Après une courte nuit de camping passée au son d’une sono allumée tout au long de la nuit et une matinée revigorante, nous voilà prêts pour cette deuxième journée du BetiZFest 2024! Et autant vous prévenir, l’affiche du jour est un condensé de beaucoup de nos groupes favoris côté post et stoner alors préparez vous à un report plein de bonheur musical. Après un petit tour pour visiter les différents stands du festival où les illustrations magnifiques et autres confections artistiques se comptent par dizaines, nous voilà partis devant la scène pour ne rien manquer de cette affiche incroyable. Au programme : Brutus, Stoned Jesus, Birds In Row, Mars Red Sky, Downset, The Lumberjack Feedback, Nature Morte et Queen(Ares).
Report par Victor BRUNERIE
Photos par Marye DAVENNE
English version below
Queen(Ares)
On commence donc avec les amis de Queen(Ares) qui commencent à être des habitués de nos lignes. Le groupe n’a que trente minutes pour nous présenter son post métal surpuissant et commence très fort avec le magnifique « Heir ». Les voix de Charly (guitare) et Maxime (basse) se mêlent dans des cris dévastateurs tout en livrant des parties instrumentales d’une beauté à couper le souffle. Sur scène, on retrouve un habitué du festival en la personne d’Alex (guitare), puisque ce dernier était déjà présent l’an dernier avec Junon. Le groupe a décidé de nous proposer de la nouveauté avec « Black Corridor » déjà jouée au Métaphone lors du Warm-up Hellfest en avril dernier, et on rejoint Mégane notre journaliste en disant que ce titre annonce du très beau pour la suite des aventures du groupe nordiste. Retour à l’album From This Ground, From This Sea avec « Burn » qui donne à Nico l’occasion de tout donner une fois de plus derrière ses fûts. Le public reste comme nous subjugué par la beauté de la musique des quatre musiciens. C’est avec une autre nouveauté que le groupe terminera le set dans une avalanche de post metal des plus émouvantes. On peut vous dire qu’on suivra les annonces de nouvel album de près et on vous donne rendez vous pour vous en parler. Queen(Ares) quittent la scène très largement applaudis en remerciant le public pour son accueil et son écoute. On ne peut que vous encourager à nous rejoindre à la Brat Cave de Lille le 20 juillet prochain pour leur prochain passage dans la métropole.
On continue avec un de nos groupes coup de cœur, Nature Morte! Vous nous connaissez, ce trio nous marque à chaque fois par sa capacité folle à émouvoir avec des titres toujours à cheval entre les genres et un light show des plus réussis. La pénombre limitée de la salle leur permet tout de même d’utiliser leurs sphères lumineuses pour une plongée totale dans leur univers. Chris (chant & basse), Stevan (guitare) et Vincent (batterie) se lancent dans des titres longs et majestueux qui vont en quelques secondes arrêter toutes les conversations en cours dans le public. Il faut dire que la musique du trio se vit totalement et que le silence ne fait que renforcer une immersion déjà forte. Chaque note est un pur plaisir pour les oreilles et nous revoilà estomaqués par le talent d’un groupe qui a déjà tant de fois conquis nos cœurs et nos âmes. Les titres s’enchaînent et, entre deux moments où nos paupières fermées nous permettent de plonger toujours plus profond dans les abysses accueillantes de la musique du groupe, on observe des yeux écarquillés devant un trio au sommet de son art que beaucoup découvrent aujourd’hui. Pas de répit, les morceaux se suivent et les hurlements de Chris viennent une fois de plus déchirer nos âmes et nous faire monter les larmes aux yeux. C’est après un set toujours beaucoup trop court à notre goût, que le groupe quitte la scène sous des applaudissements médusés par ce qui vient de se dérouler dans l’enceinte du Palais des Grottes. On ne tarira jamais d’éloges sur Nature Morte et on a déjà hâte de les retrouver au plus vite, on l’espère en tête d’affiche!
The Lumberjack Feedback
Après un petit tour au bar pour s’hydrater on retrouve avec grand plaisir The Lumberjack Feedback après avoir vu leur dernier concert avant la longue pause qui a mené à la création de leur album The Stronghold sorti il y a quelques semaines. La puissance du doom sludge instrumental du groupe réside en partie dans la présence sur scène de deux batteurs, qui par leur jeu complémentaire à souhait renforcent cette puissance apportée par des riffs et lignes de basses bien lourds qui nous transpercent. Le public est présent en nombre et là aussi, le silence sera de mise pour profiter pleinement de la leçon proposée par le groupe. Après deux titres nous donnant envie de nous replonger au plus vite dans le dernier album du groupe, on repart en arrière avec « Therapy? » qui termine de mettre tout le monde d’accord. On retrouve sur scène des têtes connus de la scène nordiste avec par exemple le guitariste de Marmūl qu’on retrouve ici à la basse. L’ensemble musical proposé ici est d’une beauté sombre et vient cueillir nos âmes pour les emporter vers les limbes. Nous aurons le droit à un double solo de batterie magistral en milieu de set avant que le groupe nous lâche deux derniers titres d’une maestria totale qui donnent là aussi une nouvelle occasion à tout le public de prendre en pleine face un doom magistral qui ne laisse rien au hasard. La performance fut totale et une fois encore, The Lumberjack Feedback nous ont totalement conquis. On espère avoir la chance de les revoir très rapidement et on vous reparlera très vite de leur dernier album en date.
Downset
Après un passage à The Black Lab pour la fête de la musique de l’an dernier, les américains de Downset sont de retour sur nos terres nordistes. Nom immanquable de légende, Downset proposent un hardcore très rappé. C’est à pleine puissance que le public se lancent dans les pogos, les plus violents de la journée. Il faut avouer qu’on aurait préféré les voir la veille, pour être dans la même ambiance de folie. Le public d’ Hatebreed d’hier aurait retourné la fosse de Downset pour sûr ! Mais pas de panique, le public est très heureux de voir les américains. Ca chante pas mal dans la fosse, notamment sur le fameux « Anger », impressionnant. Sur scène, les musiciens bougent dans tous les sens, et le jeu de batterie nous essouffle en frappant de plein fouet. Une prestation impressionnante qui ravira les fans de la formation, et qui trouveront de nouveaux adeptes dans les hardcoreux du week-end.
Mars Red Sky
Il est temps de retrouver Mars Red Sky sur scène pour la première dose de rock psyché stoner de la journée. Le groupe fort de son album Dawn Of The Dusk sorti l’an dernier débarque sur scène devant un public ravi d’avoir le trio à l’affiche du festival. Le trio commencera d’ailleurs par « Slow Attack » qui nous permettra à Julien Pras de nous mettre tout de suite dans le bain avec ses riffs fuzzy à souhait et sa voix douce. C’est simple, la sauce prend instantanément et on se retrouve plongé dans un univers musical qu’on adore retrouver. Jimmy Kinast et Mathieu Gazeau sont eux aussi en grande forme à la basse et à la batterie et nous livrent une prestation imparable sur des titres comme « Apex III ». On sent là encore l’envie du public de profiter pleinement de la musique ce qui renforcera la communion qui s’est très vite crée entre la scène et la fosse. Chaque titre est un pur plaisir pour les oreilles et nous livre un moyen d’échapper à la dure réalité du monde. « Maps Of Inferno » donne aux musiciens une nouvelle occasion de nous délivrer ce qu’ils font de meilleur! On est une fois encore envouté par la performance et la fin en apothéose sur « Stong Relection » nous laisse avec une envie folle de revoir le trio bordelais le plus rapidement possible. On savait qu’on allait être bluffé, on part prendre une petite pause émerveillés par ce qu’on vient de voir et d’entendre.
Quelques semaines après leur show inoubliable à Dunkerque en avril dernier, Birds In Row sont de retour dans la Nord pour retourner le BetiZFest ! Le trio de Laval démarre fort avec « Water Wings » et « Daltonians », morceaux issu de Gris Klein leur dernier album en date. D’ailleurs, ce soir l’album sera largement mis en avant avec pas moins de sept titres joués pour notre plus grand plaisir. Comme à son habitude Bart hurle les paroles dans le micro et nous enchante avec sa voix surpuissante, le tout en nous balançant des riffs qu’on connait par cœur. Quentin (basse) et Joris (batterie) nous livrent leurs rythmiques avec énergie et font de ce set un véritable immanquable de ce week-end. C’est simple ces titres sont encrés dans nos esprits et leurs messages toujours bien engagés et politiques font mouche à chaque fois. La beauté de la musique de Birds In Row n’empêche en rien les pogos de se lancer et la fosse remue aux rythmes de pépites comme « Noah » et « Nympheas ». Evidemment le groupe n’oublie pas ses titres plus anciens avec le mythique « We VS Us » qui sera repris en chœur par le public. Bart prendra la parole deux fois pendant le set, et encore une fois il sera obligé de s’interrompre une fois car certains préfèrent parler au lieu d’écouter les messages forts et importants transmis par le groupe. Evidemment on sait l’implication du trio dans les combats et « Grisaille » nous le rappellera une fois de plus. On a encore une fois pas vu le temps passer en leur compagnie et « I Don’t Dance » vient nous annoncer la fin inexorable du set. Les applaudissements résonneront longuement dans le Palais Des Grottes, signe que Birds In Row ont une fois de plus marqué durablement leur auditoire.
La fin de soirée approche et c’est au tour de Stoned Jesus de monter sur la scène du festival. Le public semble attendre de pied ferme le groupe Ukrainien, et on sent dès le début de « Bright Like The Morning » que le trio a déjà un très large public amateur de leur stoner boosté à la pédale d’effet. Les morceaux longs permettent aux musiciens de nous plonger tête la première dans leur univers qu’on découvre avec joie. Le batteur de la formation nous étonnera par sa maîtrise des changements de rythmes et des contretemps en particulier sur des titres comme « Porcelain ». L’écoute est très attentive et enthousiaste et on sent le groupe ravi de retrouver un public aussi engagé dans la performance. Les ukrainiens nous proposent ensuite « Black Woods » un morceau de plus de dix minutes qui permet une fois de plus de prendre leur maestria en pleine face. Les rythmes lourds et lents envoutent et emportent le public sur une autre planète. La fin approche déjà et après un titre très court mais énergique en diable le groupe nous quitte avec la pièce « I’m The Mountain » qui terminera de convaincre tout le public du festival avec en bonus une intro où « Victoria » morceau de Brutus, qu’on retrouvera très vite sur scène, fera une petite apparition. Une dernière dizaine de minutes qui filera à toute vitesse sous l’impulsion du talent sans fin de Stoned Jesus. Clairement un des concerts qu’il ne fallait pas manquer aujourd’hui, on imagine aisément les voir revenir en tête d’affiche très rapidement vu l’accueil qui leur a été réservé ce soir.
Brutus
Et voilà il est temps de dire aurevoir au Palais des Grottes avec le dernier concert de cette édition 2024 du BetiZFest! Mais il reste un groupe à voir, et pas des moindres, Brutus! Venus tout droit de Belgique, le trio a devant lui un public prêt à écouter religieusement ce trio unique en son genre. Stefanie Mannaerts s’installe derrière sa batterie mais commence avec « War » et sa longue partie où sa voix se mêle aux riffs envoutants de Stijn Vanhoegaerden. On est ensuite parti pour une leçon d’équilibrisme entre post métal et post hardcore proposée par le trio. « Liar » et « Miles Away » nous emportent loin très loin dans l’émotion, et nous restons tous et toutes pantois d’admiration devant la performance livrée par le trio belge. Comme toujours, on se demande comment Stefanie fait pour jouer aussi bien et garder du souffle pour nous émouvoir avec cette voix cassée majestueuse. Peter Mulders nous propose ses meilleures lignes de basse sur « Space » avant que « Storm » et « Dust viennent nous mettre un dernier coup derrière la nuque avec des riffs imparables et des rythmiques à tomber. Le public est aux anges et le retour de « Victoria », ne fera que renforcer le plaisir musical qui se ressent partout entre les murs de la salle. Ce show inoubliable du trio où les sourires furent aussi nombreux que les larmes d’émotions se clôt sur « Sugar Dragon » qui vient mettre un point final à cette édition 2024 du BetiZFest. Le public mettra du temps à se remettre de ses émotions et applaudira très longtemps le groupe. Une apothéose finale comme on les aime et qui ne fait que renforcer notre amour déjà très grand pour Brutus!
Cette deuxième journée a clairement tenue toutes ses promesses et a montré que le changement des genres musicaux représentés à l’affiche a su drainer un public fidèle ainsi que des nouveaux adeptes. On reste étonné du choix de Downset le samedi au milieu des groupes de stoner et de post mais le reste est un sans faute total de programmation. On quitte le Palais des Grottes et le BetiZFest ravi par cette édition 2024 et prêts à remettre ça l’an prochain! On remercie chaudement toutes les équipes de bénévoles ainsi que les organisateurs pour cet excellent cru et évidemment François pour sa confiance et son accueil au top! Long live BetiZFest!
After a short night camping to the sound of an all-night sound system and an invigorating morning, we’re ready for the second day of BetiZFest 2024! And we might as well warn you that today’s line-up is a compendium of many of our favourite post and stoner bands, so get ready for a report full of musical bliss. After a quick tour of the festival’s various stands, where dozens of magnificent illustrations and other artistic creations are on display, we headed off to the stage to make sure we didn’t miss out on this incredible line-up. On the bill: Brutus, Stoned Jesus, Birds In Row, Mars Red Sky, Downset, The Lumberjack Feedback, Nature Morte and Queen(Ares).
Review by Victor BRUNERIE
Pictures by Marye DAVENNE
Queen(Ares)
So we begin with our friends from Queen(Ares), who are becoming regulars of our website. The band have just thirty minutes to present their super-powered post-metal and start off with a bang on the magnificent ‘Heir’. The voices of Charly (guitar) and Maxime (bass) blend together in devastating screams while delivering breathtakingly beautiful instrumental parts. Alex (guitar) is a festival regular on stage, having performed with Junon last year. The band have decided to offer us something new with ‘Black Corridor’, already played at the Métaphone during the Hellfest Warm-up last April, and we join Mégane, our journalist, in saying that this track heralds some very fine future adventures for the band from the north of France. Back to the album From This Ground, From This Sea with ‘Burn’, which gives Nico the chance to give it his all once again behind the drums. The audience, like the rest of us, remained spellbound by the beauty of the four musicians’ music. The band ended their set with another novelty, an avalanche of moving post-metal. We can tell you that we’ll be following the new album announcements closely, and we’ll be back to tell you all about it. Queen(Ares) leave the stage to rapturous applause, thanking the audience for their welcome and for being so receptive.
Nature Morte
We continue with one of our favourite bands, Nature Morte! You know us, this trio always makes an impression with their insane ability to move people, with songs that always straddle genres and a brilliant light show. The limited half-light in the room allowed them to use their luminous spheres for a total immersion in their universe. Chris (vocals & bass), Stevan (guitar) and Vincent (drums) launch into long, majestic tracks that will stop any conversation going on in the audience in a matter of seconds. It has to be said that the trio’s music is totally lived in, and the silence only reinforces an already strong immersion. Every note is a pure pleasure for the ears, and we’re once again stunned by the talent of a band that has already won our hearts and souls so many times over. One track follows another, and between two moments when our closed eyelids allow us to plunge ever deeper into the welcoming abyss of the band’s music, we watch wide-eyed as we witness a trio at the peak of their art, which many are now discovering. There was no respite, the tracks followed one another and Chris‘s screams once again tore at our souls and brought tears to our eyes. After a set that was still far too short for our liking, the band left the stage to a round of applause stunned by what had just taken place in the Palais des Grottes. We’ll never tire of praising Nature Morte, and we can’t wait to see them again, hopefully on a headline show!
The Lumberjack Feedback
After a quick trip to the bar to hydrate, we were delighted to catch up with The Lumberjack Feedback after seeing their last concert before the long break that led to the creation of their album The Stronghold, released a few weeks ago. The power of the band’s instrumental doom sludge is partly down to the presence of two drummers on stage, whose complementary playing reinforces the power of the heavy riffs and bass lines. There’s a good crowd in attendance, and here too, silence is the order of the day as the band take full advantage of their lesson. After two tracks that made us want to dive back into the band’s latest album as quickly as possible, we went back in time with ‘Therapy? The band’s line-up includes a number of familiar faces from the northern music scene, such as Marmūl‘s guitarist, who’s playing bass today. The music on offer here is darkly beautiful, grabbing our souls and carrying them off into limbo. We’re treated to a masterful double drum solo in the middle of the set before the band unleash two final tracks of total mastery, once again giving the whole audience the chance to take in the face a masterful doom that leaves nothing to chance. The performance was total, and once again The Lumberjack Feedback won us over completely. We hope we’ll have the chance to see them again very soon, and we’ll be back to tell you all about their latest album.
Downset
After a stint at The Black Lab for last year’s fête de la musique, American band Downset are back in the north of France. A legendary name, Downset‘s hardcore is full of rap. The crowd went into full pogos, the most violent of the day. Admittedly, we’d have preferred to see them the night before, to be in the same crazy atmosphere. Yesterday’s Hatebreed crowd would have turned the Downset pit upside down for sure! But don’t panic, the crowd are delighted to see the Americans. There’s plenty of singing in the pit, especially on the impressive ‘Anger’. On stage, the musicians move in all directions, and the drumming leaves you breathless with its full force. An impressive performance that will delight fans of the band, and which will find new adepts in the weekend’s hardcore crowd.
Mars Red Sky
It’s time for Mars Red Sky to take to the stage for the first dose of psychedelic stoner rock of the day. The band, backed by their album Dawn Of The Dusk released last year, take to the stage in front of an audience delighted to have the trio on the festival bill. The trio kick things off with ‘Slow Attack’, on which Julien Pras immediately gets us into the swing of things with his fuzzy riffs and smooth vocals. It’s easy to get into the swing of things, and you’ll find yourself immersed in a musical universe you love. Jimmy Kinast and Mathieu Gazeau are also in top form on bass and drums, delivering an unstoppable performance on tracks like ‘Apex III’. Once again, you can feel the crowd’s desire to enjoy the music to the full, reinforcing the communion that quickly developed between the stage and the pit. Each track is a pure pleasure for the ears, offering a way of escaping the harsh reality of the world. ‘Maps Of Inferno’ gives the musicians another opportunity to deliver what they do best! Once again, we’re spellbound by the performance and the climactic ending on ‘Stong Relection’ leaves us craving to see the Bordeaux trio again as soon as possible. We knew we were going to be blown away, so we took a short break in amazement at what we’d just seen and heard.
A few weeks after their unforgettable show in Dunkerque last April, Birds In Row are back in the North of France to turn BetiZFest upside down! The Laval trio are off to a flying start with ‘Water Wings’ and ‘Daltonians’, tracks from their latest album, Gris Klein. In fact, the album will be given pride of place this evening, with no less than seven tracks being played, much to our delight. As usual Bart screams the lyrics into the microphone and delights us with his overpowering voice, all the while throwing down riffs we know by heart. Quentin (bass) and Joris (drums) deliver their energetic rhythms, making this set a real must-see this weekend. It’s easy to see why these songs are so ingrained in our minds, and their politically committed messages hit the nail on the head every time. The beauty of Birds In Row‘s music doesn’t stop the pogos from going off, and the crowd moves to the rhythms of nuggets like ‘Noah’ and ‘Nympheas’. Of course, the band didn’t forget their older songs, such as the legendary ‘We VS Us’, which the crowd sang along to. Bart will take the floor twice during the set, and once again he will be forced to interrupt himself because some people prefer to talk instead of listening to the strong and important messages conveyed by the band. Of course, the trio’s commitment to battle is well known, and ‘Grisaille’ reminds us of this once again. Once again, time flew by and ‘I Don’t Dance’ signalled the inexorable end of the set. The applause resounded for a long time in the Palais Des Grottes, a sign that Birds In Row had once again made a lasting impression on their audience.
Stoned Jesus
As the evening draws to a close, it’s Stoned Jesus‘ turn to take to the festival stage. The crowd seem to be waiting with bated breath for the Ukrainian band, and it’s clear from the start of ‘Bright Like The Morning’ that the trio already have a huge following for their effects-pedalled stoner. The long tracks allow the musicians to plunge us headfirst into their world, which we’re delighted to discover. The band’s drummer amazes us with his mastery of rhythm changes and off-beats, particularly on tracks like ‘Porcelain’. The crowd were both attentive and enthusiastic, and the band were delighted to find an audience so committed to their performance. The Ukrainians followed up with ‘Black Woods’, a track lasting over ten minutes that once again brought their mastery right to the audience’s face. The heavy, slow rhythms are spellbinding and take the audience to another planet. The end is already nigh and after a very short but energetic track, the band leave us with ‘I’m The Mountain’, which will finish convincing the whole festival audience, with a bonus intro where ‘Victoria’, a song by Brutus, who will soon be back on stage, makes a small appearance. The last ten minutes or so will fly by under the impetus of Stoned Jesus‘ endless talent. Clearly one of today’s not-to-be-missed concerts, it’s easy to imagine them returning as headliners very quickly given the reception they’ve received this evening.
Brutus
And now it’s time to bid farewell to the Palais des Grottes with the final concert of this 2024 edition of BetiZFest! But there’s one band left to see, and not the least: Brutus! Straight from Belgium, the trio have an audience ready to listen religiously to this unique trio. Stefanie Mannaerts takes her place behind the drum kit and starts off with ‘War’ and its long section where her voice mingles with Stijn Vanhoegaerden‘s bewitching riffs. The trio then embark on a lesson in balancing post-metal and post-hardcore. ‘Liar’ and ‘Miles Away’ take us far, far away into the depths of emotion, and we’re all left in awe of the Belgian trio’s performance. As always, we wonder how Stefanie manages to play so well and keep her breath to move us with that majestic broken voice. Peter Mulders delivers some of his best bass lines on ‘Space’ before ‘Storm’ and ‘Dust’ deliver a final blow to the back of the neck with their unstoppable riffs and killer rhythms. The crowd were ecstatic, and the return of ‘Victoria’ only added to the musical pleasure that could be felt throughout the venue. The trio’s unforgettable show, which brought out as many smiles as tears of emotion, ended with ‘Sugar Dragon’, which put the finishing touches to this 2024 edition of BetiZFest. It took the crowd a while to recover from their emotions, but they gave the band a long, rapturous applause. A final apotheosis just the way we like them, and one that only strengthens our already great love for Brutus!
This second day clearly lived up to all its promises and showed that the change in musical genres represented on the bill was able to attract a loyal audience as well as new fans. We’re still surprised by the choice of Downset on the Saturday in the middle of the stoner and post bands, but the rest of the line-up was faultless. We left the Palais des Grottes and BetiZFest delighted with this 2024 edition and ready to do it again next year! We’d like to extend our warmest thanks to all the teams of volunteers and the organisers for this excellent vintage, and of course to François for his trust and his top-notch welcome! Long live BetiZFest!
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