Alors que la semaine ne fait que commencer, Le Grand Mix affiche déjà complet en ce mardi 9 avril pour accueillir les irlandais de The Clockworks. Ils sont venus nous présenter leur indie rock, presque cinq mois après la sortie de leur premier album Exit Strategy. Last Night We Killed Pineapple, groupe amiénois de rock fruité et coloré, a pour mission d’ouvrir cette soirée !
Article par Mégane
Photos par Zo’
English version below
C’est devant une salle qui se remplit encore que le trio amiénois Last Night We Killed Pineapple (aussi abrégé LNWKP) entre en scène. La batterie est bien avancée sur la scène, et pour cause, Mario assure à la fois derrière les fûts et le micro ! Celui-ci tape avec vigueur et gestes toniques, tout en scandant les mots de la même manière. Il est parfois soutenu vocalement par les chœurs de Pierre (basse). Le groupe multiplie les influences pour en dégager son propre style. En effet, certains passages durant lesquels la basse est prédominante nous font penser à du post punk, tandis que les effets planants de la guitare de Charles nous envoient dans du rock psychédélique. « Everything » regroupe tous les éléments du groupe : une basse très présente par moments, la mélodie lancinante de la guitare, une voix tantôt posée, tantôt criée, des passages lents et planants et d’autres rapides et déchaînés. Ce titre fait d’ailleurs partie du dernier EP éponyme sorti le 29 mars. « Free » et « Forest », les deux autres pistes de cet EP seront également jouées ce soir. Cette dernière propose une ambiance originale. Chaque titre nous transporte et nous invite un peu plus à entrer dans l’univers que le groupe a su créer et nous transmettre. Le set touche à sa fin et LNWKP nous présente « Negative Emotion », musique douce et enveloppante, avant de terminer dans un déchaînement d’énergie psychédélique.
The Clockworks foulent donc la scène du Club du Grand Mix devant un public massé et conséquent. Le concert débute avec “Deaths and Embrace” qui ouvre également l’album. On se retrouve instantanément dans un moment suspendu, avec une introduction au piano et la voix de James posée dessus avec un équilibre et une douceur qui nous cueillent tous. Le reste des instruments vient s’y greffer délicatement. Puis James rejoint le micro en devant de scène, nous montrant toutes ses qualités charismatiques de frontman. The Clockworks jouent l’intégralité de Exit Strategy dans l’ordre, preuve que celui-ci a été extrêmement réfléchi concernant la progression des titres. Nous ne pourrons malheureusement pas nous en procurer, tous les exemplaires ayant déjà été vendus durant la tournée. Tout au long du set, Tom ne cesse de changer d’instrument, passant de la basse au piano ou au mix en fonction des sonorités des morceaux. Sean (guitare) nous gâte de ses mélodies tout au long des morceaux, en agrémentant également certains de ses chœurs, tandis que sa gestuelle suit le mouvement de la musique. Le groupe a clairement ce petit quelque chose des plus grands, et il ne fait aucun doute que leur rock plutôt accessible, associé à leur présence scénique et à la qualité de leurs compositions les mènera sur des scènes bien plus grandes. On ne peut pas s’empêcher de penser à Oasis face au quatuor Irlandais, mais agrémenté de leurs propres personnalités et diverses influences. Sur “Hall Of Fame”, la voix de James donne des frissons par sa justesse et l’émotion qu’il arrive à véhiculer. De façon générale, il est difficile de détacher son regard de celui-ci, et tout est fait sur scène pour attirer l’attention sur lui. Tout au long du set, on garde ce subtil équilibre entre la douceur, l’énergie, la justesse et l’émotion. Damian (batterie) soutient la formation, sans fioritures inutiles, amenant tout ce qu’il faut, quand il faut. En fin de concert, The Clockworks nous interprète quatre titres piochés dans leurs singles et EP précédents. Finalement avec un seul album, ils arrivent à tenir la scène durant une grosse heure. Le public exulte sur les derniers morceaux et acclame le groupe avec la ferveur qui leur est due.
On quitte Le Grand Mix convaincu d’avoir vu ce soir la nouvelle révélation rock, et le sentiment chanceux de les avoir vus sur une scène aussi intimiste. Ce fût donc une date riche de découvertes, entre LNWKP et The Clockworks, deux groupes d’une grande qualité, et qui, avec chacun leurs influences, ont su trouver leur identité.
Un grand merci à Vincent pour les accréditations et au Grand Mix pour l’organisation de cette belle soirée et pour l’accueil toujours parfait!
With the week only just beginning, Le Grand Mix is already sold out on Tuesday 9 April to welcome Irish band The Clockworks. They’re here to present their indie rock, almost five months after the release of their debut album Exit Strategy. Last Night We Killed Pineapple, a fruity, colourful rock band from Amiens, will be opening the evening!
Review by Mégane
Pictures by Zo’
Last Night We Killed Pineapple (also known as LNWKP), a trio from Amiens, took to the stage in front of a packed house. The drums are well advanced on stage, and for good reason, Mario is at the helm of both the drums and the microphone! He taps with vigour and tonic gestures, chanting the words in the same way. He is sometimes backed up vocally by the backing vocals of Pierre (bass). The band draws on a multitude of influences to create their own unique style. Indeed, certain passages in which the bass predominates are reminiscent of post-punk, while the soaring effects of Charles‘s guitar send us into psychedelic rock. « Everything’ brings together all the elements of the band: a bass that’s very present at times, the haunting melody of the guitar, a voice that’s sometimes calm, sometimes shouted, passages that are slow and soaring and others that are fast and wild. This track is part of the latest self-titled EP, released on 29 March. « Free’ and ‘Forest’, the other two tracks on the EP, will also be played this evening. The latter offers an original ambience. Each track transports us and invites us a little more into the universe that the band has created and passed on to us. As the set draws to a close, LNWKP present us with ‘Negative Emotion’, a gentle, enveloping piece of music, before ending with a psychedelic burst of energy.
The Clockworks take to the stage at the Club du Grand Mix in front of a packed audience. The concert begins with ‘Deaths and Embrace’, which also opens the album. It’s an instant moment of suspension, with an introduction on the piano and James‘s voice laid over it with a balance and gentleness that captivates us all. The rest of the instruments are delicately grafted on. Then James takes to the microphone at the front of the stage, showing us all his charismatic qualities as a frontman. The Clockworks play Exit Strategy in its entirety in order, proving that the band have put a lot of thought into the progression of their tracks. Unfortunately, we won’t be able to get our hands on it, as all copies have already been sold during the tour. Throughout the set, Tom kept changing instruments, switching from bass to piano or mix depending on the sound of the tracks. Sean (guitar) spoils us with his melodies throughout the songs, also adding a few backing vocals, while his body language follows the movement of the music. The band clearly have that little something of the greats, and there’s no doubt that their rather accessible rock, combined with their stage presence and the quality of their compositions, will take them to much bigger stages. You can’t help but think of Oasis when you meet the Irish quartet, but with their own personalities and influences. On ‘Hall Of Fame’, James‘s voice sends shivers down your spine with its accuracy and the emotion it conveys. In general, it’s hard to take your eyes off him, and everything is done on stage to draw attention to him. Throughout the set, there’s a subtle balance between gentleness, energy, precision and emotion. Damian (drums) supports the band, with no unnecessary frills, bringing everything that’s needed, when it’s needed. At the end of the concert, The Clockworks play four tracks taken from their previous singles and EPs. In the end, with just one album, they managed to hold the stage for a full hour. The crowd went wild for the last few tracks, cheering the band on with the fervour they deserve.
We left Le Grand Mix convinced that we’d seen the new rock revelation tonight, and feeling lucky to have seen them on such an intimate stage. It was a show rich in discoveries, with LNWKP and The Clockworks, two top-quality bands who, each with their own influences, have managed to find their own identity.
Sounding Shivers 
[…] démarre avec The Clockworks. Le groupe m’avait totalement ébahie lors de leur passage en avril 2024 au Grand Mix. Je suis donc très impatiente de les revoir ici. D’entrée de jeu, on retrouve la […]
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