#Album : Sum 41 – Heaven :X: Hell(29/03/2024)

Sum 41, groupe on ne peut plus emblématique du punk rock et qui a bercé l’adolescence de nombreux trentenaires (ou presque), a annoncé sa séparation l’année dernière. Mais les canadiens ne nous laissent pas sans un dernier opus à écouter en boucle, prémices d’une ultime tournée. Et pas des moindres puisque le double album HEAVEN : X : HELL est composé de 20 nouveaux titres qui permettront un joli dernier tour de piste au groupe.

par Mégane Canis

English version below


On démarre donc sur ce qui se veut être le côté lumineux de ce double opus, à savoir Heaven. Dès les premières notes, on retrouve le Sum 41 qui nous a accompagnés des années durant. Les riffs de guitare, la voix de Deryck Whibley n’ayant pas pris une ride et l’énergie collective que « Waiting On A Twist of Fade » dégage nous met en jambe pour la suite. Les titres sont courts et efficaces. On a l’impression de déjà les connaître, tant dès le deuxième refrain on sent l’envie d’entonner l’air de chaque morceau. Ces premiers titres nous amènent dans un environnement familier, rassurant. On note un sentiment d’urgence face au temps qui passe avec « Time Won’t Wait » ou « I Can’t Wait », notamment dans le rythme rapide de cette dernière. L’adolescence est peut-être derrière nous, mais le groupe n’a pas fini d’accompagner nos ruptures avec notamment le single déjà paru « Landmines ». « Future Primitive » se veut un peu plus grave dans sa sonorité. On termine ce petit bijou de pop punk avec la nostalgie et la douceur mélancolique de « Radio Silence ».

Sum 41 a exploré durant toutes ces années de nombreuses sonorités et il leur était visiblement impossible de se résoudre à en choisir une seule pour ce dernier opus, pour notre plus grand bonheur. La partie Hell se veut donc plus sombre, plus massive et résolument plus influencée par le métal. Le groupe nous laisse un petit temps de transition en douceur avec « Pepararsi A Salire » puis attaque fort dès « Rise Up », single issu de cette partie de l’album. On sent que Franck Zummo s’en donne à coeur joie sur ses fûts, et les riffs de guitare se veulent plus puissants. Deryck s’époumone davantage sur cette partie de l’album, mais conserve ce grain de voix reconnaissable. “Stranger in These Times” est un rouleau compresseur de rage libératrice. La lourdeur des riffs de “Don’t Need Anyone” est équilibrée par un refrain plus mélodique mais tout aussi énergique. Évidemment il ressort aussi de cet opus la reprise de “Paint It Black” des Rolling Stones, mode punk métal, qui tranche certes avec l’originale mais n’en reste pas moins très réussie! Le dernier titre de ce double album n’est pas anodin puisqu’il s’agit de “How The End Begins”, titre particulièrement mélancolique rappelant l’humeur de titres comme “With Me”. On termine l’écoute conquis, mais ressentant un petit pincement au cœur en pensant au fait qu’il s’agisse ici du dernier album du groupe. 

Sans jamais chercher à en faire trop, Sum 41 a réussi au fil des années à faire évoluer sa sonorité, tout en gardant cette simplicité qui leur est propre. Leur musique est accessible à tous, et décline une large palette d’émotions. Passant de la colère, à la nostalgie, sans oublier la gaieté ou la tristesse, Sum 41 a su nous accompagner tout au long de ces années, ayant toujours un titre qui correspond à nos ressentis. Avec une première partie typiquement pop punk et une suite avec beaucoup plus d’influences métal, ce dernier double album regroupe tout ce que le groupe a su créer durant toute sa carrière. Nul doute qu’il tournera longtemps sur les platines des fans du groupe !

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Tracklist :

CD 1 (HEAVEN)
Waiting On a Twist Of Fate
Landmines
I Can’t Wait
Time Won’t Wait
Future Primitive
Dopamine
Not Quite Myself
Bad Mistake
Johnny Libertine
Radio Silence

CD 2 (HELL)
Preparasi A Salire
Rise Up
Stranger In These Times
I Don’t Need Anyone
Over The Edge
House Of Liars
You Wanted War
Paint It Black
It’s All Me
How The End Begins

 


Sum 41, the emblematic punk rock band that rocked the teenage years of many a thirty-something (or so), announced their break-up last year. But the Canadians are not leaving us without one last opus to listen to over and over again, as a prelude to a final tour. And not the least, since the double album HEAVEN: X: HELL is made up of 20 new tracks that will provide the band with a nice last tour. 

by Mégane Canis

So we kick off with the bright side of this double opus, Heaven. From the very first notes, we find the Sum 41 that has accompanied us for years. The guitar riffs, Deryck Whibley‘s unmistakable vocals and the collective energy of « Waiting On A Twist of Fade » set us up for what’s to come. The tracks are short and effective. You feel as if you’ve heard them all before, so much so that from the second chorus you feel the urge to sing along to the tune of each track. These first tracks take us into a familiar, reassuring environment. There’s a sense of urgency about the passage of time on « Time Won’t Wait » and « I Can’t Wait », particularly in the latter’s fast-paced rhythm. Adolescence may be behind us, but the band has not finished accompanying our break-ups, notably with the previously released single « Landmines ». « Future Primitive » is a little more serious in tone. We end this little gem of pop punk with the nostalgia and melancholy sweetness of « Radio Silence ».

Sum 41 have explored many different sounds over the years, and it was clearly impossible for them to choose just one for this latest opus, much to our delight. The Hell section is therefore darker, more massive and decidedly more metal-influenced. The band gives us a gentle transition time with « Pepararsi A Salire », then attacks hard with « Rise Up », the single from this part of the album. Franck Zummo‘s drumming is in full swing, and the guitar riffs are more powerful. Deryck’s vocals are more spine-tingling on this part of the album, but he retains his recognizable voice. « Stranger in These Times » is a steamroller of liberating rage. The heavy riffing of « Don’t Need Anyone » is balanced by a more melodic but equally energetic chorus. Of course, the cover of the Rolling Stones‘ « Paint It Black » also stands out on this opus, in punk metal mode, in stark contrast to the original, but a great success nonetheless! The last track on this double album is not insignificant: « How The End Begins » is a particularly melancholy track, reminiscent of the mood of songs like « With Me ». At the end of the listening session, you’re won over, but with a twinge of sadness at the fact that this is the band’s last album.

Without ever trying to do too much, Sum 41 have succeeded over the years in evolving their sound, while retaining their characteristic simplicity. Their music is accessible to all, and covers a wide range of emotions. From anger to nostalgia, without forgetting cheerfulness or sadness, Sum 41 has accompanied us throughout the years, always having a track to match our feelings. With a typically pop punk first half and a much more metal-influenced second half, this latest double album brings together everything the band has created throughout its career. No doubt it will be spinning for a long time to come!

 

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