Issu de la scène alternative britannique, Split Chain livre un premier album puissant et chargé d’émotion avec motionblur qui sortira le 11 juillet via Epitaph Records. Formé en 2023, le groupe de cinq musiciens a rapidement trouvé sa voix, s’inspirant de ses luttes personnelles, de sa guérison des addictions et du processus turbulent de découverte de soi. Leur premier album est une histoire de passage à l’âge adulte, comme le groupe aime à le dire, au sens propre du terme : il explore les thèmes de la résilience, de l’identité et de la santé mentale à travers un son qui mélange le grunge, le nu-metal, le post-hardcore et le shoegaze en quelque chose d’à la fois nostalgique et frais.
Par Zo’
English version below
L’album s’ouvre sur « Under The Wire », qui nous accueille dans leur paysage sonore. Un bourdonnement ambiant initial cède la place à des mélodies tranchantes et des riffs éruptifs, donnant le ton à la corde raide émotionnelle qui suit. Puis vient « bored. tired. torn. », un single déjà sorti qui évoque l’emo du début des années 2000 avec des textures douces et mélodiques. Il y a une certaine lassitude, mais aussi un sentiment de défi tranquille. Ce défi s’accentue avec « I’m Not Dying To Be Here », un morceau solide qui met à nu le courage qu’il faut pour s’éloigner de la familiarité toxique. L’intensité monte avec « Rookie », où le groupe s’appuie davantage sur son hardcore mélodique, les cris traversant un épais mur de distorsion. C’est plus abrasif, et c’est intentionnel. Avec « who am I ? », le groupe reprend son souffle, mais pas de façon superficielle. Son refrain est hymnique, transformant une confrontation avec le syndrome de l’imposteur en quelque chose de presque joyeux. C’est un rappel que la guérison et la recherche de soi ne sont pas linéaires, mais qu’elles peuvent toujours être fortes et belles. « SPIT » canalise un autre type de libération avec la colère et la frustration, le genre d’énergie qui vous donne envie de vous déchirer la peau juste pour respirer à nouveau.
Le morceau suivant marque un changement. « greyintheblue » ralentit les choses et se transforme en un désir tranquille, se terminant par une phrase obsédante : « I’m just waiting for the end… » avant que « The Space In Between » ne ravive la flamme, portée par le cri de défi : “I won’t let you be my misery.”. La suite, « Subside », maintient cette énergie vivante avec un coup d’adrénaline hardcore, allant de l’avant les poings serrés et le cœur en sang.
Alors que l’album touche à sa fin, « Headway » offre une retraite sonore. Les guitares saturées résonnent au loin avant d’engloutir la mélodie, laissant juste assez de place à la réflexion. Enfin, « my mistake… » offre un atterrissage tout en douceur. C’est le morceau le plus long de l’album, il est introspectif, mélancolique et vulnérable d’une manière que seul le temps, et peut-être les regrets, peuvent offrir.
À la fin, motionblur demande à être réécouté. Il y a trop d’émotions, trop de nuances, pour les saisir pleinement en une seule écoute. Avec des influences allant de Deftones à Superheaven, l’album capture la confusion, l’espoir et la douleur de grandir. Split Chain a créé quelque chose de profondément personnel mais qui résonne universellement, à la fois intime et explosif. Avec des paroles qui laissent place à l’interprétation individuelle, motionblur devient un miroir pour les parties de nous-mêmes que nous apprenons encore à comprendre. Plein d’intensité brute, ce premier album marque un début puissant et prometteur pour un groupe qui n’en est qu’à ses débuts.

Tracklist :
01 : Under The Wire
02 : bored, tired, torn
03 : I’m Not Dying To Be Here
04 : Rookie
05 : who am I?
06 : SPIT
07 : greyintheblue
08 : The Space In Between
09 : Subside
10 : Headway
11 : my mistake
Emerging from the UK alternative scene, Split Chain delivers a powerful and emotionally charged debut with motionblur that will be ours on July 11th via Epitaph Records. Formed in 2023, the five-piece band has quickly found its voice, drawing inspiration from personal struggles, addiction recovery, and the turbulent process of self-discovery. Their first full-length release is a coming-of-age story, as the band like to say, in the truest sense: exploring themes of resilience, identity, and mental health through a sound that blends grunge, nu-metal, post-hardcore and shoegaze into something both nostalgic and fresh.
by Zo’
The album opens with “Under The Wire” which welcomes us into their soundscape. An initial ambient hum gives way to sharp melodies and eruptive riffs, setting the tone for the emotional tightrope that follows. Then comes “bored. tired. torn.”, a previously released single that evokes early 2000s emo with soft, melodic textures. There’s a weariness to it, but also a sense of quiet defiance. That defiance sharpens in “I’m Not Dying To Be Here”, a solid track that lays bare the courage it takes to walk away from toxic familiarity. The intensity climbs with “Rookie”, where the band leans harder into its melodic hardcore edge, screams cutting through a thick wall of distortion. It’s more abrasive, and intentionally so. By “who am I?”, the band takes a breath but not a shallow one. Its chorus is anthemic, lifting a confrontation with imposter syndrome into something almost joyous. It’s a reminder that healing and looking for ourselves isn’t linear, but it can still be loud and beautiful. “SPIT” channels a different kind of release with anger and frustration, the kind of energy that makes you want to rip through your own skin just to breathe again.
With the next track comes a shift. “greyintheblue” slows things down into quiet yearning, closing with the haunting line: “I’m just waiting for the end…” before “The Space In Between” reignites the flame, driven by the defiant cry: “I won’t let you be my misery.” The follow-up, “Subside”, keeps that energy alive with a punch of hardcore adrenaline, barreling forward with clenched fists and a bleeding heart.
As the album comes to an end, “Headway” offers a sonic retreat. Saturated guitars echo in the distance before swallowing the melody whole, leaving just enough room for reflection. Finally, “my mistake…” delivers a stunningly soft landing. The longest track on the record, it’s introspective, melancholic, and vulnerable in a way that only time, and maybe regret, can offer.
By the end, motionblur demands to be replayed. There’s too much emotion, too much nuance, to fully grasp in a single listen. With influences ranging including some Deftones and Superheaven, the album captures the confusion, hope, and pain of growing up. Split Chain have created something deeply personal yet universally resonant, both intimate and explosive. With lyrics that leave room for individual interpretation, motionblur becomes a mirror for the parts of ourselves we’re still learning to understand. Full of raw intensity, this debut marks a powerful and promising beginning for a band that’s only just getting started.
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