Ce samedi 10 juin, on pouvait apercevoir une importante file de fans de metal devant l’Aéronef, tous aussi impatients les uns que les autres de voir les icônes de leur groupes préférés et de se faire passer le cerveau à la moulinette, entre lourdeur agressive et rythmiques aériennes joué par tout ce beau monde en folie. Et pour ceux qu’ils attendaient, ce n’était pas des moindres ! Deux groupes étaient présent ce soir, Jinjer et Hypno5e, pour nous servir leur formule du Chef à la sauce entrée plat dessert et surtout leur plat de résistance en pleine tête !
Report par Oreÿ
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Pour l’introduction de cette soirée, on commence tout en douceur, mais aussi dans une intensive lourdeur avec Hypno5e venus tout droit de Montpellier. Leur nom leur va si bien ! Entre passages d’une mélancolie magnifique à une lourdeur agressive et frénétique, on en a pour nos oreilles mais aussi pour nos yeux. Pourquoi ? Tout simplement car notre quatuor est accompagné de 12 néons placés en arrière plan de scène en position verticale, les accompagnant à chaque rythmique différente pour un maximum de rendu visuel pour nos jolies mirettes. L’effet recherché atteint son paroxysme dans leurs variations rythmiques s’enchainant entre une planante mélancolie nous faisant voyager dans nos souvenirs les plus lointains, et une violence pleine de rage de force et d’énergie près à vous raser un champs de blé encore plus efficacement qu’une armée de criquets migrateurs affamés et près à tout dévorer. Hypno5e est un mélange de douce mélancolie qui nous enivre de la tête aux pieds, jusqu’à temps qu’arrive la bourrasque voir la chute, comme ci le câble d’un ascenseur du 13éme étage venait à lâcher subitement juste après avoir été bercé une petite musique calme, délicate et apaisante. On est étonnamment saisi par leur furieuse puissance effrénée, qui arrive toujours là ou on ne l’attends pas. Et c’est justement cet effet de surprise qui fait toute la singularité d’Hypno5e, nous plongeant entre un infini désespoir, celui d’un spleen aux idées des plus noires, une douce tristesse qui nous berce, jusqu’à en être subitement réveillé par une puissance énergique et colérique qui donne toute la beauté et la brutalité du groupe. Un voyage émotionnel entre Métal Progressif, Post Métal et Death Métal, qui dura une petite heure, pendant laquelle nos esprits furent ballotés contre vents et marées, dans la plus pure beauté jusqu’au cataclysme sonore escompté !
Arrive maintenant le tour des Ukrainiens de Jinjer. Un grand drapeau armé d’un énorme Peace and Love aux couleurs de l’Ukraine s’est dressé et trône fiérement en arrière plan, le décor est planté. Les quatre musiciens arrivent sur scène avec quelques notes d’intro calmes et planantes à la guitare, qui furent très vite balayées par l’efficacité d’une rythmique saillante batailleuse et pleine d’impact pour notre plus grand bonheur. Leurs passages puissants et saturés à souhaits nous font instinctivement bouger la tête, tellement la force et l’énergie que les musiciens nous envoient font que la magie opère de suite, le tout accompagné d’un rapide jeu de lumière coloré et effréné, nous envoyant les orbites dans l’espace encore plus loin que la plus lointaine des galaxies. La voie de Tatiana Shmayluk nous emporte entre hargne et colère dans un chant crié dans les graves mais toujours si bien contrôlée, jusqu’à partir dans des mélodies chantées grâce à un spectre sonore toujours aussi étonnamment riche, en nous faisant passer de l’enfer au paradis en quelques secondes. Le public est déchainé, allant du pogo, circle pit, ou simples mouvements de tête, tout le monde en à pour son compte, et c’est ce que ces inconditionnels sont venus chercher ce soir à l’Aéronef ! Leur set évoluait entre passages lourds, puissants, et énergiques, mais aussi beaux harmonieux et planants, teintés de ces atmosphères envoûtantes toutes aussi variées les unes que les autres au fur et à mesure que leurs morceaux s’enchainaient. Ce soir et ce pendant 1h15, Jinjer nous ont tout donné, en nous livrant un Metalcore Mélodique et Progressif, aux passages Djent et Groovy de toute beauté, et c’est le sourire aux lèvres que sont repartis apaisés cette tribu de jeunes sauvageons agités mais tellement passionnés !
Un grand merci à Danièle pour l’accréditation et à l’Aéronef pour l’organisation de cette soirée et pour l’accueil.
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On Saturday 10 June, a long line of metal fans lined up outside the Aeronef, each as impatient as the next to see the icons of their favourite bands and to have their brains put through the mill, between aggressive heaviness and aerial rhythms played by all these crazy people. And for those they were waiting for, it was no mean feat! Two bands were present this evening, Jinjer and Hypno5e, to serve us their Chef’s formula with a starter, main course and dessert sauce, and above all their main course in the face!
Report by Oreÿ
The evening gets off to a gentle but intensely heavy start with Hypno5e from Montpellier. Their name suits them so well! From beautifully melancholy passages to frenetic, aggressive heaviness, there’s something for everyone’s ears as well as their eyes. And why is that? Quite simply because our quartet is accompanied by 12 neon lights placed vertically in the background of the stage, accompanying each different rhythm for maximum visual impact on our pretty eyes. The desired effect reaches its climax in their rhythmic variations, alternating between a soaring melancholy that takes us back to our most distant memories, and a violence full of rage, strength and energy, ready to raze a field of wheat to the ground even more effectively than an army of hungry migrating locusts ready to devour everything. Hypno5e is a blend of gentle melancholy that intoxicates you from head to toe, until the gust of wind or even the fall arrives, as if the cable in a 13th-floor lift suddenly snapped just after you’d been lulled to sleep by some calm, delicate, soothing music. You’re taken aback by their furious, unbridled power, which always arrives where you least expect it. And it’s precisely this surprise effect that makes Hypno5e so unique, plunging us between an infinite despair, that of a spleen with the darkest ideas, a gentle sadness that lulls us, until we are suddenly awakened by an energetic and angry power that gives all the beauty and brutality of the band. An emotional journey between Progressive Metal, Post Metal and Death Metal, lasting just over an hour, during which our spirits were tossed back and forth against the winds and tides, in the purest beauty until the expected sonic cataclysm!
Now it’s the turn of the Ukrainians from Jinjer. A large flag armed with a huge Peace and Love in the colours of the Ukraine has been erected and sits proudly in the background, setting the scene. The four musicians arrive on stage with a few calm, soaring guitar intro notes, which are quickly swept away by the effectiveness of a salient rhythm section that is full of battle and impact, much to our delight. Their powerful, saturated passages instinctively get our heads bobbing, so much so that the strength and energy that the musicians send us makes the magic happen straight away, all accompanied by a rapid, colourful and frantic play of light, sending us orbiting in space even further than the most distant of galaxies. Tatiana Shmayluk‘s voice sweeps us along between anger and rage in a song that’s screamed in the low registers but always so well controlled, until it launches into melodies sung thanks to a sound spectrum that’s as astonishingly rich as ever, taking us from hell to heaven in a matter of seconds. The crowd went wild, from pogos and circle pits to simple head bobbing, everyone got their money’s worth, and that’s what these die-hard fans were looking for tonight at the Aeronef! Their set moved between heavy, powerful and energetic passages, as well as beautiful, harmonious and soaring ones, tinged with bewitching atmospheres, each as varied as the next as their tracks followed one another. Tonight, for 1 hour 15 minutes, Jinjer gave us their all, delivering melodic, progressive metalcore with beautiful Djent and groovy passages, and it was with a smile on their faces that this tribe of restless but passionate young wildlings left the stage!
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