Nouvelle signature chez Pelagic Records, et nouvel album qui se hisse dans les sorties immanquables de l’année ! Les belges de Pothamus débarquent avec Abur, leur deuxième album qui mélange post métal et sludge sur des rythmiques folk métal pour un vrai moment mystique.
Article par Marye DAVENNE
English version below
C’est à deux reprises que nous avons déjà eu l’opportunité de découvrir l’univers singulier de Pothamus, que ce soit en première partie de Psychonaut, ou encore au Motocultor, une chose est sûre, nous avions été totalement convaincu. C’est à pied nu, à moitié accroupi au sol et entouré de bâtons d’encens que le groupe s’était présenté à nous, faisant directement une première connexion avec le folk métal de Wardruna. En attendant de vous laisser l’opportunité de découvrir ça en live, soit très prochainement lors du Roadburn ou lors de leur tournée avec pas moins de deux Ancienne Belgique Club déjà sold-out, nous vous emmenons côté studio avec leur deuxième album Abur.
La musique de Pothamus est d’une puissance telle, que nous avons une belle liste de termes pour la qualifier. Harmonique dans un premier temps, où les instruments et voix viennent se compléter afin de créer une harmonie remarquable, notamment sur le titre « De-Varium ». Granuleuse à certains moments, s’affranchissant des règles du post métal, incorporant des couches musicales parfois sludge notamment sur les distortions de la basse dans « Savartuum Avar ». Les cordes sont frottées apportant une vraie matière à la musique. Bestiale dans son chant screamé, piochant dans la palette vocale de Sam Coussens tout son aspect mystique, en confirme « Ravus ». Folklorique dans ses approches tribales, où les rythmes nous rappellent sans mal les gros artistes nordiques du genre. Méditatif, et encore plus lorsque cette musique est accompagnée par un Surpeti, instrument de musique indien souvent utilisé pour les chants du mantra. Cet instrument vient faire bourdonner les voix intérieurs pour une méditation, non loin d’être calme sur « Ykavus ». Et enfin, leur musique est Cérémonique, rappelant les sonorités de The Ocean sur le superbe titre « Abur » et ses 15 minutes dévorantes.
Pothamus construisent avec Abur un univers hors du commun, bande son d’une cérémonie puissante. Est-on au cœur d’une cérémonie religieuse ? Une quête spirituel ? Un exploration de bruits et sons les plus primitifs ? Quoi qu’il en soit, Pothamus vous laissent l’opportunité d’aller creuser les titres des chansons, la pochette de l’album et tous les artworks associés pour répondre à ces questions. Ils réussissent avec ce nouvel album à poser une pierre dans la manière de faire du post métal.
Tracklist :
- Zhikarta
- Ravus
- De-Varium
- Savartuum Avar
- Ykavus
- Abur
New signing to Pelagic Records, and a new album that’s sure to be one of this year’s must-have releases! Belgium’s Pothamus are back with Abur, their second album blending post-metal and sludge with folk-metal rhythms for a truly mystical experience.
Review by Marye DAVENNE
We’ve already had the opportunity to discover the singular universe of Pothamus on two occasions, either opening for Psychonaut or at Motocultor, and one thing’s for sure: we were totally convinced. It was barefoot, half crouched on the ground and surrounded by incense sticks that the band introduced themselves to us, making a direct first connection with the folk metal of Wardruna. While we’re waiting to give you the chance to discover this live, either at Roadburn very soon, or on their tour with no less than two sold-out Ancienne Belgique Club dates, we’ll be taking you into the studio with their second album, Abur.
Pothamus’ music is so powerful that we have a nice list of terms to describe it. Harmonic at first, where instruments and vocals complement each other to create a remarkable harmony, notably on the track “De-Varium”. Granular at times, breaking free from the rules of post-metal, incorporating musical layers that are sometimes sludge-like, notably on the distorted bass in “Savartuum Avar”. Scrubbed strings add real substance to the music. Beastly in its screamed vocals, drawing on Sam Coussens‘ vocal palette for all its mystique, as confirmed by “Ravus”. Folkloric in its tribal approaches, where the rhythms easily remind us of the big Nordic artists of the genre. Meditative, and even more so when accompanied by a Surpeti, an Indian musical instrument often used for mantra chanting. On “Ykavus”, this instrument makes the inner voices hum in meditation, not far from calm. And finally, their music is Ceremonic, recalling the sounds of The Ocean on the superb 15-minute track “Abur”.
Pothamus and Abur create an extraordinary universe, the soundtrack to a powerful ceremony. Are we at the heart of a religious ceremony? A spiritual quest? An exploration of the most primitive sounds? Whatever the case, Pothamus give you the opportunity to delve into the song titles, album cover and associated artworks to give an answer to this question. With this new album, they’ve set a milestone in post-metal.
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