Du côté de la méditerranée, Harp ont commencé à faire parler d’eux que ce soit en ouverture de ten56 ou encore Sepultura. C’est à Marseille, entouré de l’équipe de Landmvrks que les corses ont composé The Distance Within, leur tout premier album à la croisée entre le death, le thrash ou encore le groove métal, disponible le 6 février en autoproduction.
Article par Marye DAVENNE
English version below
C’est au Mvrksfest que nous avions fait la connaissance de Harp, petite pépite thrash death piégé en plein cœur d’un festival punk rock metalcore. De quoi en déboussoler certains, et pourtant ! Une revisite du death et thrash des années 90 à la sauce marseillaise, porté par une formation à la fleur de l’âge. Alors les cheveux longs sont là, mais les grosses barbes blanches de ceux qui ont fait les belles heures du genre sont bien loin. Un coup de fraicheur qui sent bon le pastis, pour 10 morceaux à vous en faire devenir nostalgique. Pour mettre en musique le talent de la formation, c’est Florent Salfati, Nicolas Exposito et Kevin Dagostino, tous les trois membres de Landmvrks, que l’on retrouve. Décidemment, il semblerait qu’ils prennent sous leurs ailes toute la neo scène metal du sud de la France, et c’est pas pour nous déplaire. On a le style musical bien choisi, les meilleurs contacts de la région pour faire un album parfait, mais on y raconte quoi dans cet album ? Les émotions pour sûre, mais surtout le croisement entre pensée et réaction, souvenirs et rêves, pour mettre à nu notre âme et enfin se comprendre.
Une basse assez lointaine pour une ouverture d’album assez crescendo mais attention, ne vous laissez pas avoir. Sous ses aspects post rock pour son introduction avec « Shades of a Dying Sun », Harp vont venir vous dévorer dans un death métal bien ravageur. Des rythmiques où la batterie semble en plein cours d’endurance, s’aventurant parfois dans des sonorités très hardcore surplombé d’un chant thrash 90s, comme sur « Lifeless », les marseillais d’adoption mélangent à la perfection des gros sons bien fracassant. Les beaux solos de guitares ne sont jamais très loin, en confirme « 1000 Steps », « The Soul Healer », et trouve même leurs places dans des morceaux de 11 minutes, comme « Memory Architect » où le chant clair se rapproche étonnamment du doom de Hangman’s Chair, avant de nous proposer un petit interlude instrumental de death acoustique. Le single « To See Dreams Die » clôture ce très bon album par un morceau puissant, où la volonté de vivre s’éteint petit à petit.
Harp apporte un vrai coup de fraicheur dans des styles musicaux qui le sont un peu moins. The Distance Within est un album très dense, qu’il faut prendre le temps de digérer tellement il y a de quoi manger ! Nous sommes impressionné de la qualité des compositions, et encore plus pour un tout premier album. De quoi en jalouser beaucoup, mais surtout d’en réjouir bon nombre de fan dans ce genre musical.

Tracklist :
- Shades Of A Dying Sun
- Exile
- Lifeless
- Heart In Hands
- Lost
- 1000 Steps
- Memory Architect
- The Soul Healer
- (a distance within)
- To See Dreams Die
In the Mediterranean, Harp have started to make a name for themselves, opening for the likes of ten56 and Sepultura. It was in Marseille, surrounded by the Landmvrks team, that the Corsicans composed The Distance Within, their very first album at the crossroads of death, thrash and groove metal, available on February 6th.
Review by Marye DAVENNE
It was at Mvrksfest that we met Harp, a little thrash death nugget trapped in the middle of a metalcore punk rock festival. It was enough to confuse some people, and yet! A revisiting of 90s death and thrash with a Marseilles twist, brought to life by a band in their prime. So the long hair is there, but the big white beards of those who made the heyday of the genre are long gone. This fresh, pastis-scented 10-track album will make you nostalgic. Florent Salfati, Nicolas Exposito and Kevin Dagostino, all three members of Landmvrks, are on hand to set the band’s talent to music. They seem to be taking the whole neo-metal scene in the south of France under their wings, and that’s not to our displeasure. They’ve got the right musical style and the best contacts in the region to make a perfect album, but what’s on this album? Emotions, to be sure, but above all the crossroads between thought and reaction, memories and dreams, to lay bare our souls and finally understand ourselves.
A rather distant bass for a crescendo album opener, but don’t be fooled. Underneath the post-rock aspects of their introduction with “Shades of a Dying Sun”, Harp are about to devour you with their devastating death metal. Rhythms in which the drums seem to be in the middle of an endurance course, sometimes venturing into very hardcore sounds overhung by 90s thrash vocals, as on “Lifeless”, the adopted Marseillais mix big, shattering sounds to perfection. Beautiful guitar solos are never far away, as confirmed by “1000 Steps” and “The Soul Healer”, and even find their way into 11-minute tracks such as “Memory Architect”, where the clean vocals are surprisingly close to Hangman’s Chair doom, before offering us a little acoustic death instrumental interlude. The single “To See Dreams Die” closes this very good album with a powerful track, where the will to live is gradually extinguished.
Harp brings a real breath of fresh air to musical styles that are a little less fresh. The Distance Within is a very dense album, which you need to take the time to digest because there’s so much to eat! We’re impressed by the quality of the compositions, and even more so for a debut album. Enough to make many a fan of this musical genre jealous, but above all, delighted.
Ayant eu la chance d’écouter cet album et de voir le groupe en live, j’ai énormément apprécié de même la profondeur de cette œuvre. Un style thrash à la base mais avec des intonations hard rock qui brassent des influences diverses capables de séduire beaucoup plus largement qu’un public désigné. Cet album marquera de son empreinte, j’en suis sûr, les afficionados de la musique Rock/metal en général. 👍
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