En 2017, je découvrais l’univers d’Avatar lors de leur passage au Hellfest. Je fus tout de suite happé par leur prestance et ce spectacle flamboyant qu’ils avaient à nous offrir. Ils se sont placés très vite dans les artistes que j’apprécie le plus. Ce vendredi 17 février, le groupe est de retour pour un neuvième album via Black Waltz Record. Les suédois ont l’intention de nous faire danser, et nous réapprendre à écouter le heavy métal, c’est sur cette volonté que le titre de l’album était tout trouvé : Dance Devil Dance !
Par Marye Davenne
English version below
Une cloche vient lancer les hostilités, comme un début de messe, l’album se lance par un tout premier growl de Johannes Eckerström. Depuis la sortie de ce titre en single, il tourne en boucle pour une raison simple : On retrouve dans ce titre tout ce qui fait le talent de Avatar. Des riffs de guitares entraînants, une puissance vocale folle, un refrain qui rentre facilement en tête, le côté heavy du groupe, en restant très accessible. Si tout l’album est de ce calibre, on risque d’avoir le meilleur album de la formation.
D’une manière des plus naturelles, les morceaux de cet album auront la force de nous faire bouger. Si le titre « Chimp Mosh Pit » dont le titre est des plus évocateurs, vous fera headbanger, on pourra très facilement se prêter au jeu de la danse plus funky sur « On The Beach » ou beaucoup plus planante comme dans le clip de « The Dirt I’m Buried In » realisé par Johan Carlén.
Cet album est d’une richesse de styles musicaux. La fraicheur groovy de « The Dirt I’m Buried In » est contrebalancé par « Clouds Dipped in Chrome » qui offre le titre le plus heavy de l’album. Parfois même au sein d’un même titre sur le morceau, on peut trouver plusieurs sonorités et styles musicaux, comme le titre « Train » par exemple. Ce neuvième opus est marqué par le talent de composition mettant en avant chaque musicien. La batterie de John Alfredsson est sublimée sur « Valley of Disease », et les solos de Tim Öhrström sont quant à eux monstrueux, notons par exemple le morceau « Hazmat Suit ». « Do You Feel In Control » vient prouver que oui Johannes Eckerström est en contrôle de sa voix. Il arrive à switcher d’un chant clair, tapant dans les plus hautes notes aigues à des growls plus profond. La basse de Henrik Sandelin prends une place dominante sur « On The Beach ». L’album se conclut par un très beau featuring avec Lzzy Halle de Halestorm avec un titre brillant dans sa thématique et ses paroles. « Violence No Matter What » est là pour nous confirmer qu’il est normal de se battre et de penser différemment.
Avatar sont de retour, et plus créatifs que jamais. Les suédois savent se réinventer tout en restant reconnaissable. L’écoute de cet album est un pur plaisir, nous donnant envie de les retrouver en live avec tout l’attirail scénographique dont ils nous ont habitué. Il va rester en tête des albums de leur discographie, sans hésitation. Foncez !
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Tracklist :
- Dance Devil Dance
- Chimp Mosh Pit
- Valley of Disease
- On The Beach
- Do You Feel In Control
- Gotta Wanna Riot
- The Dirt I’m Buried In
- Clouds Dipped in Chrome
- Hazmat Suit
- Train
- Violence No Matter What
Ne loupez pas la tournée Européenne qui commence dès ce week end !
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In 2017, I discovered the universe of Avatar when they played at Hellfest. I was immediately attracted by their presence and the flamboyant show they had to offer. They quickly became one of the artists I appreciate the most. This Friday, February 17th, the band is back for a ninth album via Black Waltz Record. The Swedes intend to make us dance, and to teach us again how to listen to heavy metal. The title of the album was quite found: Dance Devil Dance!
A bell comes to launch the hostilities, like a beginning of mass, the album is launched by a very first growl of Johannes Eckerström. Since the release of this track as a single, it has been played over and over again for a simple reason: we find in this track everything that makes the talent of Avatar. Rousing guitar riffs, a crazy vocal power, a chorus that enters easily in head, the heavy side of the band, while remaining very accessible. If the whole album is of this caliber, we might have the best album of the band.
In a most natural way, the tracks of this album will have the strength to make us move. If the title « Chimp Mosh Pit » which is the most evocative, will make you headbang, we can very easily lend ourselves to the game of dancing more funky on « On The Beach » or much more soaring as in the video clip of « The Dirt I’m Buried In » directed by Johan Carlén.
This album is rich in musical style. The groovy freshness of « The Dirt I’m Buried In » is counterbalanced by « Clouds Dipped in Chrome » which offers the heaviest track of the album. Sometimes even within the same track you can find several sounds and musical styles, take the track « Train » for example. This ninth opus is marked by the talent of composition putting forward each musician. The drums of John Alfredsson are sublimated on « Valley of Disease », and the solos of Tim Öhrström are as for them monstrous, let us note for example the track « Hazmat Suit ». « Do You Feel In Control » proves that Johannes Eckerström is in control of his voice. He manages to switch from a clear vocal, hitting the highest notes, to deeper growls. Henrik Sandelin‘s bass takes a dominant place on « On The Beach ». The album concludes with a very nice featuring with Lzzy Halle from Halestorm with a brilliant track in its thematic and lyrics. « Violence No Matter What » is there to confirm that it is normal to fight and think differently.
Avatar are back, and more creative than ever. The Swedes know how to re-invent themselves while remaining recognizable. Listening to this album is a pure pleasure, giving us the desire to find them live with all the decorum they have accustomed us. It will remain at the top of the albums of their discography, without hesitation. Go for it!
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