Après l’excellent The Shape Of Everyhting en 2022, on attendait avec impatience le retour de américains de SOM avec un nouveau disque. Suite au départ de leur batteur pendant l’enregistrement de ce nouvel album, le groupe a du totalement remanier son line up et réenregistrer les parties pour qu’il puisse voir le jour. C’est donc le 14 mars prochain que Let The Light In sera disponible via Pelagic Records. Huit nouveaux titres en heavy shoegaze, doom et pop qu’on est impatient de découvrir.
par Victor BRUNERIE
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D’entrée on retrouve des riffs majestueux portés par les deux guitaristes Joel Reynolds et Mike Repasch-Nieves. C’est simple on retrouve un son puissant mais avec un côté aérien qui rend ces titres diablement accessibles. Les émotions sont présentes en force avec la voix de Will Benoit. Ce dernier a troqué sa guitare pour la basse et nous enchante avec ses envolées, comme sur le morceau titre ou « The Place That I Belong ». Justin Forrest (Caspian) retrouve la batterie sur cet album et nous rappelle qu’il manie les rythmes envoutants comme personne. Chaque titre est une véritable toile musicale allant chercher dans différents genres des idées de riff ou de construction qui emportent l’auditeur dans un voyage musical toujours plus passionnant. Un titre comme « Give Blood » représente bien ça avec son intro puissante suivi de parties douces et éthérées à souhait portées par le chant toujours aussi captivant de Will. Le côté pop du groupe n’est jamais caché pour notre plus grand plaisir, mais évidemment leur influence post est très présente tout au long du disque. « Nightmares » vient nous cueillir une fois de plus avec son mélange sonore des plus habiles pendant que « Under Streetlights » mêle shoegaze enveloppante et rythmiques plus post métal. La clôture est un véritable tour de force avec un morceau qui nous rappelle l’excellence de composition qui parcoure le quatuor américain. Ce titre donne envie d’aller instantanément se replonger dans ce disque pour en découvrir chaque subtilité.
SOM délivrent avec Let The Light In un album des plus réussis qui vient nous rappeler pourquoi leur précédent nous avait autant marqué. L’évolution du line up apporte de nouvelles choses côté sonorités mais garde cette pate propre au groupe qui étonne toujours et captive à chaque instant. Un album dans le quel se plonger à l’envie et qui renforce notre envie de voir le groupe en live au plus vite!
Tracklist :
01 : Don’t Look Back
02 : Let The Light In
03 : Chemicals
04 : The Place That I Belong
05 : Give Blood
06 : Nightmares
07 : Under Streetlights
08 ; The Light
After the excellent The Shape Of Everyhting in 2022, we were eagerly awaiting SOM’s return to the States with a new album. Following the departure of their drummer during the recording of this new album, the band had to completely overhaul their line-up and re-record the parts so that it could see the light of day. Let The Light In will be available via Pelagic Records on March 14th. Eight new tracks of heavy shoegaze, doom and pop that we can’t wait to discover.
From the outset, the band’s two guitarists, Joel Reynolds and Mike Repasch-Nieves, deliver majestic riffs. It’s simple, the sound is powerful but with an airy quality that makes these tracks devilishly accessible. Will Benoit’s vocals bring out the emotions in full force. The latter has swapped his guitar for bass and enchants us with his flights of fancy, as on the title track or ‘The Place That I Belong’. Justin Forrest (Caspian) is playing drums on this album and reminds us that he handles bewitching rhythms like no one else. Each track is a veritable musical canvas, drawing on different genres for riff and construction ideas that take the listener on an ever more exciting musical journey. A track like ‘Give Blood’ epitomises this, with its powerful intro followed by soft, ethereal parts carried by Will‘s captivating vocals. The band’s pop side is never hidden, much to our delight, but of course their post-punk influence is very much in evidence throughout the record. ‘Nightmares’ once again catches us with its deft mix of sounds, while “Under Streetlights” blends enveloping shoegaze with more post-metal rhythms. The closing track is a real tour de force, reminding us of the excellence of the American quartet’s songwriting. It’s a track that makes you want to dive straight back into the album to discover every subtlety.
With Let The Light In, SOM deliver a highly successful album that reminds us why their previous album made such an impression on us. The evolution of the line-up brings new sounds but retains the band’s own touch that always surprises and captivates at every moment. It’s an album you’ll want to dive into, and one that makes you want to see the band live as soon as possible!
Sounding Shivers 