Le 25 septembre dernier, le Grand Mix de Tourcoing ouvrait officiellement sa nouvelle saison culturelle avec une show en club pour le moins transcendant. Les français de Meule étaient de passage, accompagnés des surprenants Weird Omen pour une soirée complétement folle, qui s’est ouverte par une présentation des concerts du premier semestre par le directeur de programmation et le responsable de l’action culturelle de la salle. 

Article et photos par Marye DAVENNE

English version below

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Même si la salle de concert a déjà accueilli quelques concerts début septembre, dont certains que nous vous avons déjà parlé, le Grand Mix a commencé cette belle soirée du 25 par une présentation d’une demi-heure des concerts qui vont animer la salle de Tourcoing sur les 3 prochains mois. La salle proposera une programmation extrêmement riche, entre brass band, post punk, incontournable de la scène rock, et belles dates dans le cadre du Tourcoing Jazz Festival, ne manquez pas leurs concerts. Il y a notamment de nombreuses dates gratuites abonné.es et 2=1 (2 places pour le prix d’une).

Une fois notre agenda bien complété, il était l’heure de découvrir Weird Omen, trio complétement fou. Chemise au motif léopard, jean en simili cuir et bottine pointu, on pourrait se croire à un concert de glam rock et pourtant ! Weird Omen ont bel et bien une belle facette extrêmement rock, certes, avec de beaux solos et des montées en puissance très intéressante, mais il y a un aspect assez fuzzy dans leur musique. La présence d’un saxophone apporte cette petite touche atypique dans les sonorités. Le public se mets à danser très vite. Il faut dire que les trois musiciens ne tiennent pas en place sur scène, et le maquillage de Fred Rollercoaster commence même à couler jusque dans sa bouche sous la chaleur montante de la salle. Guitariste et batteur s’alternent au chant, et on se retrouve dans une faille spatio temporelle, entre rock 70s et pysch punk des années 2020. Un magnifique mélange qui nous a totalement convaincu.

Pour la suite de la soirée, la disposition de scène fût totalement revisitée afin de placer deux batteries face à face, partageant la même grosse caisse en bord de scène, et un gigantesque synthé modulaire aux câbles multicolores. Les français de Meule étaient en pleine forme ce soir, nous proposant une expérience magique de rock électronique. Avec deux batteries, on se doute bien que la section rythmique sera au cœur des compositions, et pourtant, on se prends tout de même de plein fouet la puissance des frappes avec stupeur. Titres assez pop qui partent dans un voyage électronique, les sons du synthé modulaire surprennent, viennent nous questionner. Certains sonnent comme un message venu de l’au delà, tandis que d’autres comme des frappes industrielles ou encore me rappelle une scène du film Le Petit Baigneur avec des tubes porte plans. (Oui elle est niche cette réf). Malgré une batterie parfois matraqué, les morceaux de Meule sont assez aériens, nous faisant planner dans cette salle comble du club. Outre l’énergie qui se dégage des trois musiciens, le public y va de bon cœur, et danse telle une belle soirée en boite de nuit. Certains titres n’ont pas de paroles, d’autres si, mais qu’importe. On passe un superbe moment devant le trio français qui nous a subjugué ce soir.

 

Un grand merci à Vincent pour l’accrédiation, ainsi qu’au Grand Mix pour l’accueil.

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On September 25th, Le Grand Mix in Tourcoing officially opened its new cultural season with a club show that was nothing short of transcendent. French band Meule were in town, accompanied by the surprising Weird Omen for a completely crazy evening, which opened with a presentation of the first semester’s concerts by the programming director and the venue’s cultural action manager.

Review and pictures by Marye DAVENNE

Although the concert hall already hosted a few concerts in early September, some of which we have already told you about, Le Grand Mix kicked off this wonderful evening on the 25th with a half-hour presentation of the concerts that will be held at the Tourcoing venue over the next three months. The venue will offer an extremely rich programme, including brass bands, post-punk, rock scene essentials, and great dates as part of the Tourcoing Jazz Festival, so don’t miss their concerts. There are also many free dates for subscribers and 2=1 (two tickets for the price of one).

Once our schedule was full, it was time to discover Weird Omen, a completely crazy trio. With leopard-print shirts, faux leather jeans and pointed boots, you’d think you were at a glam rock concert, and yet! Weird Omen do indeed have a beautiful, extremely rock side to them, with beautiful solos and very interesting crescendos, but there’s a rather fuzzy aspect to their music. The presence of a saxophone adds a slightly unusual touch to the sound. The audience quickly started dancing. It must be said that the three musicians can’t keep still on stage, and Fred Rollercoaster’s make-up even starts to run into his mouth in the rising heat of the room. The guitarist and drummer take turns singing, and we find ourselves in a space-time rift, between 70s rock and 2020s psych punk. A magnificent mix that completely won us over.