Chaque sortie Pelagic Records est un pur plaisir pour nous, mais encore plus quand ce sont des Lillois derrière tout ça ! Ce 12 avril, c’est Love Sex Machine qui refont parler d’eux après 8 ans depuis leur dernier album. Intitulé TRVE, laissez vous porter par le post-métal sludgy bien gras des Français, sur couche de critique sociale.
par Marye Davenne
English version below
C’est dans une rivière ravageuse que Love Sex Machine nous embarque. Une rivière qui semble couler entre les montagnes de l’enfer où l’on se retrouve piégé. C’est un déferlement de gros riffs qui nous tombe dessus dès les premières notes de « Fucking Snakes ». Derrière ces cris et cet écrasement, c’est des morceaux très sophistiqués qui sont présenté à nous. Entre synthétiseur, batterie où les symbales sont au premier plan pour un vrai exercice de polyrythmie. « Canopy » nous dévoile même un vrai travail mélodique qui se dévoile tout au long du morceau. On se retrouve très vite étouffé, notamment sur « Broken Code » où la basse lancinante ne laisse aucun répit. « Hollywood Story » s’aventure dans des sonorités très proche du hardcore pour une élévation bouleversante. On est totalement emporté de bout en bout par le chant angoissant d’Yves. C’est une vraie possession qui semble s’emparer de lui sur ces 10 morceaux. Les mélodies lancinantes sont de vraies piqûres en intraveineuse de rage.
Love Sex Machine ne lésinent pas pour faire de cet album une vraie expérience marquante pour l’auditeur. Alors oui, le sludge, c’est bien souvent une belle tatane dans la tronche, mais retravaillé à la mode Love Sex Machine, c’est avec une envie de replay qui s’ajouter. On a beau se sentir dégommer, lorsque les dernières notes de « Mask » se finissent, il nous faut 1 minute pour reprendre nos souffles, et se dire qu’on est prêt pour se refaire piquer par leurs serpents.
Love Sex Machine proposent avec TRVE une expérience de sludge pas comme les autres. Le black metal et le hardcore ont fait leur entrée dans les compositions du groupe, pour un sludge plus proche du post métal, tantôt écrasant et gras, parfois assez mélodique, mais toujours d’une puissance grandiose.

Tracklist :
- Fucking Snakes
- Test 26
- Trapped For Life
- Body Probe
- Canopy
- Broken Code
- Carbonic Beast
- Autism Factor
- Hollywood Story
- Mask
Every Pelagic Records release is a pure pleasure for us, but even more so when it’s the guys from Lille behind it all! On 12 April, Love Sex Machine are back in the news after 8 years since their last album. Entitled TRVE, let yourself be carried away by the French band’s sludgy, greasy post-metal, layered with social criticism.
Love Sex Machine takes us down a ravaging river. A river that seems to flow between the mountains of hell where we find ourselves trapped. From the very first notes of ‘Fucking Snakes’, we’re treated to an onslaught of big riffs. Behind the screaming and crushing are some highly sophisticated tracks. Between synthesizers and drums where the symbales are in the foreground for a real exercise in polyrhythm. « Canopy » even reveals some real melodic work throughout. You soon find yourself suffocated, particularly on « Broken Code » where the throbbing bass gives you no respite. « Hollywood Story » ventures into sounds very close to hardcore for an overwhelming uplift. Yves’s anguished vocals take you from start to finish. It’s like he’s possessed himself on these 10 tracks. The haunting melodies are like intravenous injections of rage.
Love Sex Machine don’t skimp on making this album a truly memorable experience for the listener. So yes, sludge is often a nice slap in the face, but reworked in Love Sex Machine fashion, it’s with an added urge to replay. No matter how bad you feel, when the last notes of « Mask » finish, it takes you a minute to catch your breath and tell yourself you’re ready to be bitten by their snakes again.
With TRVE, Love Sex Machine offer a sludge experience like no other. Black metal and hardcore have entered the band’s compositions, resulting in a sludge that is closer to post-metal, sometimes crushing and fat, sometimes quite melodic, but always grandiose in its power.
[…] amour pour toutes les signatures Pelagic Records ? Alors quand en avril dernier le label annoncait la sortie du nouvel album de Love Sex Machine, nous avons sauter dessus. Les Lillois, qui n’ont pas fait de concert […]
J’aimeJ’aime
[…] Sex Machine de venir décrasser nos poumons. Prêt à crier ? Le quatuor, qui ont sorti le superbe TRVE en avril dernier apporte la bonne dose sludgy de la journée. C’est une expérience assez […]
J’aimeJ’aime