#Album : Jaye Jayle – After Alter (31/01/2025)

Un peu plus d’un an et demi après la sortie de l’excellent Don’t Let Your Love Life Get You Down, Jaye Jayle, projet de Evan Patterson, nous propose en ce début d’année de découvrir son cinquième album. Intitulé After Alter il sera disponible le 31 janvier via Pelagic Records. C’est avec beaucoup d’impatience qu’on se plonge dans ces huit nouveaux titres où la voix chaude du musicien américain nous attend pour une belle session de dark blues. 

par Victor BRUNERIE

English version below


La particularité de ce nouvel album réside dans le fait qu’il se compose de quatre inédits et de quatre morceaux déjà composés depuis les débuts du projet mais jamais édités. C’est donc une plongée dans les différentes phases de la vie d’Evan qu’on se plonge avec ce nouvel album de Jaye Jayle. Sur ce nouvel opus le musicien est accompagné de Corey Smith à la guitare et aux synthés, de Todd Cook à la basse et de Neil Argabright à la batterie. C’est donc un line up solide qu’on retrouve sur cette nouvelle sortie qui commence tout en émotion avec « Father Fiction ». Le son nous replonge instantanément dans ce qu’on aime de la musique proposée par l’artiste américain et ses acolytes. Le côté personnel des titres est toujours aussi palpable et on se laisse cueillir par cette émotion sans effort. La variété des sonorités est évidente dès les deux titres suivants avec ce mélange toujours habile entre blues et noise. La voix d’Evan Patterson est magistrale et nous emporte dans le tourbillon de sa vie avec brio. « A Blackout » est une des pépites de ce disque et s’inscrit parfaitement dans cette dualité de son évoquée plus tôt. Le très blues « Bloody Me » vient nous faire frissonner pendant que la longue pièce « Small Dark Voices » nous montre toute l’étendue de la palette du projet Jaye Jayle, avec des envolées de synthés que Chelsea Wolfe ne renierait pas. Les musiciens nous offrent une seconde pièce plus longue avec « HELP! » véritable cri du cœur, émouvant à souhait qui nous renvoie aux plus belles pièces d’un Johnny Cash. Pour finir en beauté cet album c’est en solo que Evan se livre avec « Bloody Me » enregistré à l’ancienne, comme si le son sortait d’un très vieux vinyle 78 tours. Là encore une preuve supplémentaire que la musique n’a pas d’âge et que nos vies sont pleines de chansons écrites ou en attente de l’être chantées par nous ou par quelqu’un qui réussit à nous renvoyer à nos propres sentiments.

Jaye Jayle excelle une fois encore avec After Alter! Cet album regorge de morceaux envoutants et émouvants qui viennent nous toucher au plus profond. Il est difficile de décrire les morceaux mieux que comme des ouvertures sur la vie de leur auteur. Un disque faisant fit des classifications strictes mais qui prouve que aux Etats Unis il existe encore de grands musiciens prêts à nous captiver avec des morceaux qui s’inscrivent sans effort dans nos inoubliables dès les premières écoutes. 

01 : Father Fiction
02 : Doctor Green
03 : Fear Is Here
04 : A Blackout
05 : Bloody Me
06 : Small Dark Voices
07 : HELP!
08 : Bloody Me (Solo)


A little over a year and a half after the release of the excellent Don’t Let Your Love Life Get You Down, Evan Patterson’s Jaye Jayle project is now offering us the chance to discover its fifth album. Entitled After Alter, it will be available on January 31st via Pelagic Records. It’s with great anticipation that we immerse ourselves in these eight new tracks, where the warm voice of the American musician awaits us for a beautiful dark blues session.

by Victor BRUNERIE

What’s special about this new album is that it features four previously unreleased tracks and four previously unreleased songs composed since the project’s inception. Jaye Jayle‘s new album plunges us into the different phases of Evan‘s life. On this new opus, the musician is accompanied by Corey Smith on guitar and synths, Todd Cook on bass and Neil Argabright on drums. It’s a solid line-up that we find on this new release, which begins with the emotional “Father Fiction”. The sound instantly takes us back to what we love about the music offered by the American artist and his acolytes. The personal side of the tracks is as palpable as ever, and the emotion is effortless. The variety of sounds is evident from the very next two tracks, with their ever-skilful blend of blues and noise. Evan Patterson‘s voice is masterful, taking us into the whirlwind of his life with brio. “A Blackout” is one of the nuggets on this record, and fits in perfectly with the duality of sound mentioned earlier. The bluesy “Bloody Me” sends shivers down our spines, while the lengthy “Small Dark Voices” shows us the full range of Jaye Jayle‘s project, with synths that Chelsea Wolfe wouldn’t deny. The musicians offer us a second, longer piece with “HELP!”, a heartfelt, moving cry that takes us back to the finest songs by Johnny Cash. To round off the album in style, Evan goes solo on “Bloody Me”, recorded in the old-fashioned way, as if the sound were coming out of a very old 78 rpm vinyl. Yet more proof that music has no age, and that our lives are full of songs written or waiting to be written, sung by us or by someone who manages to take us back to our own feelings.

Jaye Jayle excels once again with After Alter! This album is full of bewitching, moving tracks that touch us to the core. It’s hard to describe the tracks better than as openings into the life of their author. A record that doesn’t fit into strict classifications, but which proves that in the USA there are still great musicians ready to captivate us with tracks that effortlessly become unforgettable from the very first listen.

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