En ce beau jour des droits des femmes, c’est à l’Aéronef que nous nous rendons pour une belle soirée post punk qui fait complet depuis déjà des semaines. Il faut dire qu’avec Le Grand Mix, la métropole nous offre de superbes dates du genre pour cette nouvelle ère : l’âge d’or du post punk. Ce soir, nous retrouvons Ditz, pour leur troisième passage dans cette salle, et les petits nouveaux de chest. pour fêter la sortie de leur tout premier EP.
Article et photos par Marye DAVENNE
English version below
L’ouverture de la soirée se fait donc avec chest. dans une salle déjà bien remplie. Les parisiens, dont toutes les têtes nous sont familières, viennent de débarquer dans la scène post punk avec un fracas retentissant. Un concert au Supersonic (où certains membres travaillent), dont on nous a dit que du bien, et un tout premier EP dans les poches datant d’à peine une semaine ! Le groupe, qui n’a que 9 mois d’existence semble déjà bien en place et nous voilà parti pour 35 minutes de set puissant, où l’énergie est débordante. Thibault que l’on découvre cette fois-ci à la batterie, après nous avoir impressionné au chant et à la guitare dans Fugue, fracasse ses fûts pour une rythmique qui ne laisse pas indifférente. C’est toute une fosse qui se mets à danser en rythme, pendant que Elliot nous offre un beau chant parfois non chalant, mais puisant en lui toute son énergie (et son humour). Il le dira lui même, la nuit fût courte, fêtant comme il se doit leur sortie d’EP. La voix est donc un peu cassé, mais que faire de la perfection, on est totalement subjugué par la prestation des parisiens. Tous virevoltant sur la petite scène, chest. conquit sans mal l’audience ce soir, s’ajoutant à la longue liste des groupes prometteurs du genre.
C’est donc devant un Aéronef club complet que les anglais de Ditz sont de retour. Après leur dernier passage lors du best-of Aéronef en février 2024, nous ne pouvions pas manquer le retour du groupe sur nos terres lilloises, que le groupe décrira même comme « Our favorite stage on earth », un très beau compliment pour l’Aéronef. Comment mieux commencer qu’en distribuant des gorgées de vodka aux spectateurs ? Préparez vous à faire la fête. Les premières notes de « V70 » retentissent que la foule est déjà en ébullition. Cal fera son premier bain de foule d’entrée de jeu. Nous sommes ici face à l’un des groupes les plus fascinants de la scène post punk des années 2020. Leur album Never Exhale, sorti en janvier dernier trouvera bien évidemment une place de choix dans cette longue setlist ce soir, mais chaque titre sera dédicacé à quelqu’un. Un titre pour Chest, un « Fuck The Pain Away » pour les femmes en ce jour de droit des femmes, « God On A Speed Dial » pour les spectateurs qui sont venus lors de leur 3 passages à l’aéronef. Les concerts de Ditz sont toujours impressionnants, et vous ne verrez personne ce soir qui restera immobile dans cette marmite bouillonnante, surtout lors de « Smells Like Something Died In Here » où Cal se balade dans l’audience. Le public interagit énormément avec le groupe, les faisant jusqu’à chanter un bout de « Wonderwall » d’Oasis en rigolade. On passe une superbe soirée, et chaque membre à un sourire gigantesque au visage. Le concert arrive peu à peu à sa fin, et le groupe en profite pour remercier chaleureusement la France, vraie terre de musique, qui leur permettra de jouer leur plus grosse date en tête d’affiche de leur carrière en novembre prochain à Paris. Une consécration qui est un vrai marqueur de l’engouement pour le post punk dans toutes les villes françaises, avec un public, bien souvent dans sa vingtaine/trentaine, qui a à cœur de retrouver des sonorités parfois 90s, sur de beaux chants plein de revendications et surtout une ambiance en fusion. Cal finira le concert accroché sur les rails du plafond de la scène, avant de finir les dernières gouttes dans la bouteille de vodka.
Fan de post-punk, on s’est RE-GA-LE ce soir ! Depuis 3-4 ans, la scène déborde de groupes talentueux, proposant tous une petite touche personnel dans ce genre pas si facile à faire. Ils remplissent d’années en années des salles de plus en plus grandes, pour des ambiances qui monte en flèche à chaque concert. Cette soirée a été une vraie réussite avec un public irréprochable. Vive le post punk.
On this beautiful day of women’s rights, we’re off to l’Aéronef for a beautiful post-punk evening that’s been sold out for weeks already. It has to be said that with Le Grand Mix, the metropolis is offering us some superb dates of the genre for this new era: the golden age of post-punk. Tonight, we’re joined by Ditz, on their third visit to the venue, and newcomers chest. to celebrate the release of their very first EP.
Review and pictures by Marye DAVENNE
The evening opened with chest. in an already full house. The Parisians, whose faces are all familiar to us, have just arrived on the post-punk scene with a resounding bang. A concert at the Supersonic (where some of the members work), which we’ve heard nothing but good things about, and a very first EP in the bag dating back barely a week! The band, only 9 months old, already seems well established, and we’re off for a powerful 35-minute set, where the energy is overflowing. Thibault, this time on drums, after impressing us on vocals and guitar in Fugue, smashes his drums to a rhythm that leaves no one indifferent. The whole pit starts to dance to the beat, while Elliot gives us a beautiful vocal, sometimes not quite singing, but drawing all his energy (and humor) from himself. As he himself will tell you, it was a short night, celebrating their EP release as it should be. The vocals are a bit broken, but what can you do with perfection, you’re totally captivated by the Parisians’ performance. All twirling on the small stage, chest. easily conquered the audience this evening, adding to the long list of promising bands in the genre.
So it was in front of a sold-out Aeronef club that the English band Ditz returned. After their last appearance at the Aéronef best-of in February 2024, we couldn’t miss the band’s return to Lille, which they even described as “Our favorite stage on earth”, a fine compliment for the Aéronef. What better way to start than by handing out sips of vodka to the audience? Get ready to party. The first notes of “V70” ring out and the crowd is already buzzing. Cal‘s first crowd-pleaser is right off the bat. This is one of the most fascinating bands of the 2020s post-punk scene. Their album Never Exhale, released last January, will obviously feature prominently in tonight’s long setlist, but each track will be dedicated to someone. A track for Chest, a “Fuck The Pain Away” for women on this Women’s Rights Day, “God On A Speed Dial” for the fans who came out for their 3 air shows. Ditz‘s concerts are always impressive, and you won’t find anyone tonight standing still in this bubbling cauldron, especially during “Smells Like Something Died In Here” where Cal wanders into the audience. The audience interacts a lot with the band, even making them sing a bit of Oasis’ “Wonderwall” in jest. It’s a superb evening, and every member of the band has a gigantic smile on his face. The concert gradually draws to a close, and the band take the opportunity to extend their warmest thanks to France, a true land of music, for allowing them to play the biggest headline date of their career this November in Paris. A consecration that is a true marker of the post-punk craze in all French cities, with an audience, often in their twenties and thirties, eager to rediscover the sometimes 90s sounds, over beautiful songs full of demands and, above all, a fusion atmosphere. Cal ends the concert hanging from the ceiling rails of the stage, before finishing off the last drops in the vodka bottle.
Post-punk fans, we’re in for a treat tonight! For the past 3-4 years, the scene has been overflowing with talented bands, all offering a personal touch in this not-so-easy-to-make genre. Year after year, they’ve been filling bigger and bigger venues, with the atmosphere soaring with each concert. This evening was a real success, with an irreproachable audience. Long live post-punk.
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