Le quintette originaire de Portland, Dying Wish, revient avec son quatrième album studio, Flesh Stays Together, un album de metalcore moderne qui s’apparente autant à une déclaration qu’à une purge cathartique. La chanteuse Emma Boster le décrit comme « une découverte, un voyage dans le deuil et une déclaration », qui reconnaît les tragédies qui unissent les gens tout en soulignant à quel point ils sont devenus séparés. Cette dualité, entre connexion et distance, fureur et fragilité, imprègne tout l’album, poussant le groupe plus loin tant sur le plan sonore qu’émotionnel. L’album sera disponible le 26 septembre via SharpTone Records.

par Zo’

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Le morceau d’ouverture, « I Don’t Belong Anywhere », donne immédiatement le ton. Une montée cinématographique laisse place à des riffs lancinants et à la voix claire d’Emma Boster, teintée d’une texture presque jazzy, avant que la chanson ne se dévoile sous forme de batterie martelante, de riffs de guitare et de voix gutturale. Le morceau semble se fracturer à mi-parcours, basculant dans une autre réalité où règnent les racines hardcore. Un passage parlé ponctué d’un « Fuck you » incisif et incontournable renforce le ton conflictuel. Après cette introduction, « A Curse Upon Iron » emporte l’agressivité vers des territoires plus rapides. Le morceau est à la fois teinté de doom et animé par le hardcore, avec les chœurs de Pedro Carillo et Sam Reynold qui apportent une touche rafraîchissante. Les breakdowns frappent fort, faits pour le pit, tandis que le refrain hante par sa pureté. Cela nous rappelle que Dying Wish est aussi à l’aise dans le chaos que dans la mélodie, et rien ne le prouve mieux que cet album. La douceur apparaît avec « I’ll Know You’re Not Around », une chanson ancrée dans le chagrin, le regret et la vulnérabilité de la dépendance humaine. Elle s’ouvre doucement, presque comme un interlude, avant de s’enfoncer dans un territoire plus dur. La gamme vocale d’Emma Boster est ici époustouflante, passant de cris déchirants à des passages clairs, presque lyriques, qui résonnent longtemps après la fin de la chanson. À propos du morceau, Emma Boster déclare : « La chanson exprime la faiblesse et le profond regret face à la douleur permanente qui résulte de notre dépendance les uns envers les autres. Les conflits, les trahisons et les abandons inévitables qui se cachent dans les failles de notre société. L’acceptation du chagrin. »

Si la vulnérabilité est l’un des aspects de Flesh Stays Together, la violence implacable en est l’autre. « Revenge in Your Carnage » ne perd pas de temps, c’est une marche courte et brutale où les riffs agissent comme des armes. « Nothing Like You » renverse à nouveau la tendance. Porté principalement par des voix claires, c’est un morceau rempli de douleur et de regrets. Il vous donnera certainement des frissons et pourrait nous faire tous pleurer lorsqu’il sera joué en concert. La phrase « I promise to be nothing like you when I hate myself the most » (Je promets de ne pas être comme toi quand je me déteste le plus) frappe comme une blessure et termine brusquement la chanson sur des notes obsédantes qui deviendront sans aucun doute un moment fort du live.

L’album continue d’osciller entre rage brute et catharsis mélodique. « Surrender Everything » commence par des lignes parlées semblables à des incantations, puis se transforme en cris. « Moments I Regret » capture l’anxiété et le traumatisme avec une touche mélodique, entraînante mais implacable, mettant une fois de plus en valeur la capacité d’Emma Boster à passer sans transition d’un chant aigu à des graves gutturaux. « Empty The Chamber » plonge les auditeurs dans l’une des profondeurs les plus violentes de l’album, tandis que « Heaven Departs » mélange des voix claires et hurlées dans un morceau tout aussi mémorable pour son caractère entraînant que pour son rythme effréné. Le tout culmine avec le morceau titre, « Flesh Stays Together ». Commençant presque délicatement, elle monte en puissance par vagues, la batterie agissant comme des détonations qui élèvent la chanson de plus en plus haut. Avec des paroles telles que « J’ai massacré tout le paradis pour toi, répandant le sang de chaque ange », elle devient à la fois viscérale et étrangement unificatrice, une chanson destinée à être reprise en chœur.

À travers ces dix titres, Dying Wish fait preuve d’une maturité sonore qui équilibre la brutalité et une beauté envoûtante. Flesh Stays Together est chargé d’émotion, apaisant dans ses moments les plus doux, mais aussi cathartique dans ses moments les plus violents. C’est un appel au réveil délivré avec à la fois fureur et vulnérabilité, un album qui demande à être ressenti autant qu’il est entendu.

Tracklist :

01 : I Don’t Belong Anywhere
02 : A Curse Upon Iron
03 : I’ll Know You’re Not Around
04 : Revenge In Carnage
05 : Nothing Like You
06 : Surrender Everything
07 : Moments I Regret
08 : Empty The Chamber
09 : Heaven Departs
10 : Flesh Stays Together

The Portland-based quintet Dying Wish returns with their fourth studio album, Flesh Stays Together, a modern metalcore record that feels as much like a statement as it does a cathartic purge. Vocalist Emma Boster described it as “a discovery, a journey of grief and a statement,” one that acknowledges the tragedies binding people together while underlining how separated they have become. That duality, connection and distance, fury and fragility, runs through the record’s veins, pushing the band further both sonically and emotionally. The album will be available on September 26th via SharpTone Records. 

by Zo’

The opening track, “I Don’t Belong Anywhere”, sets the tone immediately. A cinematic swell gives way to throbbing riffs and Emma Boster’s clean vocals, tinged with an almost jazzy texture, before the song unravels into pounding drums, guitars’ riffs and guttural voice. The track feels like it fractures mid-course, shifting into another reality where hardcore roots reign. A spoken-word passage punctuated by a sharp, unmissable “Fuck you” cements the confrontational tone. After that introduction “A Curse Upon Iron” carries the aggression into faster territory. The track is both doom-tinged and hardcore-driven, with the backing vocals of Pedro Carillo and Sam Reynold injecting a refreshing twist. Breakdowns hit hard, made for the pit, while the chorus haunts with its clean delivery. It’s a reminder that Dying Wish are as comfortable in chaos as they are in melody, and nothing can prove it better than this record. Softness appears with “I’ll Know You’re Not Around”, a song rooted in grief, regret, and the vulnerability of human dependency. It opens gently, almost like an interlude, before spiraling into harsher territory. Emma Boster’s range is breathtaking here, leaping from searing screams to clean, almost lyrical passages that linger long after the song ends. About the track, Emma Boster says “The song expresses weakness and deep regret when faced with the ongoing pain on the surface of our dependency with one another. The unavoidable conflict, betrayal and abandonment that lie within the cracks of our society. An acceptance of grief. »

If vulnerability is one side of Flesh Stays Together, unrelenting violence is the other. “Revenge in Your Carnage” wastes no time, a short and brutal march where riffs act like weapons. “Nothing Like You” flips the script again. Mostly carried by clean vocals, it’s a track filled with pain and regret. It will definitely give you shivers and might let us all crying when it’s played in concert. The line “I promise to be nothing like you when I hate myself the most” lands like a wound and ends up closing abruptly the song on haunting notes that will no doubt become a live highlight.

The record continues to oscillate between raw rage and melodic catharsis. “Surrender Everything” jerks and jolts with incantation-like spoken lines to open the track but then leads into screams. “Moments I Regret” captures anxiety and trauma with a melodic edge, catchy yet unrelenting, showcasing once more Emma Boster’s ability to shift seamlessly between high-pitched singing and guttural lows. “Empty The Chamber” throws listeners into one of the most violent depths of the album, while “Heaven Departs” blends clean and screamed vocals into a track that’s equally memorable for its catchiness and its kind of beatdown midsection. It all culminates with the title track, “Flesh Stays Together”. Beginning almost delicately, it builds in waves of intensity, the drums acting as detonations that elevate the song higher and higher. With lyrics like “I had massacred all of heaven for you, spilling the blood of every angel,” it becomes both visceral and strangely unifying, a song meant to be screamed back in unison.

Across these ten tracks, Dying Wish showcase a sonic maturation that balances brutality with haunting beauty. Flesh Stays Together is emotionally charged, soothing in its softer moments, but also cathartic in its most vicious ones. It’s a wake-up call delivered with both fury and vulnerability, an album that demands to be felt as much as it is heard.