#Album : Nova Twins – Parasites & Butterflies (29/08/2025)

Après près d’une décennie de carrière, Nova Twins est devenu un véritable phénomène. Avec la voix tranchante comme une lame d’Amy Love et les lignes de basse rugissantes comme un tremblement de terre de Georgia South, le duo londonien s’est taillé une place à part au cœur de la scène alternative. Leur troisième album, Parasites & Butterflies, enregistré avec le producteur Rich Costey (Foo Fighters, Muse, Deftones), sortira le 29 août chez Marshall Records et marque une nouvelle étape audacieuse. Après Supernova, qui incarnait la résilience et l’énergie des super-héros, ce nouvel album se tourne vers l’introspection et embrasse les contrastes : chaos et beauté, rage et vulnérabilité.

Par Zo’

English version below


« Parasites & Butterflies traite du pont entre le chaos et la beauté, embrassant et acceptant les deux côtés… comment la vulnérabilité peut être aussi stimulante que révélatrice dans son honnêteté », explique le groupe. Et cette dualité se ressent dans chaque recoin de l’album.

Le premier morceau, « Glory », plante le décor avec des synthés anxieux teintés de science-fiction avant que des échos gospel n’illuminent le refrain. On a l’impression d’entrer avec audace dans un nouveau chapitre, qui montre que Nova Twins n’a pas peur d’élargir son univers sonore. « Piranha » suit, nous ramenant en terrain plus familier : des riffs féroces, une ligne de basse rugissante et un refrain plein de rage. Les paroles s’inspirent d’images d’eaux prédatrices pour explorer la rébellion, la survie et la solidarité dans une société impitoyable.

Avec leur premier single « Monsters », le duo s’oriente vers des textures synthétiques plus groovy, équilibrant vulnérabilité et agressivité. « Je n’ai pas peur des monstres, mais j’ai peur de moi-même », chante Amy, une phrase qui nous rappelle les influences post-hardcore et qui reste longtemps en tête après la fin de la chanson. La chanson a annoncé l’album plus tôt cette année, nous permettant d’entrer dans leur nouvelle ère en nous sentant plus vulnérables grâce à des paroles introspectives. « Soprano » change ensuite d’ambiance avec des lignes vocales imprégnées de R’n’B superposées à des textures électro et une basse sombre. C’est un hymne féroce à l’émancipation et à l’unité, une célébration des femmes qui refusent d’être réduites au silence.

À partir de là, l’album continue à jouer avec les contraires. « Drip» s’inspire du nu-metal, à la fois entraînant et dansant, le genre de chanson qui ne demande qu’à ouvrir un concert, comme le fait le morceau suivant : « N.O.V.A. ». Il respire une confiance sans complexe et célèbre le groupe lui-même : des guitares énergiques et un refrain entraînant qui ne laisse personne oublier qui ils sont. En revanche, « Sandman » semble plus sobre, presque trop, jusqu’à ce qu’il explose dans les dernières secondes avec des sons plus lourds.

Le moment le plus délicat de l’album est « Hummingbird », où des mélodies orientales viennent honorer les racines d’Amy Love. Dépouillé de la rugosité de la basse distordue, le morceau est doux, presque éthéré, et d’une beauté à couper le souffle. Après cette pause, « Parallel Universe » nous replonge dans un chaos dansant avec des grooves lourds et des cris soudains. « Hide & Seek » et « Hurricane » suivent le mouvement avec des paroles confessionnelles et une élévation presque à la Beyoncé pour cette dernière, transformant la vulnérabilité en pure force. Enfin, « Black Roses » clôt l’album sur une note introspective mais puissante, reliant les riffs sombres du duo et leur énergie stimulante.

Si Supernova traitait du fait d’être surhumain, Parasites & Butterflies semble étonnamment humain. Il embrasse les contradictions, la rage et la fragilité, la lumière et les ténèbres, et les fait s’entrechoquer jusqu’à ce que des étincelles jaillissent. Nova Twins ne se contente pas de faire de la musique : elles défient, responsabilise et ouvre les portes d’une scène alternative inclusive, à la fois à travers ses chansons et ses initiatives telles que Voices For The Unheard. Avec ce troisième album, elles prouvent une fois de plus que leur feu est loin de s’éteindre, il ne fait que se propager.

Tracklist :

01 : Glory
02 : Pirahna
03 : Monsters
04 : Soprano
05 : Drip
06 : N.O.V.A
07 : Sandman
08 : Humming Bird
09 : Parallel Universe
10 : Hide & Seek
11 : Hurricane
12 : Black Roses

Le groupe sera de passage le 19 septembre prochain au Club Wintercircus de Gand (Belgique), au Transbordeur de Lyon le 1er Octobre, au Rex de Toulouse le 6 octobre, au Chabada d’Angers le 7 octobre, à l’Alhambra de Paris le 8 octobre et au Grand Mix de Tourcoing le 10 octobre.


Almost a decade into their career, Nova Twins have become something of a phenomenon. With Amy Love’s voice sharp as a blade and Georgia South’s basslines roaring like an earthquake, the London duo have carved a place of their own at the heart of the alternative scene. Their third album, Parasites & Butterflies, recorded with producer Rich Costey (Foo Fighters, Muse, Deftones), will be out on August 29th via Marshall Records and marks yet another bold step. Following Supernova, which embodied resilience and superhero energy, this new record turns inward, embracing contrasts: chaos and beauty, rage and vulnerability.

by Zo’

Parasites & Butterflies is about the bridge between chaos and beauty, embracing and accepting both sides… how vulnerability can be as empowering as it is revealing in its honesty,” the band explains. And this duality is felt in every corner of the record.

The opening track, “Glory,” sets the stage with anxious, sci-fi-tinged synths before gospel echoes light up the chorus. It feels like a bold entry into a new chapter, one that shows Nova Twins are unafraid to stretch their sound. “Piranha” follows, pulling us back into more familiar territory: ferocious riffs, a roaring bassline, and a chorus full of rage. Lyrically, it draws on images of predatory waters to explore rebellion, survival, and solidarity in a cutthroat society.

With their first single “Monsters”, the duo lean into groovier synth textures, balancing vulnerability with aggression. “I’m not afraid of monsters but I’m afraid of myself,” Amy sings, a line reminding us of post-hardcore influences and that lingers long after the song ends. The song announced the album earlier this year, letting us enter in their new era feeling more vulnerable with introspective lyrics. “Soprano” then shifts the mood with R’n’B-infused vocal lines layered over dark bass and electro textures. It’s a fierce anthem of empowerment and unity, a celebration of women refusing to be silenced.

From there, the record keeps playing with opposites. « Drip» rides on nu-metal influences, both catchy and danceable, the kind of song that begs to open a live set as follows the next track:  “N.O.V.A.”  It breathes unapologetic confidence as well as a celebration themselves: gritty guitars and an anthemic refrain that makes sure no one forgets who they are. By contrast, “Sandman” feels more restrained, almost too much, until it explodes in the last seconds with heavier tones.

The album’s most delicate moment comes with “Hummingbird”, where oriental melodies come in to honor Amy Love’s roots. Stripped from the grit of distorted bass, the track is soft, almost ethereal, and breathtaking in its beauty. After this pause, “Parallel Universe” drags us back into danceable chaos with heavy grooves and sudden bursts of screams. “Hide & Seek” and “Hurricane” follow suit with confessional lyrics and an almost Beyoncé-like uplift for the later, turning vulnerability into sheer strength. Finally, “Black Roses” closes the album on an introspective but powerful note, tying together the duo’s dark riffs and their empowering energy.

If Supernova was about being superhuman, Parasites & Butterflies feels strikingly human. It embraces contradictions, rage and fragility, light and darkness, and makes them collide until sparks fly. Nova Twins don’t just make music: they challenge, empower, and open doors for an inclusive alternative scene, both through their songs and through their initiatives like Voices For The Unheard. With this third album, they’ve proven once again that their fire is far from burning out, it’s only spreading.

The group will be performing on September 19th at Club Wintercircus in Ghent (Belgium), at Transbordeur in Lyon on October 1st, at Rex in Toulouse on October 6th, at Chabada in Angers on October 7th, at Alhambra in Paris on October 8th and at Grand Mix in Tourcoing on October 10th.

 

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