Taste of Mind ne fait pas les choses à moitié et nous propose un plateau dément en ce samedi 14 décembre. Rien de moins que cinq groupes viennent fouler la scène de la MJC Athéna de Saint-Saulve, dans les alentours de Valenciennes. Alors à affiche exceptionnelle, dispositif exceptionnel, Sounding Shivers vous propose un report à quatre mains, afin de vous immerger au mieux dans cette soirée. Retour sur les prestations aux différentes nuances de punk de Ignite, Slapshot, The Drowns, This Means War et Nothing for Free.
Photos par Marye DAVENNE
English version below
Ce sont les locaux de Nothing For Free qui ouvrent la soirée. Leur set débute seulement quelques minutes après l’ouverture des portes et le public est particulièrement épars en cette fin d’après-midi. On remarque qu’une grande partie des personnes arrivées sont des connaisseurs du groupe, sweat et t-shirt à l’effigie de Nothing For Free étant légion dans la salle. Le groupe ne s’économise pas et donne tout pour les personnes présentes. Le meilleure punk à chat de la région résonne à Saint Saulve pour le plus grand plaisir d’un public tout sourire. Entre titres très punk rock et d’autres au son plus massif, Nothing for Free enchaîne les titres et nous prouve une fois de plus l’étendu de leur talent. Entre bonne humeur et riffs entraînants, on entre facilement dans le show sans prise de tête. “Inside my Head” est dédié à un ancien festival du coin. Après avoir remercié l’organisation et salué le catering, un dernier “Philip Better” entonné avec la participation du public clôt la prestation. Nothing For Free avait réellement sa place sur cette affiche de qualité, et on déplore le manque de public en ce début de soirée. Les absents avaient clairement tort! (Mégane)
Quel plaisir de retrouver les Nothing For Free après leur passage très réussi aux Agités Du Mélange cet été! Leur punk à chats fonctionne toujours à merveille et les morceaux de leur album Crimson Sky sorti en avril dernier ont vraiment trouvé leur place sur la setlist. On commence donc la soirée en dansant et en remuant avec un grand sourire aux lèvres en reprenant les refrains en chœur. Le groupe a toujours cette capacité à déborder d’énergie et c’est toujours un véritable bonheur de les voir évoluer de prestation en prestation. L’ambiance est excellente et, même si le public est peu nombreux pour le moment, on sent un véritable lien se créer entre le groupe et les personnes présentes. Lien qui trouvera son apogée sur “Philip Better” avec là encore des paroles reprises en chœur. Une prestation toute en énergie, qui nous permet de commencer la soirée de la plus belle des manières. (Victor)
Le changement de plateau est d’une efficacité folle et on s’apprête rapidement à découvrir This Means War!. Les belges ont également la scène pour eux pendant 30 minutes. Ils commencent donc d’entrée de jeu avec un punk old school et énergique. Le chant est incisif et vient rapidement nous chopper. Le son est massif et les riffs rapides. Le chanteur passe une bonne partie du concert devant les retours, au plus près du public. On sent un vrai esprit collectif qui fait du bien et nous rassemble. L’énergie positive du groupe est communicative. Les sujets parlent de nos batailles pour une société meilleure, notamment “Why We Fight”. “Skinhead” est évidemment une ode à toute cette culture, véritable pan de société marginal, qui nous guide souvent dans le punk. This Means War! enchaîne les titres, restant dans le timing, tout en nous faisant découvrir un maximum de leurs compositions, face à une salle qui se remplit tranquillement. On apprécie vraiment ce que dégage le groupe d’Anvers, et on espère les revoir rapidement! (Mégane)
C’est parti pour la découverte de This Means War! venus d’Anvers, les quatre musiciens viennent nous présenter leurs titres bien punk. Leur backdrop à la couleur de leur EP de 2017 nous met directement dans l’ambiance et dès le premier titre on est conquis par les morceaux du quatuor. Bert Van Dyck, béret vissé sur la tête met toute son énergie dans chacun des morceaux joués, tout comme ses camarades, tout en s’adressant tant bien que mal à nous en Français dès que possible. A la batterie Dries Van Dyck, donne tout lui aussi avec des rythmiques qui donnent envie à beaucoup de commencer à pogoter doucement. Les messages sont fidèles à ce qu’on attend du punk et on ne peut que s’y retrouver. On profite de chaque titre avec un plaisir non dissimulé et quand la fin du set sonne on se dit qu’on en aurait bien pris un peu plus! This Means War! sonne donc comme une très belle découverte et attendez vous à entendre parler d’eux à nouveau dans nos lignes. (Victor)
Il est temps de retrouver The Drowns. On a découvert le groupe lors du BrakRock cet été et on doit avouer qu’on était comme des enfants à Noël de les voir sur l’affiche de la soirée. Et dès les premières notes le groupe de Seattle confirme le coup de cœur. L’énergie déployée est incroyablement positive et belle. Le chanteur descend dans le public dès “Black Lung”, premier titre de la setlist. De joyeuses danses apparaissent dans le public, embarqué par les compositions incroyables du groupe. Le mix de punk et de rock’n roll prend également vie dans le jeu de jambe du chanteur et guitariste, visiblement inarrêtable. Le bassiste prend parfois le relai sur le chant, apportant une couleur différente à certains titres. C’est fun, et le groupe va même nous donner sa définition de ce mot : c’est quand tout est merdique, mais que l’on oublie ça un temps, comme ici. Ça nous parle, ça nous plait et on se laisse guider aisément par The Drowns. Ils ne s’arrête jamais, véritables piles électriques, partageant authentiquement toute cette positivité avec la salle. “Live Like Yer Diyin” traite de toutes les relations toxiques, qu’elles soient en couple ou au travail, et surtout de vivre sa vie en fuyant toutes les situations qui nous rendent malheureux. Après l’iconique “You Call Them Rats”, The Drowns nous rappelle tout son engagement antifasciste et antiraciste, message qui trouve évidemment écho ce soir. On termine avec “Where Eagles Dare”, reprise des Misfits, sur laquelle Eli Santana (Ignite) vient asséner sa voix. (Mégane)
L’énergie live de The Drowns m’avait également conquis au Brakrock et c’est donc ravis de retrouver le groupe que je les vois débarquer sur scène! C’est parti pour un mélange punk et rock’n’roll des plus réussis. Christian Martucci, qui a rejoint le groupe lors de la sortie de leur dernier album en date est en très grande forme derrière sa guitare et donne tout pour une avalanche de riffs des plus efficace! Aaron Rev Peters est un grand chanteur, et avec son timbre de voix chaud il n’a aucun mal à nous captiver. D’ailleurs lui aussi semble, comme tout le reste du groupe, avoir une dose d’énergie inépuisable dans les veines tant il bouge dans tous les sens sur scène avec sa guitare. Impossible de ne pas sourire au son des titres tous plus prenants les uns que les autres. Andy Wylie à la basse et Jake Margolis à la batterie nous font danser avec des rythmiques des plus entrainantes. Le sourire aux lèvres le public n’hésite pas à participer le plus possible à ce set où combats importants et messages à nous débarasser des personnes toxiques dans nos vies résonnent fort en nous. « You Call Them Rats » nous permet de crier notre haine à tout les fachos! La fin arrive beaucoup trop vite à mon goût mais on a une dernière occasion de danser et de chanter sur un morceau que nombre connaissent dans le public, « Where Eagles Dare » des Misfits. Une belle camaraderie a régnée tout au long du set du groupe de Seattle et on a qu’une hâte les voir revenir dans la région au plus vite! (Victor)
On peine à y croire mais la soirée avance à une vitesse folle et on en est déjà à l’avant dernier groupe! Slapshot vient nous asséner son hardcore old school et efficace, tout droit venu des Etats-Unis. La puissance dégagée est impressionnante. Il faut dire que le trio promeut son punk hardcore depuis bientôt 40 ans à travers le monde. Ils fêteront l’année prochaine leur quatre décennies de carrière et prendront ensuite leur retraite bien méritée. C’est donc ce soir une des dernières occasions de les revoir. Le public ne s’y trompe pas et ne rate pas une miette de la prestation. On sent vraiment qu’on revient au bases de toute cette scène hardcore avec le groupe et cette authenticité nous séduit. Les titres sont des véritables hymnes au punk, entre “Hang Up Your Boots” ou “Old Tyme Hardcore”. Slapshot quitte la scène après environ 45 minutes de rythmes endiablés et de riffs massifs, sobrement, à l’instar de tout ce qu’ils dégagent. (Mégane)
Il y a déjà de nombreuses années je découvrais Slapshot au concert parisien des Dropkick Murphys et malheureusement la sauce n’avait pas pris de mon côté. C’est donc avec l’envie de me faire un deuxième avis que je vois le groupe débarquer sur la scène. Clairement leurs morceaux arrivent à me captiver beaucoup plus cette fois ci et j’en suis ravi! Jack « Choke » Kelly a toujours une très belle présence scénique et une envie de se battre pour ce qu’il croit juste avec un chant énergique à souhait. Le groupe déroule une setlist faite de ses meilleurs titres pour fêter ses quasi 40 ans de carrière. On se prend une déferlante hardcore à l’ancienne en pleine face et clairement ça fait du bien! Le public bouge et donne son énergie le plus possible, car il sait que c’est une des dernières chances de voir le groupe en live dans le coin, car ils prendront leur retraite à la fin de l’année 2025! Pas de fioritures ici juste une prestation des plus honnêtes qui vient captiver un public tout acquis à la cause du groupe de Boston! Je ressors de leur set ravi par ma redécouverte et espère les revoir une dernière fois l’an prochain! Comme quoi un deuxième tour est toujours un bon choix! (Victor)
Il n’est pas 22h mais c’est déjà le cinquième et dernier groupe de la soirée qui s’apprête à nous dérouler sa prestation. Ignite, qui était également présent au Brakrock cet été, est attendu par une foule non compacte mais motivée. L’entrée a quelque chose d’épique avec les trois musiciens présents sur scène, sans chanteur. Dès “Bleeding”, on ressent l’énergie qui caractérise la formation californienne. Leur punk hardcore mélodique, aux accent punk rock, est caractérisé par la voix perchée de Eli Santana, chose assez unique dans le style. Présent dans la formation depuis 2021 seulement, on sent qu’il a su y prendre toute sa place. Sa présence scénique, sans jamais être dans la démonstration pure, est remarquable. On sent que le public rentre progressivement dans le show, qui monte en puissance durant tout le set. Les refrains de certains titres emblématiques comme “Let It Burn” ou “Veteran” sont criées par le public. Entre deux morceaux, Ignite nous intime de rester en colère, et ensemble, d’unir nos luttes en somme. Le temps fort de ce concert est évidemment la reprise de “Bloody Sunday” de U2, particulièrement réussie, moderne et dans le style de Ignite. En somme un concert qui m’a davantage convaincue qu’au BrakRock où j’avais eu du mal à entrer dans la prestation. Cette fois c’était un superbe moment, alors merci à Taste of Mind de les avoir attirés dans nos contrées! (Mégane)
Un grand merci à Mimil pour les accréditations, à Taste Of Mind pour l’organisation de cette très belle soirée, à la MJC Espace Athéna pour l’accueil et à toute l’équipe de bénévole pour leur accueil et leur bonne humeur tout au long de la soirée!
Taste of Mind isn’t doing things by halves, and has lined up an insane line-up for Saturday December 14th . No less than five bands will beth taking to the stage at the MJC Athéna in Saint-Saulve, just outside Valenciennes. So if you’re looking for an exceptional line-up, Sounding Shivers has put together a four-handed report to help you get the most out of the evening. Here’s a look back at the punk-flavoured performances of Ignite, Slapshot, The Drowns, This Means War and Nothing for Free.
Pictures by Marye DAVENNE
The evening kicks off with local band Nothing For Free. Their set began just a few minutes after the doors opened, and the audience was particularly sparse in the late afternoon. It’s noticeable that a large proportion of those who arrive are connoisseurs of the band, sweatshirts and t-shirts bearing the Nothing For Free logo being legion in the room. The band don’t spare themselves and give their all for those present. The best cat punk in the region was heard in Saint Saulve, much to the delight of the smiling audience. With a mix of punk rock tracks and others with a more solid sound, Nothing for Free play one track after another, proving once again the extent of their talent. With their good humour and catchy riffs, it’s easy to get into the show without getting carried away. ‘Inside my Head’ is dedicated to an old local festival. After thanking the organisers and the catering staff, a final ‘Philip Better’, sung with audience participation, brought the show to a close. Nothing For Free really belonged on this quality bill, and we regret the lack of audience at the start of the evening. The absentees were clearly in the wrong! (Mégane)
It’s great to be back with Nothing For Free after their very successful appearance at Les Agités Du Mélange this summer! Their cat punk is still going strong, and the tracks from their album Crimson Sky, released last April, have really found their place on the setlist. So we start the evening dancing and shaking with a big smile on our faces as we sing along to the choruses. The band’s energy is always bursting at the seams, and it’s always a pleasure to watch them evolve from one performance to the next. The atmosphere is excellent and, even if the audience is small at the moment, you can feel a real bond forming between the band and those present. This bond culminates in ‘Philip Better’, where the lyrics are once again taken up in chorus. An energetic performance that got the evening off to a great start. (Victor)
The change of set was incredibly efficient and we were soon ready to discover This Means War! The Belgians also have the stage to themselves for 30 minutes. They kick things off with some energetic old school punk. The vocals are incisive and quickly grab you. The sound is massive and the riffs fast. The singer spends a good part of the concert in front of the monitors, close to the audience. There’s a real collective spirit that feels good and brings us together. The band’s positive energy is infectious. The songs, particularly ‘Why We Fight’, are about our battles for a better society. ‘Skinhead’ is obviously an ode to this whole culture, a real fringe section of society, which often guides us in punk. This Means War! follow on from one track to the next, keeping the timing right, while letting us discover as many of their compositions as possible, in front of a room that is slowly filling up. We really appreciate what the Antwerp band has to offer, and we hope to see them again soon! (Mégane)
It’s off to discover This Means War! from Antwerp, the four musicians come to present us with their very punk tracks. Their backdrop, in the colours of their 2017 EP, gets us straight into the mood, and from the very first track we’re won over by the quartet’s songs. Bert Van Dyck, with his beret screwed on his head, puts all his energy into each of the tracks played, as do his mates, all the while talking to us in French as best he can. Dries Van Dyck, on drums, also gives it his all, with rhythms that make many want to start pogoing gently. The messages are true to what we’ve come to expect from punk, and we can’t help but identify with them. We enjoy each track with undisguised pleasure, and when the set comes to an end we think we could have done with a bit more! So This Means War! is a great discovery, and look out for more from them in the future (Victor).
It’s time to get back to The Drowns. We discovered the band at BrakRock this summer, and we have to admit that we were like children at Christmas to see them on the evening’s bill. And from the very first notes, the Seattle band confirmed that we’d fallen in love with them. Their energy is incredibly positive and beautiful. The singer descended into the audience as soon as ‘Black Lung’, the first track on the setlist, was played. The audience erupted in joyous dancing, carried away by the band’s incredible compositions. The mix of punk and rock’n’roll also comes to life in the legwork of the singer and guitarist, who is visibly unstoppable. The bassist sometimes takes over on vocals, bringing a different colour to certain tracks. It’s fun, and the band even give us their definition of the word: it’s when everything’s crap, but you forget about it for a while, like here. It speaks to us, it appeals to us and we’re easily guided by The Drowns. They never stop, they’re like a battery of electricity, genuinely sharing all that positivity with the crowd. ‘Live Like Yer Diyin’ is about toxic relationships, whether in a relationship or at work, and above all about living your life by avoiding situations that make you unhappy. After the iconic ‘You Call Them Rats’, The Drowns remind us of their commitment to anti-fascism and anti-racism, a message that is obviously echoed here tonight. We end with ‘Where Eagles Dare’, a cover of Misfits, on which Eli Santana (Ignite) comes in with his voice (Mégane).
The Drowns‘ live energy also won me over at Brakrock, so I was delighted to see the band back on stage! It’s off to a most successful mix of punk and rock’n’roll. Christian Martucci, who joined the band on the release of their latest album, is in great form behind his guitar and gives it his all with an avalanche of highly effective riffs! Aaron Rev Peters is a great singer, and with his warm voice he has no trouble captivating us. What’s more, like the rest of the band, he too seems to have an inexhaustible dose of energy in his veins, moving in all directions on stage with his guitar. It’s impossible not to smile at the sound of the songs, each more gripping than the last. Andy Wylie on bass and Jake Margolis on drums keep us dancing with their catchy rhythms. With smiles on their faces, the audience was eager to get involved in this set, where important battles and messages about getting rid of toxic people in our lives resonated strongly. ‘You Call Them Rats’ allows us to shout our hatred at all the fascists! The end comes far too quickly for my liking, but we get one last chance to dance and sing along to a song that many in the audience know, ‘Where Eagles Dare’ by the Misfits. There was a great sense of camaraderie throughout the Seattle band’s set and we can’t wait to see them back in the region as soon as possible! (Victor)
It’s hard to believe, but the evening is moving along at breakneck speed and we’ve already reached the penultimate band! Slapshot come to us with their efficient old school hardcore, straight from the States. The power they exude is impressive. The trio have been promoting their hardcore punk around the world for almost 40 years. Next year, they’ll be celebrating four decades in the business, after which they’ll be taking their well-earned retirement. So tonight is one of the last opportunities to see them again. The audience was not mistaken and didn’t miss a moment of the performance. You really get the feeling that you’re getting back to the basics of the whole hardcore scene with this band, and you’re won over by their authenticity. The songs are veritable hymns to punk, from ‘Hang Up Your Boots’ to ‘Old Tyme Hardcore’. Slapshot leave the stage after around 45 minutes of frenzied rhythms and massive riffs, soberly, like everything they exude. (Mégane)
Many years ago, I discovered Slapshot at a Dropkick Murphys concert in Paris, but unfortunately I didn’t quite get the hang of it. So it was with the desire to get a second opinion that I saw the band take to the stage. Clearly, their songs managed to captivate me a lot more this time, and I’m delighted! Jack ‘Choke’ Kelly still has a great stage presence and a desire to fight for what he believes is right with his energetic vocals. The band played a setlist of their best tracks to celebrate their almost 40-year career. A blast of old-school hardcore hits you in the face, and it clearly feels good! The crowd are on the move and giving their energy as hard as they can, knowing that this is one of the last chances to see the band live in the area, as they will be retiring at the end of 2025! No frills here, just a very honest performance that captivated an audience that was all in favour of the Boston band! I came away from their set delighted by my rediscovery and hope to see them one last time next year! Just goes to show, a second round is always a good choice! (Victor)
It’s not even 10pm, but the fifth and final band of the evening is already about to perform. Ignite, who also performed at Brakrock this summer, are awaited by a small but motivated crowd. The three musicians on stage, with no singer, make for an epic entrance. From ‘Bleeding’ onwards, you can feel the energy that characterises this Californian band. Their melodic hardcore punk, with a punk rock accent, is characterised by Eli Santana‘s perched voice, which is quite unique in the style. Having only been with the band since 2021, it’s clear that he’s come into his own. His stage presence, without ever being purely demonstrative, is remarkable. You can feel that the audience is gradually getting into the show, which ramps up throughout the set. The choruses of some iconic tracks, such as ‘Let It Burn’ and ‘Veteran’, were shouted out by the audience. Between songs, Ignite tells us to stay angry, and together, to unite our struggles. The highlight of the concert was, of course, the cover of U2‘s “Bloody Sunday”, a particularly good, modern cover in Ignite‘s style. All in all, it was a more convincing concert than the one at BrakRock, where I had trouble getting into the show. This time it was a great time, so thanks to Taste of Mind for bringing them to our shores! (Mégane)




