supplémentaires, mais il est temps de faire place à la raison de notre venue ce soir, Fugue.

C’est avec leur tout nouvel EP dans les poches, Yell, que Fugue nous emportent ce soir ! Ils ont quitté les terres du nord pour cette release party, et nous aussi ! Alors que beaucoup décident de jouer leur album dans l’ordre dans ce genre de soirée, les Amiénois vont nous proposer un mix entre leur précédent EP, Snowflake Symmetry et leur nouveau, pour un concert bien à leur image. Chaque musicien est d’une concentration assez folle au premier morceau, mais dès que la machine est lancée, on ne les arrête plus. On les voit gesticuler dans tous les sens, nous donnant envie de les mettre sur une scène plus grande pour voir tout ce qu’ils ont a donné, et on se mets à danser avec eux. On ressent très vite que leurs chansons sont écrites avec le cœur telle l’émotion ressort dans chacune de leurs notes. Thibault Moucron au chant fera même un petit tour dans le public, pour chanter ‘Lost » face à face avec ses musiciens et c’est là que toute la magie opère. A partir de ce moment, les musiciens vont pouvoir tous se regarder et on sent que le morceau monte d’un niveau lorsque cette connexion est faite. Preuve qu’ils ne sont pas juste quatre musiciens ensemble, mais une formation forte. Une vraie puissance infuse dans la salle, nous boostant dans un état semi euphorique, semi survolté qui ne nous quittera pas, même après la fin du concert. Le public applaudit avec ferveur chaque titre et cela nous confirme que la sauce a bien pris ce soir avec le public parisien. On fait juste une petite remarque sur le show pris quasiment dans son intégralité en photo par un des photographes de la soirée, flash allumé, pour un effet stroboscope un peu déplaisant mais qui ne vient en aucun cas taché la prestation des amiénois. En bref, une belle prestation qui nous donne envie de les faire jouer dans la métropole Lilloise rapidement ! Vous devez voir ça en live !

Un grand merci à Clément pour l’invitation, au Klub pour l’accueil, aux groupes pour leur gentillesse et leurs prestations.

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While part of the team was in France’s largest venue, La Défense Arena, another part decided to go to one of the smallest, Le Klub, to attend the release party for Fugue from Amiens, accompanied by Scorie and Lavomatic.

Review and pictures by Marye DAVENNE

It’s a sell-out tonight at the Klub! For Lavomatic‘s show, the stage is decorated with small photos of men in bathing suits, and strings of lights. It’s like a trip to an 80s teenager’s bedroom, for some very quiet songs this evening. Over the course of 6 songs, the Parisian girls will offer us a bit of garage pop, with an acid wave. It’s a pleasant enough set, and even includes a cover of Sylvie Vartan‘s “De La Plus Belle Pour Aller Danser”. The four musicians communicate with the audience between songs, not hesitating to make jokes, sometimes in spite of themselves, but helping to maintain that good-vibes feeling in the room. The band already have a first EP to their credit, released last year, which they will present to us this evening, accompanied by their brand-new drummer who will have a smile glued to her face for the entire set.

Suit up, close ranks and get ready for Scorie‘s hearing in this little Klub. Our judge, Germain, takes the proceedings seriously, but doesn’t stand still for a second. A post-punk opening song, reminding us a little of what Gurriers offered us a few weeks ago. An entire room starts dancing to a certain volcanic explosion of scoria (logical). The rhythms of their songs are extremely catchy, and we’re captivated by the string playing of our jury Antoine Barbier. We’re starting to die of heat in this small room, and the band brings down suit, shirt and tie for an application of punishment by our executioner Achille. Pure spectacle, Scorie know how to astonish us, whether by adding barks in the middle of the set, or by mixing post-punk vocals with a slightly crooner voice, the effect is totally successful. What a set, we’d have asked for a few more tracks, but it’s time to make way for the reason we’re here tonight, Fugue.

It’s with their brand-new EP in their pockets, Yell, that Fugue take us away tonight! They’ve left the north of France for this release party, and so have we! While many decide to play their albums in order at this kind of party, the Amiens are going to offer us a mix between their previous EP, Snowflake Symmetry, and their new one, for a concert very much in their image. Each musician is insanely focused on the first track, but as soon as they get going, there’s no stopping them. We see them gesticulating all over the place, making us want to put them on a bigger stage to see how much they’ve given, and we start dancing with them. It’s easy to sense that their songs are written from the heart, as emotion is evident in every note. Thibault Moucron, on vocals, even goes into the audience to sing “Lost” face-to-face with his musicians, and that’s where the magic happens. From that moment on, the musicians can all look at each other, and you can feel that the song goes up a level when this connection is made. Proof that they’re not just four musicians together, but a strong band. A real power infuses the room, boosting us into a semi-euphoric, semi-overjoyed state that won’t leave us, even after the concert is over. The audience applauded each track with fervor, confirming that the Parisian audience had really got into the swing of things. We’d just like to make a small comment about the show, which was photographed almost in its entirety by one of the evening’s photographers, flash on, for a slightly unpleasant stroboscope effect which in no way detracted from the Amiens’ performance. In short, a fine performance that makes us want to see them play in Lille soon! You’ve got to see them live!

Many thanks to Clément for the invitation, to the Klub for the welcome, and to the bands for their kindness and their performances.

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