#Live : L’Arsenal Rock Festival – Jour 3 @ Zone De Loisirs, Beautor – 31/05/2025

C’est cette fois sous la pluie que nous nous réveillons et nous préparons à entamer le troisième et dernier jour de ce festival. La météo n’est certes pas clémente mais ce que nous ne savons pas encore c’est que nous allons passer d’un extrême à l’autre ce jour, ce qui va même impacter notre festival… Peu importe, pour le moment on est en mode “festival pluvieux, festival heureux”. Au programme aujourd’hui beaucoup de punk rock mais aussi du rap et d’autres surprises, avec Les Froggys, Black Iris, Panique, Guillotine, Gérard Baste & The Slip Squad, Ludwig von 88 et la clôture avec Rotofil Khonäar. 

Article par Mégane

English version below


Les Froggys

A l’ouverture du festival, le soleil a chassé la pluie et tout démarre sous les meilleurs hospices. Les Froggys ouvrent la journée et viennent nous réveiller pour ce troisième jour. Avec leurs airs de rock pirate. Une flûte traversière agrémente la formation et est très présente dans le mix, occupant une place importante dans les compositions. Le set permet aux titres les plus énergiques de démarrer. Le groupe met toute son énergie en ce début de journée, pour convaincre le public. C’est plutôt festif, et cela nous met en jambes pour la suite de la journée. Ils haranguent le public, le font se rapprocher de la scène. Les Froggys nous montrent toute l’étendue de leur palette musicale avec des titres plus calmes, sous forme de ballades rock, avec toujours la présence forte de la flûte traversière. Sans se prendre trop au sérieux, le groupe picard occupe la scène, motive le public… Une parfaite ouverture de dernier jour de festival! 

La Mordue

Les interscènes ont aujourd’hui lieu sous le patio et non pas sous la tonnelle du Village. C’est La Mordue qui est au programme ce jour. Le lieu, accueillant également le bar et les bancs permettant de se poser, est particulièrement bruyant, beaucoup n’étant pas spécialement là pour écouter l’artiste. La Mordue nous propose une pause musicale plutôt délicate, à base de rythmes tranquilles, d’accordéon et de mélodies cuivrées. Trompette et trombone agrémentent les compositions. La rythmique est assurée par un beatboxer. Nous apprenons que c’est la première fois que la formation est celle-ci et que les quatre musiciens présents devant nous jouent ensemble. Les paroles tournent autour du féminisme, de la question du corps des femmes… Poétique, maîtrisé, original, La Mordue nous fait passer des inter scènes très agréables, malgré un emplacement pas facile. 

Black Iris

Black Iris prend la suite de l’après-midi. La pluie annoncée pour cette journée semble s’éloigner et la fête bat son plein à Beautor. Le back drop impressionnant du groupe trône à l’arrière de la scène. Il représente la pochette de leur premier album sorti récemment. Nous aurons droit pendant le set à un bel aperçu de Le Souffle, paru en janvier 2025. On retrouve en live un vrai côté Noir Désir dans la musique, jusque dans la tonalité de la voix de Pierre Yves. Les riffs sont très rock avec une certaine lourdeur propre au metal. L’ensemble est plutôt accessible et les personnes venues en famille peuvent facilement s’y retrouver. Pour notre part, on apprécie le groupe posés dans l’herbe un peu plus loin. Quel plaisir de voir des groupes issus de régions voisines fouler les mêmes scènes que de grands noms comme les Ludwig von 88. C’est vraiment l’esprit de l’Arsenal Rock et on ressent autant le plaisir des groupes, du public mais aussi des organisateurs qui permettent de faire découvrir des groupes dans de belles conditions. Si vous aimez le rock français, avec quelques influences metal, alors foncez écouter Black Iris

PANIQUE

On se prépare à retrouver un des groupes que nous attendons le plus aujourd’hui. En effet, on sent que PANIQUE va nous donner les frissons qu’on aime tant chez Sounding Shivers. Ça ne manque évidemment pas. Les voix d’Alice et de Christelle se marient et se complètent pour nous asséner des textes d’une puissance folle. On est soufflés et subjugués par ce projet. Les passages mélodiques succèdent à des parties plus agressives. On est bien en peine de classer le groupe, entre punk rock, pop punk, pop rock… Un peu de tout ça et surtout beaucoup de personnalité. La chaleur est à son paroxysme mais le public affronte le soleil cuisant pour profiter au maximum de la prestation. On ressent une sorte de proximité avec le groupe, malgré cette grande scène. A la batterie, Théo est une machine et assure. C’est bien Alice et Christelle qui sont mises en avant dans la formation, dans un côté très girl power. Le titre “Sorcières” est d’ailleurs un hommage à toutes les femmes de nos vies qui nous aident à avancer, à toutes celles qui le feront. Les paroles poignantes nous vont droit au cœur. Bref, on prend une claque monumentale avec PANIQUE. Et lorsqu’on tente de rejoindre le merch, celui-ci a été dévalisé et il ne reste que de rares articles. On espère fort un album à se mettre sous la main un jour prochain! 

Guillotine

Place au punk rock dans toute sa splendeur avec les légendaires Guillotine. Les parisiens ont un look très punk britannique des années 70/80 comme les Sex Pistols. L’ancien chanteur des Cadavres, Vérole, occupe la scène depuis des décennies avec son légendaire punk. Ils embarquent le public dans un punk rock des plus réussis, aux sonorités old school comme on aime. Le groupe prend plaisir sur scène et le public leur rend bien. Les pogos se forment et l’espace du site permet à chacun de profiter à sa manière. Évidemment Guillotine ne révolutionne pas le genre, et ce n’est pas ce que l’on attend d’eux. En revanche on sent une expérience de la scène, du punk, et un vrai esprit de partage émaner de leur prestation. Comme tout bon punk, le groupe ne se prend pas au sérieux, en témoigne également toutes les vidéos backstage sorties par le festival. Au milieu des compositions de Guillotine, nous avons évidemment droit à des classiques des Cadavres à l’instar de “Existence Saine”. Une reprise de “R.A.M.O.N.E.S” de Motorhead est également remise à la sauce punk ce soir. Les titres sont rapides et efficaces et s’enchaînent à une vitesse folle. Le temps de la fin du concert arrive bien vite, et on n’a pas eu le temps de s’ennuyer avec ces bêtes de scène! 

Gérard Baste & The Slip Squad

C’est un peu l’ovni de la programmation, seul dans son style. En effet Gérard Baste & The Slip Squad propose un rap punk unique en son genre. On y retrouve évidemment des accents et l’esprit des Svinkels. Gérard Baste est sur scène avec DJ Djar One mais aussi à Mr Xavier, son fidèle acolyte de chant dans les Svinkels. A la guitare, Cornelis officie avec brio, passant également parfois au saxophone. L’énergie déployée sur scène, notamment par Gérard Baste est folle. Il saute dans tous les sens et embarque tout le monde dans son univers. Entre fête, abus et alcool, l’ambiance est placée sous le signe de la déraison festive. Le groupe porte par ailleurs un message fort : “j’aime l’apéro”. DJ Djar One passe un temps au micro avant de fêter son anniversaire sur scène, avec un gâteau amené par l’organisation pour l’occasion. Philippe, un bénévole assidu qui fête également son anniversaire, est mis à l’honneur au même moment. Le public de son côté reprend en chœur les refrains de “Maitre Kanter” ou des classiques de Svinkels comme “Le Svink c’est chic”. On retrouve des airs de Stupeflip dans les titres du groupe. Dans un grand respect et avec toujours cet esprit de fête, Gérard Baste et son Slip Squad reprennent du Johnny, sous forme de parodie hommage. Les riffs de Metallica résonnent sur “Cereal Killer”. La fosse est clairement la plus incroyable de ce festival. L’ambiance n’a jamais été aussi forte sur les trois jours, et peu importe la fatigue! “Réveiller le punk” prend alors tout son sens, et on vous assure que les punks sont bien en forme! La technique vocale de Mr Xavier fait des prouesses. Et bien évidemment, impossible de terminer ce show sans que Gérard Baste ne finisse en slip! Alors qu’il se compare à Eminem, on ne peut que penser que c’est “Slip Shady” (crédit de cette blague à Victor, validée par la suite par le grand Gérard Baste lui-même). Gérard Baste & The Slip Squad a créé une ambiance de folie, rassemblant tout le public autour d’un projet de fête. Mention de la fosse la plus déchaînée accordée! 

Ludwig Von 88 

Les nuages se font menaçant alors que les Ludwig von 88 s’installent. Etant passé au travers depuis le début de la journée, et ayant déjoué toutes les prévisions, on prie pour que cela continue. Malheureusement le show débute bel et bien sous la pluie. Peu importe, le public reste fidèle et profite du son de ces légendes devant la scène. Les pogos démarrent dès le début. La scénographie est la plus travaillée du festival, avec fleurs, décoration… Les musiciens sont, comme à leur habitude, déguisés. La fête bat son plein sur “Jean Pierre Ramone” ou “Oui Oui et la voiture jaun” que le public scande en même temps que Karim Berrouka (chant). Le groupe n’a pas de batteur mais une boite à rythme, ce qui nous chagrine toujours, mais que l’on sait à force de voir passer les LV88. Des canons à confettis explosent, les rythmes ska font danser la fosse… Bref tout va pour le mieux. Mais plus le groupe joue, plus la pluie s’abat. Les éclairs zèbre le ciel et le tonnerre commence à gronder au-dessus des enceintes… On finit par aller se réfugier sous le porche comme un grand nombre de spectateurs. Quelques minutes après, il faut se rendre à l’évidence : la scène prend l’eau et il faut stopper le show. La fête est alors sous le porche : chenille, pogo improvisé dans les flaques… Et alors que la scène est nettoyée et le show prêt à reprendre, l’orage vient à nouveau se stationner sur Beautor… Finalement le concert reprend après une longue interruption. Le public répond présent. Afin de ne pas empiéter sur le groupe restant et de ne pas finir au milieu de la nuit, Ludwig von 88 réduit un peu son set. Ce n’est pas évident de reprendre un concert en plein milieu, l’interruption ayant mis un stop à l’ambiance que le groupe avait créée. Toutefois grâce à l’expérience scénique de groupe, on oublie vite ce petit désagrément. Et même si de notre côté, trempés et fatigués, on est en difficulté pour re rentrer dans le show, on voit bien que les fans y arrivent. Étincelles et confettis viennent clore ce concert exceptionnel à bien des égards. 

Rotfil Khonnar

Avec finalement un retard de seulement 15 minutes, le dernier groupe monte sur scène. Rotofil Khonäar est un duo que l’on découvre ici pour notre part. Les toulousains nous proposent un mélange de hard bass, de hardcore et de dub notamment. Avec un batteur et un guitariste assurant tous les deux le chant, leur set prend des airs à la fois psychédéliques et énervés. On retient notamment “Us” sur les gens hors système. La fatigue ne nous permet pas de profiter pleinement de leur set, mais on sait que l’on reverra le groupe le 19 juillet au Kilowatt (Vitry-sur-Seine), dans de meilleures conditions physiques pour nous, accompagné notamment de Lofofora, Darcy et Moscow Death Brigade. On compte sur eux pour mettre l’ambiance, et de ce qu’on a vu, on a toute confiance! 

Nous arrivons déjà à la fin de ce festival et l’heure du bilan est arrivée. Nous avons passé 3 jours incroyables et festifs, entourés de personnes tolérantes, souvent engagées, et respectueuses. L’organisation familiale et bienveillante a permis que tout se déroule à merveille, y compris les galères liées à l’organisation d’un tel évènement. Tout ce que l’on a pu constater a été géré rapidement et efficacement. Le seul bémol que l’on pourrait pointer est le manque d’un point d’eau (même un robinet de chantier) sur le festival et le camping. Les prix et l’offre en termes de boissons, nourriture est parfaite (spéciale remerciement à la tartiflette de l’amicale des cheminots!). On remercie toute l’équipe de l’Arsenal Rock pour son accueil, et on a une seule chose à dire : à l’année prochaine! 


This time we woke up in the rain to prepare for the third and final day of the festival. The weather is certainly not kind, but what we don’t know yet is that we’re going to go from one extreme to another this day, which will even have an impact on our festival… Anyway, for the moment we’re in ‘rainy festival, happy festival’ mode. On the programme today is a lot of punk rock, but also rap and other surprises, with Les Froggys, Black Iris, Panique, Guillotine, Gérard Baste & The Slip Squad, Ludwig von 88 and the closing act Rotofil Khonäar.

Review by Mégane

Les Froggys

By the time the festival opened, the sun had beaten off the rain and things were off to a flying start. Les Froggys opened the day and woke us up for the third day. With their pirate rock tunes. A transverse flute adds a touch of class to the band’s set, and plays an important part in the mix. The set kicks off with the more energetic tracks. The band put all their energy into convincing the audience at the start of the day. It’s a rather festive affair, and it gets us in the mood for the rest of the day. They harangue the audience, bringing them closer to the stage. Les Froggys show us the full range of their musical palette with calmer tracks, in the form of rock ballads, always with the strong presence of the flute. Without taking themselves too seriously, the Picardy band take centre stage, motivating the audience… A perfect opening to the last day of the festival!

La Mordue

The interscets are now taking place on the patio rather than under the Village arbour. La Mordue is on today’s programme. The venue, which also houses the bar and benches, is particularly noisy, with many people not really there to listen to the artist. La Mordue offers us a rather delicate musical break, based on quiet rhythms, accordion and brassy melodies. Trumpet and trombone enhance the compositions. The rhythm is provided by a beatboxer. We learn that this is the first time the band has played together and that the four musicians in front of us are playing together. The lyrics revolve around feminism and the question of women’s bodies… Poetic, controlled and original, La Mordue makes for a very enjoyable inter-scene, despite the difficult location.

Black Iris

Black Iris took over in the afternoon. The rain forecast for the day seemed to be receding and the party was in full swing in Beautor. The band’s impressive back drop takes pride of place at the back of the stage. It represents the cover of their recently released debut album. During the set, we’re treated to a sneak preview of Le Souffle, released in January 2025. Live, there’s a real Noir Désir feel to the music, right down to the tone of Pierre Yves‘s voice. The riffs are very rock with a certain metal heaviness. The whole thing is pretty accessible, and people who come with their families can easily get into it. As for us, we enjoyed the band on the grass a little further on. It’s great to see bands from neighbouring regions playing on the same stages as big names like Ludwig von 88. That’s the spirit of Arsenal Rock, and it’s a pleasure for the bands, the audience and the organisers, who make it possible to discover new bands in the best possible conditions. If you like French rock, with some metal influences, then go and listen to Black Iris!

Panique

We’re gearing up for one of the bands we’re most looking forward to today. Indeed, we have a feeling that PANIQUE are going to give us the thrills and chills we love so much at Sounding Shivers. There’s no shortage of that, of course. Alice and Christelle‘s voices combine and complement each other to deliver lyrics of insane power. We’re blown away and captivated by this project. Melodic passages follow on from more aggressive parts. It’s hard to categorise the band, between punk rock, pop punk, pop rock… A bit of everything and a whole lot of personality. The heat was at its peak, but the audience braved the scorching sun to make the most of their performance. You feel a sort of closeness with the band, despite the huge stage. Théo is a machine on the drums, and he’s got it down. It’s Alice and Christelle who really come to the fore in the band, in a very girl power way. The title track, ‘Sorcières’, is a tribute to all the women in our lives who help us move forward, and to all those who will. The poignant lyrics go straight to the heart. In short, PANIQUE is a monumental musical slap. And when we tried to get to the merch, it had been raided and there were only a few items left. We’re really hoping to get our hands on an album one day soon!

Guillotine

Make way for punk rock in all its glory with the legendary Guillotine. The Parisians have a very 70s/80s British punk look, like the Sex Pistols. The former lead singer of Les Cadavres, Vérole, has been taking the stage for decades with his legendary punk. They take the audience on a wild ride of punk rock, with the old school sounds we love. The band are enjoying themselves on stage, and the audience are doing them proud. Pogos erupted and the space on the site allowed everyone to enjoy the show in their own way. Obviously Guillotine aren’t revolutionising the genre, and that’s not what you’d expect from them. On the other hand, you can feel their experience of the stage, of punk, and a real spirit of sharing emanating from their performance. Like all good punk bands, they don’t take themselves too seriously, as evidenced by all the backstage videos released by the festival. In the midst of Guillotine’s compositions, we’re obviously treated to some Cadavres classics, such as ‘Existence Saine’. A cover of Motorhead‘s ‘R.A.M.O.N.E.S’ is also given a punk twist this evening. The songs are fast and effective, and follow one another at breakneck speed. The end of the concert came very quickly, and there was no time to get bored with these beasts of the stage!

Gérard Baste & The Slip Squad

It’s a bit of a UFO, the only one of its kind on the bill. Gérard Baste & The Slip Squad offer a unique brand of rap punk. There’s an obvious Svinkels feel to it. Gérard Baste is joined on stage by DJ Djar One and Mr Xavier, his faithful Svinkels singing partner. Cornelis plays guitar brilliantly, occasionally switching to saxophone. The energy displayed on stage, particularly by Gérard Baste, is insane. He jumps around and draws everyone into his world. Between parties, abuse and alcohol, the atmosphere is one of festive madness. The group’s message is a strong one: ‘I love an aperitif’. DJ Djar One takes the microphone for a while before celebrating his birthday on stage, with a cake brought in by the organisers for the occasion. Philippe, a regular volunteer who is also celebrating his birthday, is honoured at the same time. The audience sang along to the choruses of ‘Maitre Kanter’ and Svinkels classics such as ‘Le Svink c’est chic’. There are also hints of Stupeflip in the group’s songs. Gérard Baste and his Slip Squad pay homage to Johnny in the form of a parody. Metallica riffs rang out on ‘Cereal Killer’. The pit is clearly the most incredible of the festival. The atmosphere has never been so strong over the three days, and it doesn’t matter how tired you are! ‘Reveiller le punk’ takes on its full meaning, and we can assure you that the punks are in great shape! Mr Xavier‘s vocal technique worked wonders. And of course, it’s impossible to finish this show without Gérard Baste ending up in his pants! As he compares himself to Eminem, you can’t help but think it’s ‘Slip Shady’ (credit for this joke to Victor, later validated by the great Gérard Baste himself). Gérard Baste & The Slip Squad created a crazy atmosphere, bringing the whole audience together around a party project. Mention for the most wild pit awarded!

Ludwig Von 88 

The clouds are threatening as the Ludwig von 88s settle in. Having made it through since the start of the day, and having beaten all the forecasts, we’re praying that it will continue. Unfortunately, the show got off to a rainy start. No matter, the crowd remained faithful and enjoyed the sound of these legends in front of the stage. The pogos started right from the start. The set design was the most elaborate of the festival, with flowers, decorations… The musicians were, as usual, dressed up. The party gets into full swing with ‘Jean Pierre Ramone’ and ‘Oui Oui et la voiture jaun’, which the audience chant along with Karim Berrouka (vocals). The band don’t have a drummer, but they do have a drum machine, which is always a problem for us, but one we know from watching the LV88s go by. Confetti cannons exploded, the ska rhythms got the crowd dancing… In short, everything was going well. But the more the band play, the heavier the rain. Lightning streaked across the sky and thunder began to rumble over the speakers… We ended up taking refuge under the porch like many of the spectators. A few minutes later, we had to face facts: the stage was leaking and the show had to be stopped. And just as the stage was cleared and the show was ready to resume, another storm came and parked itself on Beautor… Finally the concert resumed after a long interruption. The audience was there. So as not to encroach on the remaining band and end up in the middle of the night, Ludwig von 88 cut their set back a little. It’s not easy to resume a concert in the middle of the night, the interruption having put a stop to the atmosphere the band had created. But thanks to the band’s stage experience, this little inconvenience was quickly forgotten. And even though we were having trouble getting back into the show, soaked and tired, we could see that the fans were getting there. Sparks and confetti brought this exceptional concert to a close.

Rotfil Khonnar

After a delay of just 15 minutes, the last group takes to the stage. Rotofil Khonäar is a duo we’re discovering here. The Toulouse-based duo play a mix of hard bass, hardcore and dub. With a drummer and a guitarist both providing vocals, their set takes on a psychedelic, edgy vibe. Us’, a song about people out of their system, is a particular highlight. Tiredness prevented us from fully enjoying their set, but we know we’ll be seeing the band again on July 19th at Kilowatt (Vitry-sur-Seine), in better physical conditions for us, accompanied by Lofofora, Darcy and Moscow Death Brigade. We’re counting on them to set the mood, and from what we’ve seen, we’ve got every confidence!

We’re already coming to the end of the festival and it’s time to sum it up. We’ve spent 3 incredible and festive days, surrounded by tolerant, often committed and respectful people. The family-run, caring organisation ensured that everything went off without a hitch, including all the hassles involved in organising such an event. Everything that came to light was dealt with quickly and efficiently. The only downside was the lack of a water point (even a site tap) at the festival and campsite. The prices and the food and drink on offer were perfect (special thanks to the tartiflette from the railway workers’ association!). We’d like to thank the whole Arsenal Rock team for their warm welcome, and have just one thing to say: see you next year!

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